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4,16

sur 1293 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  


L'histoire se passe en Amérique, où nous suivons deux familles, l'une est pauvre et vit  dans un quartier assez sordide ; l'autre est riche et vit dans un quartier huppé. Les personnages fêtent la nouvelle année, 1882. Un journaliste, issu de la famille aisée, va lancer un enquête et des articles sur ce quartier, où la violence, la drogue et la protitution (entre autres méfaits), font partie du quotidien des gens qui y vivent, et notamment la famille Shanks. Celle-ci va jurer de se venger, et c'est cette vengeance qui fait la trame du roman.


Quoique très bien écrit et riche en détails, ce roman, à la couverture magnifique, ne m'a pas emballé. le début est assez lent à démarrer. L'ambiance est un peu glauque. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et à me passionner pour des personnages qui m'ont semblé très quelconques. J'avais lu la saga “Blackwatter”, et je m'attendais à autre chose. 


Je suis déçue de ma lecture, même si ce livre se lit bien, il manque quelques ingrédients pour qu'il suscite de l'intérêt, à mon goût.


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Depuis la saga des Blackwater, j'étais curieuse de me plonger dans un nouveau récit de monsieur McDowell. Surtout, je savourais d'avance le plaisir de découvrir l'objet que nous concocterait la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture. Car oui, ami-lecteur, dans un univers comme le nôtre où le numérique prend tant de place, un livre se doit de comporter plus que son contenu pour prendre place dans nos exigeantes bibliothèques.

Ces fameuses Aiguilles d'or, j'aurais dû et voulu les savourer en lecture commune avec Aquilon62, Berni_29, dannso, NicolaK, Patlancien, Yaena, ou encore 4bis. Hélas la vie réelle apprécie de mettre des bâtons de mes roues livresques et je me suis retrouvée à me plonger dans ce roman des mois après tout le monde. Des mois même, après l'avoir rangé sur une étagère, tout admirative de sa couverture sublime.

Bien entendu, en rencontrant les Shanks et les Stallworth avec tant de retard, je me demandais bien ce que je pourrais dire dans ma critique et qui n'aura pas déjà été énoncé… M'enfin, si j'offre mon avis sur mes lectures, ce n'est certes pas dans un désir de révolutionner le monde et je me suis donc contentée de plonger dans le New York contrasté du dix-neuvième siècle…

Les Aiguilles d'or, c'est avant tout la chronique familiale d'une vengeance. le récit se découpe en deux parties bien distinctes : la chute d'une famille par une autre puis sa contre-attaque minutieuse. le plus souvent, j'ai assisté à deux réactions face à ce récit : un emballement complet ou un plaisir mesuré qui qualifie le roman de divertissant et le classe dans les ouvrages vite oubliés. En vérité, après avoir suivi les Shanks et le Stallworth, je trouve que, finalement, l'oeuvre de monsieur McDowell pourrait se résumer facilement : un auteur qui aime et veut nous raconter une bonne histoire. Rien de plus et, surtout, rien de moins. C'est visuel, immersif, sombre et parfois sanglant. Ici, point de psychologie des personnages, point de moralité – douteuse ou non -, et la critique sociétale reste si discrète qu'elle n'est qu'anecdotique. Ce qui compte dans Les Aiguilles d'or – comme ce fut le cas dans Blackwater – c'est l'atmosphère, c'est l'histoire, c'est de nous sortir du présent pour un moment et de nous faire aimer cela. Vite oublié ? Possible, néanmoins les livres ont-ils tous vocation à changer notre vision du monde ou à nous bouleverser ? Pourquoi ne pas simplement profiter d'un bon conteur et d'un voyage hors de notre réalité ? En cela, le travail Michael McDowell atteint sa cible.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Il y a quelques mois , je me suis régalé à la lecture des 6 tomes de "Blackwater" .
Quand j'ai vu qu' un autre livre de Michael McDowell était paru
( toujours avec une superbe couverture ) , je n'ai pas hésité un instant et je me suis plongé dans "Les aiguilles d'or" .
Cette fois-ci , on ne suit pas une famille..... mais deux , qui vont s'affronter sans pitié .
Une histoire de vengeance , le combat du Bien contre le Mal , du Vice contre la Vertu , des beaux quartiers contre les rues sordides de New-York , de la justice contre le crime .
Cet affrontement , avec machinations , guets-apens et secrets dévoilés s 'étend
sur toute l'année 1882 .
J'ai été saisi par l'intrigue dès le début .
Au fil des pages , l' atmosphère se fait plus oppressante et l'intrigue sanglante .
Il y a du Dickens et du Paul Féval dans ce roman .
Je ne peux pas dire si " Tout est bien qui finit bien " mais ce que je peux dire ,
c'est que j'ai passé un excellent moment avec cette histoire écrite dans un style fluide , avec du rythme et sans aucune longueur !





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Comme beaucoup, j'ai découvert Michael McDowell avec la saga Blackwater que j'ai adoré. Alors lorsque Les aiguilles d'or ont été publié, je n'ai pas hésité à sauter dessus tout en sachant que cette histoire était complètement différente de Blackwater.
J'aime beaucoup le style d'écriture de McDowell, très fluide, facile et plaisante.
L'histoire est sympathique, bien ficelée... Oui mais voilà... Que retenir de cette histoire une fois le livre refermé, nous souviendrons-nous de cette histoire ?... Je ne pense pas...
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Aujourd'hui, je vous parle de « Les aiguilles d'or » de Michael Mc Dowell (l'auteur de l'énorme succès « Blackwater ») et c'est aux éditions Monsieur Toussaint Louverture. J'ai eu la chance de le recevoir dans le cadre d'une masse critique privilégiée de Babelio. La sortie est prévue le 6 octobre.
Je découvre donc à la fois la plume de Michael Mc Dowell (car je n'ai pas encore lu « Blackwater ») mais également sa carrière dont j'ignorais totalement les détails alors même qu'il a collaboré avec Tim Burton et qu'il a écrit des épisodes pour la série télévisée de George Romero « Histoires de l'autre monde .

« Les aiguilles d'or » nous embarque dans à New York en 1882 où vivent deux familles au fort caractère, que tout oppose. La famille Stallworth, dirigé par le Juge, vit dans les beaux quartiers [/et rêve de voir les républicains au pouvoir. Tous les moyens sont donc bons pour faire régner ce sentiment d'insécurité afin de prendre les rênes du pouvoir et de renverser les démocrates.] Face à eux, dans le quartier malfamé du « triangle noir » vit la famille Shanks . Cette famille a su survivre grâce à la débrouillardise et la combativité de Lena, la matriarche. Elle a su imposer son réseau criminel. Elle est donc une cible pour les Stallworth et Lena a un compte à régler avec le juge Stallworth.

Avant de voir où va mener ce désir de vengeance, l'auteur va vous emmener dans les rues (souvent malfamées) de New York dans lesquelles les prostituées font parties du décor, et où vous croiserez des faiseuses d'anges, des fumeries d'opium… Michael Mc Dowell s'atèle également à nous faire découvrir ce que fut la vie à cette époque en nous donnant beaucoup d'informations. Et puis, il y a ces inégalités sociales très marquées qui font que, épouser l'illégalité devient la seule issue possible pour survivre.

Mais ce que j'ai aimé par-dessus tout, c'est le rôle important qu'ont ces femmes dans cette histoire. Lena est un personnage marquant car elle est forte et déterminée et n'aura de cesse de vouloir arriver à ses fins. Même si elle est animée par son désir de vengeance, je l'ai trouvé bien plus fiable et droite (dans ses bottes) que le juge Stallworth et il ne fait pas bon être dans son collimateur.
Le combat que vont se mener les Stallworth et les Shanks est un combat à mort où tous les coups sont permis.
Après avoir réussi à appréhender les personnages après la première moitié du livre, j'ai trouvé la seconde moitié très aboutie et très prenante. Elle nous réserve d'ailleurs son lot de surprises s'agissant de la destinée tragique de certains protagonistes.

Au final, j'ai beaucoup aimé cet auteur (rigoureux) qui propose un univers bien diffèrent de ce que je lis habituellement.
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L'affrontement de deux familles à New-York à la fin du XIXème siècle :

La famille Stallworth est riche et influente au sein de la bonne société et elle s'est engagée dans l'anéantissement de la corruption et de la délinquance des bas quartiers de la ville. Elle est composée d'un juge (le père), d'un pasteur (le fils) et d'un avocat (le gendre).

La famille Shanks, quant à elle, est essentiellement composée de femmes prêtes à tout pour survivre et subvenir aux besoins de leur famille.

Leurs engagements respectifs les amènent à s'affronter de multiples façons pour servir leurs intérêts divers. Mais lesquels ? Qui y survivra ?

Une histoire qui m'a totalement happée tellement il y avait d'imbrication entre ces deux familles.

Le seul bémol est la lenteur des 130/150 premières pages. Je remercie d'ailleurs @mademoisellelit pour sa chronique qui prévient de ce cap à passer avant d'être embarqué dans l'intrigue.

Une lecture qui a frôlé le coup de coeur 🥰
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J'avais beaucoup aimé la sage Blackwater, dès que j'ai su qu'un autre livre de Michael McDowell sortait, je l'ai acheté.

Les Aiguilles d'Or ont tenu leur promesse et la couverture est toujours aussi belle. On quitte le monde surnaturel de Perdido pour suivre deux familles à New York en 1882. L'une est riche, l'autre vit grâce à la criminalité. Les riches vont vouloir détruire la famille de criminels qui sont l'exemple de la corruption, de la gangrène qui font du Triangle Noir, un lieu à éradiquer.

L'histoire commence tout en douceur. On apprend à connaître ces deux familles. L'une d'hommes – les riches -, l'autre de femmes – les criminelles. Pour des raisons politiques, le juge Stallworth avec son fils – un pasteur intégriste – et son beau-fils – un avocat avide de reconnaissance -, s'acharne contre ces femmes. La revanche de ces dernières va être terrible.

On a l'impression que Goliath – les hommes – vont écraser David - les femmes - et c'est ce qui fait que le début du livre se lit avec plaisir, mais connaissant l'auteur, on s'attend à plus.

Mais patience, avant de faire monter la pression, l'auteur veut mettre en place l'intrigue. Cela vaut le coup de patienter car ensuite, la situation s'inverse et c'est du grand Michael McDowell. L'ambiance devient petit à petit de plus en plus pesante, noire et horrible. La puissance et la capacité de nuisance de ces femmes est très bien décrite.

C'est incroyablement bien amené. Les pages se tournent toutes seules, on veut absolument savoir comment cela va se finir, même si on se doute de la fin.

Le style est fluide et les chapitres courts, ce livre écrit en 1980, féministe à souhait, se lit tout seul.

Si j'ai donc eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, j'ai dévoré le roman ensuite. J'attends les sorties des livres suivants de l'auteur avec impatience. le prochain, Katie, est annoncé pour avril.
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La lecture de Les Aiguilles d'Or m'a fait penser quasi tout le long à la série Peaky Blinders ! On se situe dans le même genre d'univers. Dans ce roman, Michael McDowell nous présente deux clans qui s'opposent : les Stallworth, une famille de riches politiciens qui souhaite marquer le coup en piégeant une famille de bandits. Et les Shanks, maîtres du larcin dans le Triangle Noir, quartier du crime. Ces familles sont issues de différents mondes qui semblent être très opposés. Mais sont liés par tout un tas de petits secrets...Tous les coups sont permis dans chaque clan pour discréditer l'autre. Ce qui vous offre une lecture pleine de rebondissement, à l'ambiance noire et glauque avec une galerie de portraits extrêmement bien dépeinte. Un bon moment en perspective !
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Dans la noirceur de New-York à la fin du 19ème siècle, deux familles socialement aux opposés vont se déchirer.

C'est la fracture entre les bourgeois et les très pauvres que Michael McDowell met en lumière dans cette histoire, la famille Stallworth veut éradiquer le "mal" qui sévit en ville et principalement dans un quartier du Triangle Noir. le patriarche est juge et veut montrer l'exemple en se prenant à la famille Shanks. C'est la confrontation entre deux univers que tout oppose, le patriarcat des beaux quartiers contre le matriarcat de la misère. Dans ce roman l'auteur ne prend pas de pincettes et il vaut mieux avoir le coeur bien accroché, aucun coup bas ne semble prohibé.

J'ai eu un peu de mal au début car je trouvais qu'il y avait beaucoup de personnages et je n'étais probablement suffisamment concentrée dans ma lecture (j'ai mis quasiment un mois pour le lire, j'ai frôlé la panne de lecture). La fin m'a vraiment tenue dans un suspense et sous pression. J'ai dévoré les dernières 100 pages quasiment d'une traite.

Il faut aussi souligner le travail sublime fait par la maison d'édition, l'objet livre en lui-même est sublime.
Lien : https://leblogmathildebouqui..
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Le Livre du Mois de Janvier 2024
Encore un bel objet livre des éditions Monsieur Toussaint Louverture mais pas que, le texte est bien à la hauteur de la couverture.
Un livre qui débute à la Saint-Sylvestre en 1882 à New York où une famille de nantis les Stallworth souffle le chaud et le froid et se met en tête de nettoyer le quartier du Triangle noir, siège de la pauvreté et de la délinquance. le juge, le pasteur, l'avocat et leurs femmes, dames aux bonnes oeuvres, se lancent dans la bataille secondé par un journal de presse locale.
Les deux mondes s'affrontent, mais les Shanks n'ont pas l'intention d'abandonner leur business lucratif et de céder le pas.
Au fil du récit, on s'apercevra que la frontière entre les blocs est poreuse, que tout n'est pas blanc ou noir.
Après Blackwater, encore une très belle histoire de vie.
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