AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 4841 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Aussitôt dévoré le tome 1 du feuilleton Blackwater en mode goinfre que le deuxième fut avalé, tout aussi addictivement.
Comme le titre l'indique, l'intrigue est cette fois construite autour de l'édification d'une digue censée protéger la ville de Perdido des crues ravageuses. Michael McDowell intègre de nouveaux personnages dans la galaxie Cuskey qui vont venir perturber ou renforcer la guerre entre la matriarche Mary-Love et sa belle-fille Ellinor. J'ai particulièrement apprécié le personnage de la pauvre Queenie … D'autres personnages de la famille Cuskey, peut exploité dans le premier tome sont également mis en avant de belle manière, comme Sister, la fille de Mary-Love, qui révèle son jeu avec brio.

Pour le reste, j'ai regretté qu'Ellinor soit un peu retrait. Plus mystérieuse que jamais, chacune de ses apparitions électrise mais l'auteur fait le choix de faire mariner son lecteur. Et lorsque le surnaturel jaillit, dans une seule scène ( chapitre « La Première pierre » ), cette fois, waouah, l'effet de sa violente crudité est maximal et rompt le ronron répétitif des affrontements ( un peu longuets ) entre Mary-Love, Ellinor et Sister.

Et puis, il y a ce dernier chapitre aux dernières pages absolument magistrales. Stephen King, maitre en la description des terreurs enfantines, auraient pu les écrire avec son art à faire surgir l'horreur d'un environnement quotidien et banal :

« En cas de pluie, elle s'installait sous le porche, sur la chaise la plus proche des marches afin qu'au moindre bruit suspect provenant de l'intérieur elle puisse s'enfuir dans la cour. En ces pénibles occasions, Frances ne se risquait surtout pas à tourner la tête pour regarder les fenêtres du grand salon, par crainte de ce qui pourrait lui rendre son regard. Aux yeux de la petite, la maison était une tête gigantesque, et elle, un juteux morceau de viande idéalement tombé dans sa bouche béante. le porche de devant figurait cette bouche au large sourire, la balustrade blanche en constituait les dents du bas, la frise en bois qui la surplombait les dents du haut, et la grosse chaise osier sur laquelle elle était assise, sa grosse langue verte. Frances attendait, se demandant à quel moment les mâchoires se refermeraient sur leur proie. »

Le tome 3 à paraître le 5 mai s'intitule La Maison, justement … J'y serai !
Commenter  J’apprécie          1287
Quiii c'est qui a oublié de vous raconter la suite des aventures d'Elinor ? C'est Oneeeee… Allez hop, prenons les rames et souquons ferme, je vous ramène à Perdido pour la sortie du second épisode de cette saga familiale inédite, qui flirte toujours avec le fantasy sans s'en revendiquer vraiment. La plume fluide nous replonge aisément et avec plaisir dans le bain de cette rivière aux eaux sombres. Alors replongeons vite, et sans se mouiller la nuque, parce que « je suis en retard, je suis en retard ! » pour vous donner mon avis, toutes mes excuses. L'avantage c'est que ce tome venant désormais de sortir, vous n'aurez pas à attendre si vous souhaitez vous le procurer !


Nous sommes en 1922. La dernière crue dévastatrice du tome 1 avait charrié une nouvelle arrivante, drôle de sirène aux cheveux ocres dont le doux babil embobinait tous les mâles du village, et agaçait prodigieusement la plupart des femmes qui, avant son arrivée, s'y entendaient pour diriger leurs hommes.


Pour éviter de futures crues, les habitants décident donc cette fois de faire construire une digue. Mais volonté de fer dans une apparence de velours, la nouvelle Elinor y est farouchement opposée, à un point qui fait, une nouvelle fois, s'interroger le lecteur sur ses motivations, et surtout sur la nature exacte de cette créature, aussi charmante que diabolique. Si elle a rapidement trouvé sa place dans la communauté en ravissant l'un de ses hommes, qu'elle manipule pour arriver à ses fins, d'autres femmes persistent à vouloir lui mettre des bâtons dans les roues.


Et tandis qu'un étrange brouillard recouvre la ville, et que des centaines d'ouvriers affluent des alentours, investissant la ville le temps de l'immense chantier, des enfants naissent, d'autres disparaissent, des couples se forment, des femmes voudraient partir, d'autres s'incrustent, des amitiés se forgent, intéressées ; et des manigances se trament, dans le secret des grandes maisons bourgeoises où les domestiques continuent de perpétrer les rumeurs…


« Aucune maison est jamais vide. Y'a toujours que'que chose qui s'installe. Faut juste faire attention que c'est bien des gens qui l'font en premier. »


Le petit rappel des faits en début d'opus permet de se remémorer rapidement le tome 1. le format est parfait pour l'emmener partout avec soi, même si l'on a une furieuse envie de conserver intacte ces couvertures de collection : Leurs reliefs et leurs dorures animent une fresque de symboles représentant les temps forts de l'histoire. On trouve beaucoup de beaux livres aux éditions Monsieur Toussaint Louverture, que je remercie pour cette lecture.


J'ai lu les 250 pages en une soirée, ça m'a parfaitement vidé la tête en rentrant du boulot. Si l'aspect fantastique semblait mis de côté au début de cet opus, les personnages, masculins surtout, prennent un peu d'épaisseur et ça réveille l'histoire. Dans la lignée du premier tome (La crue), cette histoire se déroule aisément et sans déplaisir même si, je l'avoue, j'attends encore cette petite dose de piquant supplémentaire pour être vraiment accro. On veut pourtant savoir où tout cela mène, et l'on attend maintenant la troisième dose après cette piqûre de rappel. Parce que digue ou pas, « dans l'épique saga de la famille Caskey, les rivières suivent leur cours »…!
Lien : https://www.youtube.com/watc..
Commenter  J’apprécie          6638
Michael McDowell met dans ce tome II Sister Caskey au coeur de l'intrigue. Celle qu'on soupçonnait depuis le tome I de ne pas être qu'une potiche sous le joug de sa mère, se révèle plus maligne et déterminée qu'attendu. Il faut dire que Sister a été l'école Mary-Love et va jouer en terrain connu : l'emprise et les manipulations psychologiques n'ont plus de secret pour elle. Sister ne reculera devant aucun sacrifice, à commercer par celui d'un poulet pour faire tomber Early Haskew, l'ingénieur chargé de construire la digue, dans ses filets dans l'espoir de fuir à jamais sa mère et Perdido.
Queenie, la soeur de Genevieve, et ses deux insupportables gamins mal élevés, accompagnés de Carl Strickland, son mari, vont se charger de mettre un peu d'animation dans ce petit monde. Il faut dire que le monsieur a plus d'un atout en poche ; alcoolique, ancien taulard, brutal, grossier, fainéant, profiteur, …
Méfiez-vous également des apparences concernant ce tome II, qui semble se trainer un peu en longueur, car la fin sera horrifique, annonciatrice de changements irrémédiables dans la géographie de Perdido. Car si la digue modifie irrémédiablement l'équilibre entre la ville, la nature et les hommes, elle va également bouleverser profondément le Clan Caskey, au point qu'un nouveau sacrifice sera réalisé, humain celui-là …
Ah, vous avez entendu ce bruit, ce craquement ? On dirait qu'il vient de la petite penderie dans la chambre d'amis. A suivre …
Commenter  J’apprécie          550
Tant que je suis lancée, j'embraye directement sur la critique du tome 2, en plus je n'ai pas besoin de me lever tôt demain, merci le virus (dont je me serai bien passée, quand même...).
Une couverture toujours aussi exquise, cette fois dans les tons brun , gris et or, avec des gravures en relief reprenant des éléments de l'histoire, notamment ce coeur percé de flèches. Si vous avez l'occasion de tenir ces superbes livres dans vos mains, je vous invite à en observer chaque détail, ça en vaut la peine, ne serait-ce que pour la reconnaissance du travail fourni par Pedro Oyarbide et l'éditeur (Monsieur Toussaint Louverture).
Un petit résumé nous remet en mémoire les grandes lignes du premier opus, et dans chaque tome une généalogie permet de repérer les liens entre les principaux personnages. On a également droit à un plan de la ville de Perdido, ce qui permet de mieux "visualiser" les lieux où se déroulent les différentes péripéties.
Sans vouloir déflorer, pour ceux qui n'ont pas encore lu le tome 1, on peut révéler que ça bouge dans la famille Caskey : déménagements, mariages, naissances, retour au bercail de Genevieve la femme de James (beau-frère de Mary-Love, la douairière que tout le monde craint). On n'avait que vaguement entendu parler d'elle précédemment, elle jouera momentanément un rôle plus important, ainsi que sa soeur Queenie. Sister, fille de Mary-Love et soeur d'Oscar, va également se démarquer en prenant vaillamment son indépendance, elle m'a fait plaisir parce que dans le premier tome j'avais vraiment envie de lui botter les fesses. Par contre Oscar, qui a épousé Elinor, la mystérieuse inconnue apparue après la crue, est toujours sous emprise, malgré les patients efforts de sa femme pour le pousser à devenir indépendant de sa mère, au moins financièrement puisque c'est lui qui bâtit la fortune familiale par son investissement dans la scierie.
Autour de ces intrigues familiales, le grand sujet du tome deux est la construction d'une digue pour protéger Perdido d'une nouvelle crue des deux rivières qui y coulent. On s'en serait douté, puisque c'est justement le titre du livre "La digue". Bref, la municipalité a voté d'importants crédits pour cet ouvrage, et de nombreux ouvriers vont être embauchés, avec à leur tête un jeune ingénieur, Early Haskew. Si je le mentionne, c'est parce qu'il ne se contentera pas de superviser la construction, il va également s'immiscer dans la vie des Caskey. Et s'attirer la haine d'Elinor qui ne souhaite qu'une chose : qu'on fiche la paix à ses chères rivières, avec lesquelles elle entretient un lien si étroit. Bien sûr, la digue, elle n'en veut pas, et ne se privera pas de le faire savoir. Elle est toujours aussi droite dans ses bottes, et ne recule devant aucun obstacle pour faire valoir sa position, ce qui l'entraîne parfois à quelques excès...
L'histoire continue à me passionner, avec ces petites touches de fantastique ici et là, mais pas trop, juste de quoi intriguer. Je suppose que ce côté mystérieux va s'amplifier par la suite, enfin j'espère. On découvre un peu plus les dessous de l'économie de cette petite ville (imaginaire, mais qui aurait très bien pu exister) au début des années 20, en Alabama. On comprendra comment les trois "grandes familles" ont bâti leur patrimoine, et risquent à présent de tout perdre faute d'avoir choisi la bonne stratégie. Les domestiques noirs sont toujours bien présents, notamment certains enfants qui servent de compagnons de jeux aux petits blancs pendant que leurs pères et mères sont chauffeur ou cuisinière pour les parents. On fera connaissance d'un jeune garçon "différent", handicapé mental harcelé par ses pairs, hé oui, ce genre de problème n'épargne aucune couche de la société ni aucune époque. Cette histoire est très riche, elle fourmille de détails, mais on ne s'y perd jamais, la langue est claire et l'écriture limpide, pas comme l'eau de la Blackwater, qui elle cache bien des secrets...
J'ai toujours quelques frustrations par rapport à l'un ou l'autre des personnages que je souhaiterais plus développés, mais patience, cela viendra peut-être dans le prochain tome ?
je suis vraiment ravie d'avoir reçu ces deux tomes, merci encore à Babelio et à l'éditeur.
Commenter  J’apprécie          5437
La ville se remet de la terrible crue et Mary-Love est déterminée à faire construire des digues pour éviter qu'elle se reproduise. le fait que sa belle-fille Elinor s'y oppose ne fait que la conforter dans cette détermination. La rivalité entre les deux femmes est toujours aussi vive et prend de nouvelles voies et de nouveaux moyens. le conseil municipal fait venir un ingénieur, Early Haskew, pour concevoir les digues. ● L'affrontement entre les clans, les manigances des uns et des autres, tout cela est passionnant à suivre. Un nouveau personnage apparaît : Queenie (et ses deux enfants insupportables), la soeur de Geneviève qui fut la femme de James – c'est un personnage haut en couleur ! Si l'on a aimé le premier tome, alors on ne peut qu'aimer le deuxième et avoir envie de lire la suite, comme je m'apprête à le faire ! L'auteur sait à la perfection ménager son suspens, le principal nous est encore et toujours caché, sans qu'on ait jamais l'impression que le narrateur parle pour ne rien dire. C'est vraiment de la très bonne et addictive littérature populaire.
Commenter  J’apprécie          450
Comme tout Perdido, j'ai été frappée du tour pris par le bras de fer entre Mary-Love et Elinor. Leur affrontement se cristallise autour de la digue en construction. Et tous les coups semblent permis : pressions financières, alliances stratégiques, sacrifice, tentatives de déstabilisation psychologique ou de mobilisation de l'opinion publique…

Les équilibres au sein du clan évoluent au gré des mariages, des naissances et du retour de certains personnages. Concentré essentiellement sur ces tectoniques, Michael McDowell nous laisse mariner en eaux troubles quant aux desseins d'Elinor : mais que mijote-t-elle ? Cherche-t-elle la fortune, le pouvoir ? On pourrait le penser vu son intérêt pour les affaires. Mais elle pourrait tout aussi bien être une sorte de génie maléfique, d'esprit vengeur de la nature, déterminé à exiger le prix de ce que les entrepreneurs comme les Caskey lui arrachent. Mary-Love, elle, incarne le pouvoir, l'argent, le capitalisme (et le snobisme et le racisme par la même occasion). Mon avis global sur cette série dépendra de façon cruciale de ce que les prochains tomes nous révèleront de la nature et des motivations de son énigmatique belle-fille. On se demande bien aussi si la digue tiendra le coup et ce que la rivière déversera si ce n'est pas le cas…

En attendant, l'atmosphère de Perdido au seuil de la grande dépression m'a fait forte impression. La petite ville bruisse de potins et de projets, de rumeurs de faillites et de rêves contrariés par les aléas. J'ai particulièrement apprécié la description de la drôle d'ambiance qui y règne une fois la digue achevée.

« Tous prirent soudain conscience de cette digue qui les encerclait, et peut-être les applaudissements en fin de cérémonie manquèrent-ils de l'enthousiasme qu'ils avaient eu lorsqu'elle avait commencé. »

Mais ce qui fait la singularité de cette série (outre ses couvertures belles à tomber, photo via le lien ci-dessous), c'est la façon dont elle mêle les genres, dosant un soupçon d'humour noir (je pense au sacrifice d'un pauvre poulet !) et un registre surnaturel qui tire de plus en plus vers l'horrifique. Pour mieux nous intriguer.

Addictif !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
Commenter  J’apprécie          430
Bien installée sur ma méridienne j'ai dévoré le tome 2, La Digue.

Blackwater est une saga familiale ambitieuse comme je les aime, au style immersif et à la narration stimulante, promesse d'émotions fortes et des twists bien menés.
Ce n'est pas sans rappeler les grands feuilletons littéraires.

Les relations familiales belliqueuses sont loin de s'arranger.
Au contraire, même si la guerre n'est pas officiellement déclarée , chaque adversaire planifie sa stratégie dans le but de blesser profondément son ennemi.
Actes de rébellion, jeux de manipulation, vengeance, chacun se veut l'arbitre des questions morales qui les entourent.

Une brume invisible venant de la rivière propage plus clairement le côté fantastique. Les morts soudaines et les événements inexplicables s'accèlerent.
Des sentiments et des impressions obscures et intangibles s'installent autour de cette rivière qui est sans doute le personnage central de l'intrigue.
De nouvelles énigmes sont posées et on traîne encore quelques-unes restées sans réponse depuis le départ.

A travers ses nombreuses ellipses, Michael McDowell fait entendre le réel en travaillant les entrelacs, l'assemblage et la collision des situations.

L'une des grandes forces de cette saga, est sans doute le réalisme contrebalancé par le mystère et une matérialité teintée de fantastique, qui rend le lecteur incapable d'anticiper l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          360
Elinor attend un deuxième enfant. Les relations avec sa belle-mère sont restées tendues. Une nouvelle contrariété arrive : la municipalité de Perdido a décidé d'investir dans la construction d'une digue, pour protéger la ville d'une crue future, ce qui priverait Elinor de la vue sur sa chère rivière. Mary-Love invite l'ingénieur responsable du projet à séjourner chez elle. Elle n'avait cependant pas anticiper les bouleversements qui en résulteraient. La belle soeur de James fait irruption dans la vie de la famille Caskey.

Tout au long de cet épisode, alerté par ce que l'on a entrevu des pouvoirs d'Elinor, on craint pour tous les partisans du futur chantier. Si Elinor se résigne finalement, ce n'est pas sans conséquence. Les personnages confirment leurs forces et leurs faiblesses. Perdido évolue.

A ce stade, le lecteur est ferré, impossible d'envisager l'abandon de cette saga et d'ignorer la suite des aventures de la famille Caskey.

244 pages Monsieur Toussaint Louverture 22 avril 2022

Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          360
« Quand je serai morte, reprit-elle, avec ou sans digue, cette ville et tous ses habitants disparaîtront de la surface de la terre… »

La vie suit son cours à Perdido ; une 2e petite fille est arrivée chez Elinor et Oscar tandis que le retour à bonne fortune des scieries se fait attendre. Il ne pourra se faire qu'avec la garantie que plus aucune crue ne viendra détruire les outils de production et les stocks, accélérant de fait le projet de digue protectrice.

Early Haskew, jeune et prometteur ingénieur est chargé du chantier et loge – quasi contraint - chez Mary Love, la matriarche. Mais la jeune Sister s'en rapproche, voyant en lui un moyen de se faire épouser pour partir de chez elle et des griffes de sa mère.

À Perdido, tout le monde guette avec impatience l'avancée des travaux des trois digues qui protégeront demain la vallée ? Tout le monde sauf Elinor… « Personne ici ne connaît rien aux crues et aux rivières (…) La rivière ne les laissera pas faire (…) cette ville appartient à la rivière ».

Ce tome II de Blackwater de Michael McDowell – traduit par Yoko Lacour et Hélène Charrier – est assez conforme au premier et ne déçoit pas : rythme soutenu ; travail des personnages dont certains, secondaires, deviennent majeurs ; renforcement du mystère autour de Elinor sous le seul effet de quelques détails habilement distillés.

C'est bien écrit et particulièrement bien construit, ce qui me conduira sans hésiter vers le tome III. Mais en y espérant toujours davantage de noirceur dans un ensemble qui reste encore trop lisse à mon goût.
Commenter  J’apprécie          320
J'ai lu en moins de 48 heures ce deuxième tome de la série « Blackwater » de Michael McDowell. Il faut dire que pour l'instant je possède les quatre premiers tomes, et de plus avec leurs couvertures plus qu'originales, ils attirent le regard et l'attention.
D'ailleurs, arrêtons-nous un instant sur les couvertures de cette série éditée par Monsieur Toussaint Louverture. Chaque tome de la série est différent, et est petite oeuvre d'art. Recto et verso présentent de fort belles gravures. Franchement, j'aime beaucoup cette originalité, qui démarque cette collection.
Dans ce deuxième tome intitulé » « La digue », j'ai retrouvé avec plaisir les différents membres de la famille Caskey qui sont toujours implantés à Perdido en Alabama.
Apres la terrible crue de l'année passée, l'objectif de la ville est de construire une digue qui permettra d'éviter que cette catastrophes reproduise.
Les interactions entre les différents membres de la famille vont beaucoup être en lien avec ce projet d'envergure.
Un personnage se dégage de plus en plus pour ma part : il s'agit de la terrible matriarche Mary-Love dont l'animosité envers sa bru ne faiblit pas. Mais elle a en face d'elle une adversaire à sa mesure et il faut dire que les joutes des deux femmes sont à la hauteur de mes attentes. Tous les coups sont permis, et tout cela en maintenant aux yeux de tout le monde les apparences intactes.
Il y a toujours cette petite touche de fantastique qui pimente l'histoire, et pour l'instant, j'aime beaucoup.

Challenge Pavés 2022
Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge A travers l'Histoire 2022
Commenter  J’apprécie          300




Lecteurs (8370) Voir plus



Quiz Voir plus

Blackwater

La principale thématique de la saga est ...

le climat
le capitalisme
la ville de Blackwater
la famille

10 questions
36 lecteurs ont répondu
Thème : Blackwater - Intégrale de Michael McDowellCréer un quiz sur ce livre

{* *}