Un parfum d'encre et de liberté

Cette histoire est bouleversante et nous permet de comprendre une partie de l'Histoire un peu moins connue pour moi: l'esclavage et la traite de ces esclaves à cette époque.
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Il y a deux ans j'avais lu le premier roman de l'auteur "Un goût de cannelle et d'espoir" que j'avais beaucoup aimé.
Avec "Un parfum d'encre et de liberté" Sarah Mac Coy m'a fait une nouvelle fois voyager entre deux époques et deux femmes étonnantes, tout aussi attachantes l'une que l'autre. 150 ans, et une maison, séparent les destins de ces deux femmes, la partie historique (tout de même romancé) est très intéressante. La plume de l'auteur toujours aussi fluide, m'a une nouvelle fois convaincue. Une lecture que je ne peux que vous recommander.

Une belle lecture, prenante et émouvante.
Le roman alterne le destin de deux femmes, Sarah Brown qui vit la guerre de Sécession et Eden en 2014. Toutes deux ne peuvent avoir d'enfant et cherchent quel pourra être le sens de leur vie ainsi que leur place sans la société.
Bien évident d'autres liens émergent au fur et à mesure entre les protagonistes.
J'ai aimé ce livre qui nous parle d'une période complexe et troublée, en mettant en avant un personnage féminin avant gardiste hors du commun, la fille de l'abolitionniste John Brown, exécuté pour ses convictions avant la guerre.
En outre le livre parle aussi de la place de la femme dans la société et du rapport à la maternité, ce qui en fait également une oeuvre actuelle.

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L'action n'est que peu présente durant le récit, les situations sont parfois redondantes ce qui prête à l'histoire un côté parfois ennuyeux et terriblement lent. Cependant, je ne regrette en rien d'être arrivée au bout de cet ouvrage qui finalement, met du baume au coeur et à l'âme. C'est un véritable hymne à l'amour qui donne parfois la larme à l'oeil. C'est l'histoire d'un combat d'une vie, où l'amour des autres,lui, reste toujours debout. Un parfum d'encre et de papier n'est certainement pas un livre qui tient en haleine, mais il vaut certainement d'être connu pour sa sincérité ainsi que sa légèreté.
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Un peu remake de "Un goût de cannelle est d'espoir". Destins croisés à des époques différentes, même logique familiale et de luttes contres l'injustice. Dans le 1 c'était contre l'antisémitisme, dans le 2 c'est contre l'esclavagisme, mais cette fois-ci c'est moins bien réussi. Et puis à force d'en mettre des couches et des couches sur la tellement merveilleuse famille américaine, ça devient trop sucré, on évite l'écoeurement de peu.

Ceci dit, l'auteure confirme son talent, c'est bien écrit, (même s'il y a quand même quelques petites longueurs), et les personnages sont attachants. Donc un bon roman, mais qui souffre de la comparaison avec le précédent, et la comparaison est inévitable.

1859, John Brown de Virginie et son groupe des six, attaquent Harpers Ferry et tente l'insurrection. Ce pasteur est un abolitionniste convaincu et dans ce raid suicidaire, il va perdre plusieurs de ses fils et être blessé grièvement. Fait prisonnier, il est condamné à mort pour son action et pendu le 2 décembre 1859.

L'une de ses filles, Sarah, va dès lors apporter son aide au mouvement en dessinant des plans sur des papiers dans un premier temps et sur des poupées dans un second, pour abuser les sudistes. Victime de dysentrie, elle refuse la demande en mariage de Frederick Hill car cette maladie l'a rendu stétile.

2014, Eden emménage avec son mari Jack dans une maison ancienne de New Charleston. Cela fait sept ans qu'ils essaient en vain d'avoir un enfant. Eden est inconsolable, elle a quitté son emploi dans une agence de communication pour mener à bien ses projets mais mois après mois, de déception en déception, ses espoirs d'être mère se réduisent à peau de chagrin et leur mariage sombre.

Pour la consoler et rompre sa solitude, Jack décide d'adopter un chien, ce qu'Eden n'apprécie pas du tout, il demande donc à Cleo la petite voisine de prendre soin du chien pendant ses absences.

En parcourant la maison, Eden et Cleo découvrent une vieille tête de poupée avec une clé ancienne à l'intérieur…

Depuis sa parution en février j'avais hâte de lire ce roman, la quatrième de couverture me paraissait intéressante et les quelques avis que j'avais lu sur la toile, dithyrambiques. Hélas pour moi, ma lecture d'Un parfum d'encre et de liberté s'est révélée être une déception et même une source d'ennui.

Tout d'abord je m'attendais à un roman historique de type Kate Morton avec une partie dans le passé et une dans le présent mais Sarah McCoy n'a pas le talent de la romancière australienne et n'arrive pas à créer une ambiance différente pour les deux époques.

Les incursions en 1859 sont pourtant au départ intéressantes puisque l'auteure s'attache à nous raconter les balbutiements du mouvement abolitionniste et le fameux chemin de fer qui permettait aux esclaves du sud de fuir au nord.

Mais le récit manque de rebondissements et s'attache surtout à l'histoire d'amour impossible entre Sarah l'infertile et Frederick qu'elle pousse à prendre femme et fonder une famille et leurs échanges épistolaires avec elle qui repousse son amour sans lui révéler pourquoi et lui qui la supplie de changer d'avis.

Quant à la partie contemporaine, alors là je l'ai trouvé inintéressante au possible. Déjà tout est cousu de fil blanc, ensuite on assiste essentiellement aux crises de larmes d'Eden et à son amertume qu'elle fait payer à ses proches et en premier lieu à son mari. On peut comprendre que l'impossibilité d'avoir des enfants puisse causer beaucoup de chagrin mais l'héroïne ne fait que ressasser et franchement ça m'a très vite lassé.

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C'est une belle histoire mais qui est longue ça traine on s'essouffle dommage.

Je vais commencer cet avis en remerciant les éditions Michel Lafon de m'avoir permis de découvrir ce roman. Si je n'aime absolument pas la couverture ( J'ai un soucis avec les poupées^^), le résumé m'a de suite attirée. Deux femmes, avec 150 ans d'écart, qu'est ce qui peut bien les relier ?

Je me suis lancée pleinement en quête de relations entre ces deux femmes. L'oeuvre est très bien faite puisque nous suivons tour à tour Sarah et Eden qui sont les deux narratrices de notre histoire. Pourtant j'avoue qu'au début rien ne semblait faire lien entre les deux femmes. Nous apprenons donc à les connaître sans bien comprendre à quoi tout cela va nous mener jusqu'à deux événements, un pour chacune, qui vont déclencher l'action et l'intrigue à proprement dit. de là tout s'enchaîne, pièce après pièce, un véritable puzzle se met en place et il ne reste plus qu'à enchaîner les chapitres afin d'enquêter sur le passé, sur ces femmes, les lier, et vivre deux aventures emplies de valeurs tant au niveau familial qu'historique.

Nos deux héroïnes sont très différentes et personnellement je me suis beaucoup attachée à Sarah. Déterminée et combative, c'est un personnage qui a réellement existé. Une femme artiste, dévouée à sa cause et pourtant si sensible... Mais prête à se mettre de coté pour les autres. Elle adore son père et ne rêve que de suivre son exemple. Et d'être dans l'action, comme les garçons, ne pas simplement être spectatrice sous pretexte d"être une femme. Elle a un sacré caractère. J'ai suivi son histoire en grande partie vraie, avec beaucoup d'admiration.

Eden, m'a beaucoup moins touchée. A vrai dire ce n'est pas grâce à elle que j'ai pu apprécier la partie de l'intrigue qui se déroule à notre époque. C'est une jeune femme mal dans sa peau, qui n'a qu'un rêve et n'a pu le réaliser. de là elle est devenue égoïste voire méchante par moment. Ce qui va lui tomber dessus va la faire évoluer dans le bon sens et j'ai pu enfin m'attacher à elle vers le milieu du récit. En attendant il y avait une petite fille adorable pour qui j'ai de suite craqué et qui est je crois, mon personnage favori.

En grande partie j'ai donc beaucoup aimé ce roman. Je ne peux m'empêcher d'avoir une préférence pour le récit qui concerne Sarah mais une fois que le passé à rejoint le présent, l'auteur nous offre une fin magnifique. Simple, et je pense prévisible mais très belle. Avec toutes les explications attendues. En fait ce qui m'a manqué, c'est le manque d'action en 2014. Oui il se passe des choses, mais le rythme est clairement lent, ce qui contraste presque trop avec les années 1850. C'est très simple, il se passe moins d'une année à notre époque durant tout le roman, alors que dans le passé plusieurs s'écoulent. Et j'avoue que parfois je me suis ennuyée en 2014... même si cela ne m'a pas empêché d'apprécier la globalité de l'oeuvre.

En résumé, une très bonne intrigue sur fond d'histoire vraie. Une superbe idée de relier passé et présent et des personnages intéressants. Dommage que quelques longueurs se soient glissées ça et là... mais le tout reste plaisant !
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