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Blandine Roques (Illustrateur)
EAN : 9782352870418
380 pages
Archipoche (06/06/2007)
3.49/5   50 notes
Résumé :
A vingt et un ans, Harriet, une jeune aide-soignante, ne supporte plus son fiancé, qu'elle juge trop possessif.
En quête d'indépendance, elle emménage dans une maison d'un quartier mal famé de Sydney. Dans cette demeure, dont la propriétaire pratique les arts divinatoires, Harriet noue des liens d'amitié avec ses nouveaux colocataires : Pamy et son ami philosophe, Bobbie et Jim, un couple homo, Toby, un artiste... Portée par l'atmosphère bohème du lieu, Harri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Colleen McCullough, célèbre pour avoir écrit l'excellent "Les Oiseaux se cachent pour mourir", signe avec La Maison de l'ange ("Angel") un extraordinaire roman d'apprentissage qui m'a littéralement captivée.

Nous sommes en 1960 à Sydney. Harriet Purcell, 21 ans, décide de prendre son indépendance. Elle décroche un poste à l'hôpital, quitte sa famille et son fiancé plan-plan pour s'installer dans le même immeuble que sa collègue Pamy. Dans ce lieu bohème surnommé "La Maison", où la truculente propriétaire, Mme Delvecchio-Schwartz, pratique la voyance, Harriet va s'épanouir et connaitre ses premières aventures amoureuses. Elle se prend aussi d'affection pour Flo, la fillette autiste de sa logeuse, sans se douter que ce petit ange va donner un sens à sa vie...

A travers les efforts et les choix d'Harriet pour devenir et rester une femme indépendante, Colleen McCullough brosse une passionnante peinture sociologique de l'émancipation des femmes dans les années 60. Par certains côtés, cette soif de liberté m'a rappelé "La Poursuite du bonheur" de Douglas Kennedy, en version australienne et l'ésotérisme en plus.

Rédigé sous forme de journal intime, ce roman offre aussi un magnifique portrait psychologique de femme en quête d'identité et d'affirmation de soi. On pourrait même parler ici de psycho-généalogie. Mais ne dévoilons pas l'intrigue !

Enfin, le style vif et l'humour omniprésent rendent le récit particulièrement attrayant. S'agissant d'autodérision, le journal d'Harriet n'a rien à envier à celui d'une certaine Bridget... Les conversations avec sa copine Pamy sont croustillantes à souhait et absolument déconseillées aux saintes-nitouches.

On dit que Colleen McCullough a mis beaucoup d'elle-même dans ce roman. Je le crois volontiers car le portrait d'Harriet est aussi réaliste qu'attachant. Un véritable coup de coeur et une belle leçon d'optimisme !
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Mc Cullogh Colleen
La maison de l'ange
L'histoire se passe en Australie dans les années 60.
Harriet a 21 ans, elle est assistante en radiologie mais ne supporte plus ce travail, entourée de chef,s de responsables qui ne lient aucun lien, sauf ceux de souvent la réprimander, elle ne se sent absolument pas appréciée par cet entourage.
De plus son fiancé, elle le trouve nul, fade et sans ambition.
Elle en a assez, elle va emménager dans un quartier que l'on dit malfamé, mais qui lui plait. Dans une maison de plusieurs locataires avec lesquels là, elle a l'impression de former un peu comme une famille et d'avoir des amis. Elle se lie surtout avec la propriétaire fan d'ésotérisme, diseuse de bonne aventure, qui vit avec sa fille pour laquelle elle voue une très grande amitié alors que les autres locataires n'y attache nulle importance.
Tous sont différents, un peu marginaux et originaux avec une atmosphère de vie de bohême.
Elle va s'initié au plaisirs des sens (son fiancé refusant tout rapprochement avant le mariage) et va découvrir l'amour. Pas si simple pourtant.
Elle s'est prise de passion comme je l'ai dit pour la petite fille de quatre ans Flo, autiste d'ailleurs.
Mais le drame va arriver, la propriétaire décède sans laisser de papier. Que faire de cet enfant.
Pourtant en fouillant Harriet va trouver des documents, parfois bien surprenants.
Elle pourra de se fait adopter Flo, c'est ce qu'elle craignait, d'en être séparée.
Et bien qu'elle ait cru que la propriétaire qui était une femme radine dans tous les domaines, on s'aperçoit qu'elle possède plusieurs carnets d'épargne et les bâtiments adjacents (où logent souvent des prostituées, c'était pour cela qu'Harriet avait de sérieux problèmes avec sa famille)
Et que disent ces papiers, tout est pour Harriet.
Elle se sent libre, elle va pouvoir vivre son amour, s'occuper de Flo et quitter ce travail qui la démolissait réellement.
Au cours de ce livre, on vit avec tous les colocataires, leur vie, leurs passions, leur amour, leur tristesse, leur manière de vivre, et Harriet est toujours le pilier de toutes ces personnes.
Ce n'est pas un roman policier mais on veut quand même avancer rapidement dans l'histoire car à chaque page se passe un élément, et il faut en connaitre le pourquoi et la raison et cela fait pas mal de personnes qui toutes viennent se réconforter auprès de Harriet.
J'ai beaucoup aimé suivre cette forme de saga, de la vie de tous ces gens, du commun des mortels, mais avec chacun, des secrets, des joies, des tristesses, des malheurs mêmes.
C'est un peu le genre de livre où on peut se remettre en question, par rapport çà ce qui arrive aux autres et que nos misères parfois ne sont que des brindilles par rapport aux autres.
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Je suis sceptique. J'ai conscience d'avoir lu roman de qualité, mais je ne suis pas parvenue à apprécier son contenu.

Nous découvrons Harriet Purcell à travers son journal intime où elle livre, à coeur ouvert, sa vie, ses pensées, ses expériences et ses espérances. Elle est franche dans ses propos et ses jugements. du haut de ses vingt et un ans, la demoiselle ne souhaite qu'une chose: que son fiancé depuis un an, et avec qui elle est en couple depuis quatre ans, accepte enfin de lui ôter sa virginité. Elle veut connaître les plaisirs de l'amour et, comme une majorité de jeunes filles de cet âge, se plaint en se comparant à ses amies. Après avoir obtenu son diplôme, elle est recrutée comme manipulatrice en radiologie dans le plus grand hôpital de tout l'hémisphère Sud, le Royal Queens Hospital, et décide suite à cet évènement de prendre son indépendance. Présentée à Mme Delvecchio-Schwartz, propriétaire d'une maison dans un quartier évité, elle accepte dès cette première rencontre de louer un appartement de la Maison. A partir de ce moment, sa vie va évoluer de manière rapide. Harriet va plaquer son fiancé (à renfort de coups de poing...), se forger de belles amitiés avec Pamy, Toby, Klaus, Bobbie et Jim, entre autres, découvrir les problèmes du coeur également mais sans jamais tomber dans le romantisme (au point de se donner à un homme le week-end et à un autre la semaine... Avec le consentement de ses messieurs !). le pouvoir mystique des cartes de tarot et du cristal vont avoir de nombreux effets sur elle, mais le bouleversement qui va chambouler son quotidien va être l'étonnante relation qu'elle va tisser avec Flo, le petit ange qui aime tant faire évoluer ses pastels sur les murs de la Maison.

L'idée de ce roman est excellent mais mal conçue. Il y a trop d'incohérence au cours de ce récit, presque toutes, dues à l'héroïne qui cède facilement à des crises dignes d'une adolescente mais qui, dans ses instants de maturité, a une personnalité forte et très intéressante à découvrir. Elle vit deux extrêmes: pleine de naïveté, emplie d'une maturité responsable. Les deux ne coïncident pas avec Harriet, c'est illogique et du coup troublant, je n'ai pas compris son caractère trop changeant et cela m'a beaucoup gênée.

Néanmoins, la description de l'univers est très précise, l'époque (les années 1960) respectée et le choix de la couverture, représentant la petite Flo, qui est LE personnage clé de l'intrigue, est tout simplement parfait. Je l'imagine tout à fait avec cette jolie bouille !
Lien : http://letoucherdespages.blo..
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Ce roman raconte l'histoire de Harriet, 21 ans qui veut devenir infirmière. La fille de madame Delvecchio-Schwartz, autiste, est seule au monde lorsque sa mère disparaît. Harriet, touchée par Flo veut à tout prix devenir sa vraie mère en l'adoptant. Mais, cela est plus difficile que prévu. Que faut-il deviner à travers les gribouillis de Flo ? Harriet trouve que Flo est très intelligente bien qu'elle soit taciturne. Alors Harriet pourra-t-elle l'aider ?
Madame Delvecchio- Schwartz était cartomancienne et prédisait l'avenir dans le tarot de Marseille et dans la boule de cristal. Flo, dès 4 ans est déjà médium, mais pour transmettre son "savoir" doit d'abord s'ouvrir aux autres et au monde.
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Il s'agit du journal intime d'une jeune fille qui, à la vingtaine, dort dans la même chambre que sa grand-mère et fréquente un garçon qui refuse tout rapport sexuel avant le mariage (ça se passe en 1960 !).
On assiste donc à son envolée et à son apprentissage.
Le ton est léger avec une pointe d'humour.
C'est plaisant à lire.

Malgré tout, je ne mettrai pas plus de trois étoiles puisque l'extra-sensoriel prend une trop grande place en fin de livre, devenant seule explication possible. Ça enlève un peu le piment de l'apprentissage de la vie à mon goût...

En revanche, si vous préférez le destin au hasard, je pense que vous pourriez passer un agréable moment avec cette jeune fille au fort tempérament.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Samedi 2 janvier 1960

J'ai décroché le boulot ! Après avoir passé mes exa­mens de fin d'études au collège technique de Sydney, l'année dernière, j'ai postulé à un emploi de manipulatrice diplômée en radiologie au Royal Queens Hospital et, aujourd'hui, le facteur m'a apporté une lettre d'embauché. Je commence lundi, avec le grade de technicienne supérieure, dans le plus grand hôpital de tout l'hémisphère sud - plus de mille lits ! En comparaison, Ryde Hospital, mon vieil aima mater, a l'air d'un dinghy amarré le long de la coque du Queen Elizabeth. Je me rends compte aujourd'hui que je n'aurais jamais dû choisir de faire mes études à Ryde mais, à l'époque, cette idée de David m'avait paru formidable. Ned, son frère aîné, y exerçait en tant que chef de clinique, j'aurais donc un ami dans la place. Ah ça, oui ! Il m'a servi de chien de garde. Chaque fois qu'un représentant du sexe masculin me lançait un regard du style «Viens-donc-voir-un-peu-par-là», fichu Ned Murchinson s'empressait de le prévenir - j'étais la petite amie de son frère, alors pas question de braconner. Chasse gardée ! Les premières années, je n'ai rien trouvé à redire mais, une fois surmontés les doutes et l'humilité de l'adolescence, il m'a parfois traversé l'esprit qu'il serait peut-être marrant de sortir avec X ou Y.
Cette formation à Ryde a toutefois eu un avantage. Il faut compter deux heures de transport pour venir de Bronte, et deux heures dans les transports en commun valent largement la résidence Purcell pour étudier, assise à la table de la salle à manger, coincée entre la télévision et les hommes qui passent leur soirée tout entière à faire la vaisselle en ne braillant que cricket, encore cricket et toujours cricket. Bus ou train, je n'en demande pas davantage. Et devinez ?
J'ai pulvérisé tous les records. Les meilleures notes du classement. Voilà comment j'ai obtenu le poste au Royal Queens. Les résultats affichés, papa et maman m'ont un peu tarabustée quand j'ai refusé d'entrer en fac de sciences ou de faire ma médecine en quittant le collège de Randwick. C'est à croire qu'arriver en tête en radiolo­gie a solidement ancré en moi une absence d'ambition certaine. Mais qui voudrait entrer en fac pour se trouver en butte à l'hostilité de tous ces mâles peu désireux de voir des femmes dans les professions qui leur sont réser­vées ? Pas moi !
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Les yeux verts sont mystérieux. Dans la littérature romanesque, ils sont toujours « de la couleur des émeraudes » mais l'expérience m'a appris qu'ils évoquaient plutôt l'eau des marais, dont la nuance ne cesse de varier.
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- Je veux une liaison !
- Ne dis pas d'idioties, a répondu David, imperturbable.
- Ce ne sont pas des idioties ! Tous les gens que je connais ont une liaison - sauf moi ! Bon sang, David, j'ai vingt et un ans et je suis fiancée avec un type qui ne desserre même pas les lèvres quand il m'embrasse !
Il m'a gentiment tapoté sur l'épaule avant de s'asseoir sur sa serviette.
- Harriet, a-t-il déclaré sur ce ton bêcheur de collégien catholique si comme il faut, il est temps de fixer une date pour le mariage. J'ai mon doctorat, le CSIRO m'a offert mon propre labo et une bourse de recherche, nous sortons ensemble depuis quatre ans et voilà un an que nous sommes fiancés. Une liaison, ce serait un péché. Pas avant le mariage.
Grrr !
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C'est drôle, ça. Quand une fille est au comble du bonheur, elle dit toujours qu'elle va avoir un enfant. Mais quand elle touche le fond de l'horreur, elle est enceinte. On dirait que le choix des mots établit une distinction, intellectuelle et émotionnelle, entre un merveilleux évènement et une maladie que l'on redoute avec horreur.
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- Autiste, j't'en fiche ! ai-je grommelé entre mes dents.
Flo est unique. Je pense que Dieu ne supporte plus le gâchis que nous avons fait et qu'il met au point un modèle nouveau.
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