Blackwater, tome 2 : La digue

A nouveau, je ressors quelque peu mitigé de ma lecture de Blackwater. Si ce tome deux relève le niveau sur certains points qui péchaient dans le premier, il demeure tout de même un livre franchement moyen.

Tout d'abord, Michael Mcdowell prend enfin le temps de donner un peu de corps à ses personnages. Sister, en premier lieu, qui décide enfin de s'affirmer et de prendre en main sa vie, Queenie l'insupportable belle-soeur de James qui vient créer un peu de remue-ménage... En plus d'approfondir légèrement certains personnages, et d'en amener de nouveaux, cet épisode a également le mérite de décentrer légèrement l'intrigue jusque-là uniquement focalisée sur Elinor. Quelques rares passages trouvent grâce à mes yeux comme (attention spoiler) le démembrement du petit John-Robert, réussi par son côté graphique et sans concession.
Mais malgré ces petites améliorations, l'impression que m'a laissé ce tome deux est un long tunnel d'évènements attendus, assez peu intéressants et mis bout-à-bout sans grande cohérence ou subtilité. Encore une fois, je regrette le manque de conséquence des quelques très rares interludes fantastiques sur le reste de l'histoire : Zaddie voit littéralement la fille d'Elinor se transformer en petite créature de rivière abominable, sans que cela ne soit re-évoqué une seule fois par la suite. Ces moments fantastiques viennent finalement habiller de manière maladroite et un peu forcée ce récit banal, tels une très jolie cravate sur un vieux pyjama.

Le style d'écriture reste plat, sans figure de style cherchant à tout prix une rapidité et une efficacité, donnant un goût à Blackwater de série télé moyenne qu'on regarde sans déplaisir, mais sans saveur particulière. le dernier chapitre laisse tout de même entrevoir une évolution horrifique qui serait vraiment la bienvenue pour redonner un coup de fouet à cette histoire qui peine à trouver mon intérêt jusqu'ici.

Ayant plutôt bien aimé le premier tome de la série et ayant le second sous la main, j'ai décidé d'entamer la lecture de celui-ci, j'avais lu qu'un énorme rebondissement finissait le premier, je n'ai pas tout à fait le même avis dessus mais passons.

J'ai donc entamé la lecture de la digue sur cette énorme cliff hanger ( c'est faux pour ma part), je dois avouer être dubitative sur ce second opus, alors cela se lit toujours aussi bien. Cela est dû aux 250 pages du récit et je dois avouer que côté action on est bien loin des blockbusters.

Nous assistons donc à la construction d'une digue tout au long du récit, cela aurai pu être intéressant mais cela est surtout longuet.

Nous suivons aussi nos familles comme le clan Caskey, avec ses mariages, ses naissances.

Un petit côté mystique sur certaines actions qui relève pour moi un peu le côté suspens du récit autour de certains personnages.

Je ne suis pas certaines que si ce roman n'avait pas été édité en tant que roman feuilleton et avec ses magnifiques couvertures il aurai autant fait parler de lui.

Alors que le premier tome m'avait plu, cette suite m'a profondément ennuyé ! On oublie le fantastique et l'horreur pour se plonger dans les conflits familiaux des Caskey... C'est long, pénible et sans grand intérêt. Je m'arrête là pour cette saga.
Dommage, mais j'ai encore l'impression que le marketing a surpassé la qualité littéraire de ce récit.

Nous continuons notre route avec la famille Caskey.

Comme pour le premier, ce second tome se lit très rapidement. Je suis toujours mitigée quand a mon ressenti sur cette saga.

Ce n'est pas un mauvais roman, mais il me manque toujours quelque chose.
Certains personnages sont trop effacés, d'autres sont horripilants (mais vraiment beaucoup), d'autres encore sont un peu plus mis en avant.

Je lirais le t.3, parce que la fin du t.2 donne envie de continuer. Je place quelques espoirs sur la suite (bien que l'on met prévenu que la suite serait du même acabit)

La suite au prochain épisode !

Critique des tomes 1 et 2 :

Après avoir repéré les magnifiques couvertures de la série "Blackwater" en librairie, j'ai constaté qu'elles ornaient également une grande majorité de pages de chroniques littéraires. J'ai donc cédé à mon impulsion première qui ne s'appuyait que sur l'étrange esthétique de ces ouvrages et j'en ai acheté les deux premiers tomes, "La Crue" et "La Digue".

L'intrigue est simple : au début des années 1920, une crue ravage Perdido et les scieries qui font tourner son économie. Quelques jours après l'évacuation des habitants, Oscar Caskey, le fils d'une riche famille locale, découvre la jeune Elinor Dammert dans les décombres. Dès lors, des événements étranges vont se succéder dans cette petite ville de l'Alabama.

Si ce portrait de l'Amérique des années 1920 est intéressant car Michael McDowell met en scène les écarts de conditions entre population blanche et population de couleur, les superstitions locales, l'émancipation des femmes les guerres de pouvoir au sein des familles…je regrette énormément le manque de profondeur des personnages, peut être à l'exception de la petite Frances Caskey à la fin du tome 2. L'auteur le dit lui-même, il écrit pour que les lecteurs passent « un bon moment sans avoir à lutter. » de ce point de vue-là, mission accomplie : "Blackwater" se lit tout seul ! Mais à force de simplifier, on risque de se retrouver sans substance ; voyons si la suite sera plus convaincante.
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Second volet de la saga familiale des Caskey.
Michael McDowell a construit ce tome sur la même base que le premier : il endort notre vigilance sur les deux tiers de l'histoire pour nous réveiller à coup d'horreur.
Je n'accepterai pas ce procédé 3 fois d'affilé.

La construction de la Digue et le quotidien des ouvriers devient la nouvelle toile de fond de ce volume. À Perdido, on aime jouer dans la boue et dans l'eau, surtout Élinor, qui pose silencieusement des jalons dans le coeur des membres de la famille Caskey, dans le seul but inavoué de récupérer « son » territoire. Il faut admettre qu'elle est prête à tous les sacrifices pour cela. On nage avec lenteur au milieu des mielleux, des hypocrites et des tyrans. Soit cela nous amuse, soit cela nous ennuie !

La fin appelle notre curiosité vers le tome 3, qu'avec chance, j'ai un peu plus apprécié.

Plutôt déçu par ce livre dont j'attendais beaucoup vu les pépites que sortent habituellement les Éditions Toussaint L'ouverture. L'histoire pour moi ne méritait qu' un seul volume et je précise que je n'ai lu que les 3 premiers tômes. Saga d'une riche famille de propriétaires dans une petite ville que la venue d'une mystérieuse étrangère va chambouler. le danger viendra aussi des crues de la rivière. Et si les deux étaient liés ? Avec une pointe de surnaturel, "Blackwater" livre un récit bien construit mais qui n'a pas su m'accrocher.

Une série dont je ne sais que penser.

La place laissée au fantastique est quasiment inexistante, mais, je l'espère, sera davantage approfondie dans les prochains tomes.

La guéguerre dans la famille Caskey prend toute la place et n'est pas si intéressante que cela de mon point de vue, le problème étant Mary-Love qui souhaite dominer tout le monde, quitte à écraser les membres de sa famille...