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Cinquième enquête de Tony Hill et Carol Jordan, un tandem que j'avais beaucoup apprécié dans leurs 4 premières aventures.

Le premier (petit) hic pour moi, c'est que j'ai lu les romans précédents il y a de (trop) nombreuses années et je me suis parfois retrouvé un peu perdu avec les personnages secondaires.

Hormis ce détail, je me suis engouffré à la suite d'un de mes tandems préférés pour résoudre cette enquête sur fond de football américain et de terrorisme. Val Mc Dermid m'a régalé malgré quelques petites longueurs au niveau de l'intrigue.

Tout en démêlant l'écheveau de l'intrigue policière, on se plaît à suivre la relation tumultueuse qui lie les deux héros.

Un gros reproche malgré tout aux EDITIONS DU MASQUE, le résumé au dos du livre « spoile » un événement qui ne se produit qu'aux trois quarts du roman, c'est quand même un tout petit peu gênant pour le plaisir de lecture …
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Toujours à la tête de la BEP de Bradfield, Carol Jordan enquête sur un meurtre étrange : l'empoisonnement du joueur de football vedette de la ville, un crime qui aurait pu passer inaperçu sans la perspicacité du Docteur Elinor Blessing. Pourtant, quand celle-ci détecte un deuxième cas d'empoisonnement, la police n'est pas loin de la soupçonner d'être, soit une folle, soit une criminelle. Mais les victimes s'enchaînent, sans liens apparents, et le médecin n'a aucun mobile. Et le pire est encore à venir. Lors du match de reprise de l'équipe de football endeuillée, une bombe explose sous une tribune. L'attentat terroriste semble évident et Carol est furieuse de devoir céder l'enquête à l'UAT, ces ''loubards, des quasi-sociopathes jouant les bons Samaritains''. L'empoisonneur et le poseur de bombe sont dans le collimateur de sa brigade et Tony Hill est prêt à collaborer à l'enquête, même s'il est cloué sur un lit d'hôpital, attaqué à la hache par un patient du service psychiatrique pour lequel il travaille. Certes, il est immobilisé, certes, les visites de sa mère le mettent sur les nerfs, mais ses capacités intellectuelles sont intactes.

Cinquième opus des enquêtes du duo Carol Jordan / Tony Hill, Sous les mains sanglantes est l'un des meilleures tomes de la série, même si la policière ne s'y montre pas toujours sous son meilleur jour, persuadée qu'elle est d'être la seule, avec sa brigade, à pouvoir résoudre toutes les affaires. Cependant les deux enquêtes sont intéressantes et Val McDermid multiplie suffisamment les fausses pistes pour tenir son lecteur en haleine sans l'égarer. le rythme est sec, nerveux, plus trépidant qu'habituellement. Les personnages secondaires ne sont pas négligés même si le couple-phare tient la vedette. Tony Hill est diminué physiquement, mais il souffre surtout d'avoir besoin d'aide. le loup solitaire doit solliciter sa seule amie s'il veut écourter son séjour à l'hôpital et, compte tenu de sa pudeur, ce n'est pas une mince affaire. La présence de Vanessa, mère castratrice s'il en est, est un plus dans la connaissance de l'intimité de Tony. Il lui revient des souvenirs d'enfance traumatisants, ceux-là même qui ont construit sa personnalité et ont fait de lui ce profileur capable d'entrer dans la tête du pire des meurtriers. Et, il va en apprendre un peu plus sur le père dont jusqu'à présent il ignorait même le nom.
Vie privée et enquêtes se mêlent en un cocktail bien dosé pour un très bon moment de lecture.
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Première incursion pour moi dans l'oeuvre de cette auteure prolifique.
Pas de doute, Val McDermid sait planter un décor, faire vivre ses personnages et entretenir la tension.
Bienvenue dans la ville de Bradfield, so british, son hôpital, son stade de foot, son commissariat…
Les intrigues se succèdent, les pistes s'accumulent et les nerfs de nos personnages sont mis à rude épreuve. Les nôtres aussi au passage…
Si j'ai parfois été un peu perdue entre les membres de la brigade, j'ai été intriguée par ce « couple » atypique, joliment névrosé, formé par L'inspecteur Carol Jordan et le profileur Tony Hill. Peut-être pour moi l'énigme la plus captivante.


À noter que Val McDermid exploite ici un univers déjà mis en place lors de précédents opus, mais cela ne m'a pas dérangée dans ma lecture.

Challenge Muli-défis 2018
Challenge Plumes féminines 2018
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Où l'on retrouve deux héros récurrents: Carol, enquêtrice et chef d'une équipe d'élite ainsi que Tony, profileur. Quelques allusions au passé des personnages ne nuisent pas à la compréhension de l'intrigue, dans mon cas cela a plutôt été un argument pour chercher à en savoir un peu plus à leur sujet et remonter dans le temps par mes lectures ultérieures.
Ici Carol est épaulée par un Tony Hill bien mal en point, cloué sur un lit d'hôpital quasiment tout le roman pour cause d'une sombre rencontre avec une hache. La mère de Tony fait sa première apparition, personnage bien toxique qui apporte une dynamique assez réjouissante à l'histoire, et qui permet à la relation de nos deux personnages de ne pas tourner en rond. Bancale elle est, bancale elle doit rester sous peine de tomber dans la plus banale des histoires.
Alors que Tony lutte avec des médicaments lui permettant de juguler la douleur mais émoussant sensiblement son sens du profilage, Carol doit faire face à la mort plus ou moins suspecte d'un footballeur superstar. C'est Tony, grâce à ses talents et malgré son état, qui découvrira d'autres morts pouvant bien rappeler celle du footballeur.
J'aime beaucoup le contexte très personnel, construit de roman en roman par l'auteur, qui s'appuie sur les relations tissées entre les personnages ; notamment Carol avec son équipe, Tony avec sa génitrice toxique. Et dans Sous les mains sanglantes, si l'enquête reste honnête, elle est suffisamment originale pour emporter mon adhésion.
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Ce livre marque ma deuxième lecture d'un roman de Val Mc Dermid, après Quatre garçons dans la nuit. Une différence de taille apparaît cependant : Sous les mains sanglantes fait partie d'une série, il s'agit de la cinquième enquête mettant en scène le duo Carol Jordan (inspecteur principal)/Tony Hill (psychologue et profileur). Prendre une série en cours de route ne m'a jamais dérangé, surtout que Val McDermid distille suffisamment d'éléments de leur passé commun pour donner de l'épaisseur aux personnages, sans que jamais ses allusions soient obscures au point que l'on se dise "flûte ! j'ai dû rater quelques chose".
Gageure supplémentaire : l'auteur aime nous lancer sur une fausse piste. En effet, en découvrant les premières pages, et l'acte héroïque de Tony, j'avais en tête de nombreux clichés sur la folie et l'influence des éléments extérieurs et je pensais qu'elles prendraient place dans l'action. de folie, il en sera bien question, mais pas du tout comme je m'y attendais. Même l'immobilisation de Tony, qui fait irrésistiblement penser à Jeff, le héros de Fenêtre sur cour, sera exploitée de manière très particulière : Tony ne sera pas un héros passif, obligé de sans cesse déléguer.
Si je compare ce roman à un film, c'est parce que son efficacité fait immédiatement penser à une adaptation possible à la télévision (ce qui a d'ailleurs été réalisé : Tony et Carol furent les héros pendant six ans d'une série télévisée outre-Atlantique). La narration, découpée en journée, alterne deux points de vue principaux, l'équipe des enquêteurs d'un côté, Youssef Aziz de l'autre, et j'ai bien sûr tenté de créer des liens entre ses deux récits parallèles et linéaires, en m'appuyant sur des indices, et tourné les pages rapidement, tant j'avais envie d'en savoir plus.
Carol et Tony ? Toujours par opposition avec d'autres couples d'enquêteurs célèbres, ils vivent ensemble (ils partagent le même appartement et la garde du chat, très régulièrement nourri ou autorisé à chasser de petits rongeurs – vous ne pensez tout de même pas que j'aurai passé Nelson sous silence ?) mais nous savons qu'une histoire d'amour est difficilement possible entre ces deux êtres aux blessures visibles par eux seuls.
Autre manière de se démarquer des lieux communs policiers : cette équipe qui n'en est pas vraiment une. La plupart des membres jouent les francs-tireurs (et tant pis pour les risques qu'ils prennent) ou passent outre les volontés de leur chef pour obéir à Tony – d'où des scènes mémorables qui font dire à Carol que Tony est bien heureux d'être à l'hôpital (pas parce qu'il évite ainsi une belle dispute, non, parce qu'il pourra être soigné immédiatement). le point commun entre les membres de l'équipe ? Une vie sentimentale hors-norme, mis à part Kévin, marié et père de famille et qui ne leur pose pas de problème : même les lesbiennes ont des problèmes de couples, et la petite génie de l'informatique a une façon très « moderne » d'envisager une soirée d'amour.
Peu importe leur volonté de faire cavalier seul (très utile finalement quand une unité anti-terroriste entière vous retire une de vos enquêtes juste sous votre nez), les meurtres qu'ils ont à résoudre sont à la fois modernes et classiques. Moderne, l'attentat au stade municipal rappelle notre crainte du terrorisme et la peur de l'autre. Il montre aussi le poids des préjugés, et comment il est nécessaire aux enquêteurs de s'en défaire. Classiques, les empoisonnements rappellent les intrigues des romans d'Agatha Christie, entraînant proximité et éloignement de la victime. Tous deux entraînent une planification implacable, qui fait froid dans le dos, rétrospectivement.
Sous les mains sanglantes est un roman policier que je vous conseille chaudement.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Une nouvelle enquête de Carol Jordan et Tony Hill, moins noire que les précédentes. Un footballeur célèbre meurt empoisonné, le début d'une série de plusieurs cas. Tony Hill, qui a subi une attaque d'un de ses patients, manoeuvre depuis son lit d'hôpital aidé par les comptes-rendus quotidiens de Carol. En parallèle, un attentat a lieu dans un stade. Un suspense très agréable.
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Je venais juste de terminer « A Darker Domain » (Sans laisser de traces) lorsque j'ai commencé « Sous les mains sanglantes ». J'avais dit dans ma critique – et je le confirme - que les romans de Val McDermid que je préférais, c'était les enquêtes de Carol Jordan et Tony Hill. Elle, inspecteur principal de la Brigade des Enquêtes Majeures (hum, ça sent la traduction littérale,non ?), connue pour son efficacité mais ayant souvent noyé ses soucis et angoisses dans l'alcool. Lui, médecin psychiatre dans un hôpital de haute sécurité, profileur (encore un anglicisme), qui l'aide dans ses enquêtes ; un personnage étrange, très cérébral, excellent dans son domaine de compétence, mais qui a tout du cordonnier (à savoir le plus mal chaussé) car il a une relation très difficile avec sa mère, a été élevé sans père, et est incapable d'établir une relation solide avec une femme. Carol et Tony sont amis, hésitant à devenir amants.
Ce « thriller » fait alterner les faits, l'enquête, et une étude des relations entre Carol et Tony, entre Carol et son équipe de police, subalternes aussi bien que supérieurs, entre Tony et Paula, membre de l'équipe policière (ce qui renvoie à une précédente affaire).
Tous les profils se retrouvent dans cette équipe : des femmes, des hommes, des cracks chacun dans leur domaine de compétence, des bourreaux de travail, à l'esprit vif, des blancs, des gens de couleur, deux homosexuelles, un opportuniste ambitieux, bref un microcosme de la société, je suppose. Ce qui prédomine malgré les différences, c'est l'esprit d'équipe.
Cette histoire écrite en 2007 se déroule sur fond de terrorisme en Grand –Bretagne. On y voit, entre autres, l'amalgame fait entre étrangers non-blancs ,musulmans et terroristes (page 372 « harcèlement de tout individu ayant le malheur d'être jeune, mâle et musulman »).
Un attentat se produit dans un stade de football alors que Carol mène une enquête sur la mort par empoisonnement d'une vedette du football. le cerveau du lecteur se met en action pour essayer de trouver le lien entre les deux car comment peut-il en être autrement ?
Le style de l'auteure est incisif, dynamique – on ne voit pas défiler les 500 pages-, ponctué d'humour (Tony a un petit côté Mr. Bean) et de relations personnelles au sein de l'équipe qui mène l'enquête afin de faire tomber un peu la tension.
Quelques clichés (peut-être ??) sur les liens entre la police locale (qui enquête sur l'empoisonnement) et l'Unité Anti-terroriste à la Rambo, qui rappellent les antagonismes entre police locale et FBI Outre-Atlantique (dans les films en tout cas).
Il n'est pas étonnant que cette série d'enquêtes ait été adaptée à la télévision et ait connu un grand succès malgré sa noirceur. « Sous les mains sanglantes » est relativement sobre de ce point de vue-là.
Ce qui a particulièrement accroché mon attention, ce sont les raisonnements de Tony Hill, comment il décortique les faits pour établir le portrait du criminel : ses motivations, son mode opératoire, le cadre de ses actes… rien n'est anodin, tout a un sens, même si celui-ci paraît farfelu aux enquêteurs. C'est un puzzle à reconstituer, tout comme l'enquête policière. Je vous en conseille la lecture.
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Un des meilleurs de la série !
Aucun temps mort contrairement à la plupart des tomes des enquêtes de Carol Jordan et Tony Hill.
De rebondissements en rebondissements ont découvre seulement à la fin ce qui semble être (en partie) une adaptation très moderne d'une oeuvre d'Agatha Christie. Aussi bien ficelé !
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Le footballeur vedette d'une équipe locale est hospitalisé en raison d'une dégradation de son état général. Puis, son état s'empirant, il décède et l'équipe médicale après investigation, se rend compte qu'il a été empoisonné.
Une deuxième victime prend la suite et il s'avère qu'elle a aussi été empoisonnée. Pourtant, aucun lien ne semble les relier.
Carol, policière, doit mener son enquête avec l'aide de son équipe éclectique.
Parallèlement à ces présumés meurtres, un jeune indo-pakistanais prépare une bombe en vue d'aller la poser dans le stade dans lequel jouait la première victime.
Ces crimes ont-ils un lien ? le jeune poseur de bombe a-t-il un point commun avec ces deux victimes ?
L'enquête sera menée par Carol et ses acolytes, lesquels bénéficieront de l'aide apportée par Tony Hill, profiler et ami de Carol.


J'ai trouvé ce roman policier simple, facile à lire, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable. En revanche, un gros point positif : la vérité est dévoilée très tardivement.
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Avec Sous les mains sanglantes, 5ème de la série, Val McDermid nous convie dans un vrai roman à suspense, le plus prenant depuis le chant des sirènes pour qui les lit dans l'ordre.
Carol Jordan et son équipe se retrouvent très occupées entre meurtres par empoisonnement et attentat, fils conducteurs de cette histoire policière classique, mais si passionnante et si vivante, qu'il est difficile de lâcher en cours de lecture car le suspense domine.
La partie hôpital dans laquelle Tony Hill fait l'expérience de la douleur et de l'impotence fonctionnelle, reflet probable du vécu de l'auteur, nous est décrite avec réalisme mais toujours avec un zeste d'humour comme pour exorciser les souffrances et les frustrations que cette situation entraine.
Des personnages attachants, les sujets abordés, l'enquête et ses rebondissements, les dialogues, le tout dans un style efficace pour nous tenir en haleine, font de ce récit un excellent moment de détente et d'évasion.
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