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4,16

sur 1292 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avec ces livres, on est sur un vrai bel objet à la couverture travaillée. C'est peut être annodin pour certains, mais j'aime que le livre soit un bel objet!

Après Blackwater, on retrouve la plume de Michael Mc Dowell.

L'histoire se place à New York en 1882, nous faisant rencontrer 2 familles:
- l'une étant des hauts placés de la société (juge, avocat, pasteur,...) qui cherchent à détruire la vague politique démocrate en manipulant les médias.
- l'autre vivant de boulots "peu éthiques", dans un quartier assez pauvre de la ville.

Quand le patriarche, juge de la famille, se met en tête de voulour détruire ce quartier malfamé, il n'imagine pas encore qu'il aura à faire à une famille blessée prête à tout pour se venger!

J'ai beaucoup aimé cette lecture, retrouvant le côté sombre et l'univers particulier déjà présent dans Blackwater. Et en même temps, j'y ai trouvé le récit plus intéressant avec plus d'action.

Un livre qui a su m'emmener dans son univers pour mon plus grand plaisir!
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Une terrible et implacable histoire de vengeance. Plus court que Blackwater, un peu moins passionnant mais plus resserré, ce roman se lit d'une traite. Michael McDowell est décidément un maître pour construire une ambiance glauque et glaçante, dans laquelle se déroule cette histoire difficile à lâcher.
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Que puis-je dire de plus lorsque, pour une fois, je suis totalement en accord avec l'opinion générale ? Oui, ce livre est excellent et mérite ses louanges. D'ailleurs, il figure parmi mes lectures préférées du Pumpkin Autumn Challenge de cette année.

C'est devenu rare pour moi d'être aussi captivée par mes lectures, au point de visualiser l'histoire comme une série ou un film dans mon cinéma intérieur.

Quant à la couverture, elle est bien entendu magnifique ! La qualité et la texture du papier sont également très agréables au toucher, surtout pour ce format poche. le soin et la qualité apportés à l'objet sont indéniables.

Enfin, j'ai remarqué d'autres publications de Michael McDowell prévues pour l'année 2024 (et au-delà), ce qui me remplit de joie et d'impatience. J'espère par ailleurs que l'éditeur continuera à nous faire découvrir de nouveaux auteurs talentueux, dont dans des genres similaires car je pressens bien un petit péché mignon en devenir.
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Dallas, ton univers impitoya-a-bleuh. Dans ce roman, on n'est pas à Dallas, mais à New York, et la famille Ewing est ici la famille Stallworth qui s'oppose à la famille Shanks.

Pour lire ce roman et pour savoir qui est qui, l'arbre généalogique situé au début du livre ne suffit clairement pas. J'ai pris pas mal de notes pour savoir qui est qui et même avec, j'avoue avoir parfois été perdue.

Mais une fois commencé, ce roman ne m'a pas lâché. Les 2 familles que tout oppose ont des rancunes l'une envers l'autre : les Stallworth sont riches, en quête de popularité, de gloire et de pouvoir, et les Shanks, famille pauvre et vivent de diverses activités criminelles, dans un quartier mal fâmé, le Triangle noir. Ce quartier que tout New York évite va faire l'objet d'une traque par un journaliste et par l'un des membres de la famille Stallworth et cette traque va réveiller de vielles rancoeurs qui vont tout remettre en cause, aussi bien dans la famille Shanks que dans la famille Stallworth.

Le roman nous raconte donc l'affrontement sournois de ces 2 familles durant un an. C'est donc très rapidement, que la vie de ces 2 familles va basculer et qu'en tant que lecteur, on ne se doute pas jusqu'où cela peut aller.

Suspense, horreur, on en devient presque paranoïaque au fur et à mesure de la lecture. Il se passe énormément de choses, et la multitude de personnages qui se cachent derrière une voilette ou se déguisent m'a souvent fait me poser la question de savoir qui étaient en réalité ces personnages.

J'aime beaucoup les fresques familiales, et j'en ai eu pour mon compte. Il faut s'accrocher au début mais c'est pour mieux apprécier la suite du roman. J'en garderai un bon souvenir de lecture et vais m'empresser de terminer Blackwater en attendant la prochaine parution du même auteur chez Monsieur Toussaint Louverture en 2024.

Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Le Nouvel an vient d'être célébré par tous les New-Yorkais. L'année 1883 s'annonce remplie d'espoir pour la famille Stallworth. Cette riche et influente famille souhaite balayer les criminels qui se trouvent dans le Triangle Noir. Pour cela, on y retrouve notamment James, un juge implacable face aux criminels, Duncan son gendre et futur avocat et Edward, son fils pasteur. Ils souhaitent s'attaquer à la famille Shanks, une famille de truands célèbre pour ses nombreux trafics. Mais à sa tête, la matriarche, Lena la Noire, ne compte pas se laisser détruire si facilement.

Comme de nombreux lecteurs, j'ai succombé à la saga Blackwater dès sa sortie. A l'époque, j'avais adoré le style d'écriture de Michael McDowell. J'étais donc impatiente de lire ce nouveau roman et je n'ai pas été déçue ! J'ai tout simplement adoré suivre la vie de ses deux familles. On découvre une famille fortunée, bien sous tous rapports. Les Stallworth ont une vie soignée et sont connus dans toute la ville. Face à eux, les Shanks, entretiennent une vie remplie de vols, de crimes et de dépravations au coeur du Triangle Noir. Je me suis attachée à certains personnages. L'histoire met une centaine de pages à se mettre en place ce que j'ai trouvé un peu long. Néanmoins, à partir d'un certain moment, les événements s'enchaînent et je n'ai plus réussi à détourner les yeux de ce roman. Pour moi, c'est avant tout un roman d'ambiance. On y retrouve de longues descriptions des rues malfamées de New-York et de ses habitants. On sent la poussière, la saleté : l'odeur des rues émane à travers les pages de ce livre qui vous plongent au coeur du Triangle Noir.

Instagram: @encoreunthriller
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[au risque de me répéter: regarde-moi cette magnifique couverture. Les éditions Toussaint Louverture savent décidément y faire!]
Bonne année, bonne santé, ne va pas te faire étriper pour une montre à gousset! Les douze coups résonnent dans les rues de ce New York de l'année 1882. Dans le quartier malsain du Triangle noir, les enfants démunis courent les rues en haillons, tentant de dérober ce qu'ils peuvent aux hors-la-loi ivres morts qui trainent dans les rues pendant que la vie elle-même essaie de survivre et que les prostituées vont se faire avorter clandestinement. Seules celles qui n'en réchappent pas ont l'honneur des beaux quartiers, en finissant sur une table de dissection clandestine d'un groupe d'étudiants en médecine, à deux pas de dames de bonne famille qui s'ennuient dans leurs boudoirs et de messieurs propres sur eux qui boivent un coup de trop et théorisent sur la pauvreté sans la connaître. Bref, tout est normal, que l'on soit né sous une bonne ou une mauvaise étoile. Mais l'équilibre va être bouleversé. Car voilà que Maggie, courtisane membre de la famille Shanks, voit surgir son mari évadé de prison et tuer le monsieur avec lequel elle « officiait » sous sa couette. Une petite étincelle pour un grand incendie: car James Stallworth, juge froid et intraitable, va s'emparer de l'affaire autant par pure politique pour montrer les Républicains sous un nouveau jour que par un goût de la justice sans nuance. Souhaitant éradiquer la mauvaise graine du Triangle noir où rien ne tourne rond, il va s'acharner sur le clan des femmes Shanks, de la doyenne prêteuse sur gages dont il avait déjà envoyé le mari à l'échafaud, aux deux petits jumeaux qui apprennent le vice comme on apprend à lire et à écrire, en passant par la faiseuse d'anges et la faussaire muette. Mais quand on nait du mauvais côté de la barrière, on a de la ressource… Comme toi j'imagine, j'ai découvert Michael McDowell grâce à sa saga de "Blackwater" dont les couvertures font flamboyer ma bibliothèque. J'avais beaucoup aimé, en particulier le jeu de ficelles tirées pour s'emparer du pouvoir qui me faisait penser que le pan surnaturel était presque superflu. J'avais raison: ici tout est 100% réaliste, le jeu de bascule du pouvoir entre la famille malfamée pas si méchante et la famille aisée pas si gentille occupe le centre du récit et les ambitions, tares, affinités des personnages suffisent amplement au récit, le tout dans un environnement sombre, glauque et victorien qu'aurait pu inventer Dickens s'il avait été dépressif.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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La misère est une aiguille qui vous perce le coeur. Mais tant que l'aiguille ne bouge pas, le coeur bat et l'animal se tient coi. Mais bougez cette aiguille, et vous réveillerez une douleur terrifiante. Alors, vous connaîtrez les crocs de l'enfer. 


New York assiste impuissante au combat de ses enfants en guenille dans une crasse famélique, et de sa progéniture gavée d'une condition sociale que rien ne doit altérer. La ville où l'Europe entière accoste s'arrange des menus larcins commis par les premiers pour survivre. Mais ces infractions sont des tiques plantées dans le cou de la vertu, et cette dernière compte bien arracher chaque parasite.


"Pour la mère irlandaise qui errait dans le quartier de Battery Park et dont le nourrisson venait de périr dans ses bras ; pour le boucher italien qui venait de vendre son dernier morceau de viande de cheval avariée aux squatteurs du terrain vague au-dessus de la 8oème Rue, et pour tous ceux entre les deux ; pour les pauvres dont la pauvreté était telle qu'ils mourraient bientôt, pour les criminels dont les actes n'offraient aucune garantie contre la misère à laquelle ils essayaient d'échapper, pour les gens relativement prospères et modérément respectables, pour les gens modérément prospères et particulièrement respectables, et pour les très riches qui n'avaient pas besoin de se soucier de leur respectabilité, l'an de grâce I882 venait de débuter."


Le juge Stallworth regorge d'ambitions politiques pour sa famille. Son fils Edward assure le pan religieux du devoir, depuis sa chair de pasteur. Duncan, son gendre, est pour sa part destiné à briguer le poste de maire de New York. Et pour réussir ces missions ambitieuses, rien de tel que d'éradiquer le crime, et encore mieux, en le montrant par la preuve : la famille Shanks, typique de la dépravation, entre l'avorteuse, la prêteuse sur gage, la faussaire, et les enfants pickpockets, doit être le modèle de réussite du juge. Ils doivent tous disparaître sous les yeux ébahis de l'assistance. 


Alors que la première partie du plan fonctionne à merveille, les Stallworth se révèlent trop gourmands. La bête se retourne et la vengeance sera terrible.


La plume de Michael McDowell est parfaitement affûtée, glissant sur la peau du lecteur avec délectation. On y retrouve la juste dose d'horrifique, et un savoir maîtrisé à la perfection pour poser une ambiance.


"Puis. même la faible lueur qui filtrait par la porte d'entrée disparut, et Edward se retrouva dans ce qui semblait être un escalier sans fin, exigu et grinçant. L'air était chaud et vicié, et seul le fait qu'il grimpait empêchait son imagination d'associer sa progression à une descente aux Enfers. Trois portes à la peinture criarde, de travers dans leur montant, se dressaient sur le palier suivant et, d'un air moqueur, le mettaient au défi de tourner leur poignée. Derrière l'une d'entre elles, il lui sembla entendre une respiration laborieuse, s'échappant du silence qui régnait dans la bâtisse."


Michael McDowell dépeint une époque au cours de laquelle on ne masquait pas encore son racisme et son mépris de la pauvreté, une époque plongée dans les entrailles du pire de l'humain. Refermant ce roman, encore une fois illustré de main de maître par Monsieur Toussaint Louverture, je sens encore palpiter chaque personnage dans les enluminures, et comme un parfum d'opium se dégage des pages crème. 

Premier roman lu en 2024, et premier coup de coeur de l'année !

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New york, l'an de grâce 1882.

D'un côté, une famille respectable, les Stallworth, dont le matriache est juge, assisté de son gendre dans sa quête de dissolution de la corruption dans le triangle noir, quartier dépravé.

Le triangle noir, cest le quartier de l'opium, la prostitution, les crimes et larcins en tout genre, la mendicité. .

Dans ce triangle noir, vit la famille Shanks, menée par la matriarche "Lena la noire", voleuse, magouilleuse, avec ses deux filles, l'une, avorteuse, l'autre faussaire, et ses petits enfants, tous deux, mendiants voleurs et complices de toutes ses magouilles.

C'est un bras de fer auquel on assiste ici. le bien contre le mal.

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Dans un premier temps, la couverture est magnifique, bravo à Monsieur Toussaint Louverture et ses collaborateurs pour cette superbe édition.

Jai adoré l'ambiance dans ce livre, tout comme j'avais adoré l'ambiance dans Blackwater, la saga qui m'a fait découvrir Michael Mcdowell.
Je me dois d'être honnête en disant que c'est les couvertures qui mont attirée de premier abord.
Et puis je me suis laissée transporter, et jai adoré !

Je vous le recommande !

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Session coup de coeur aujourd'hui avec 'Les aiguilles d'Or ' de Michael McDowell paru chez @monsieurtoussaintlouverture

🎩
Si le nom de l'auteur vous dit quelque chose, c'est normal. Il s'agit là de l'auteur de Blackwater, saga familiale et un poil horrifique, fantastique qui a fait trembler le monde du livre l'été dernier.
Et fidèle à ces ouvrages, la ME continue de publier des textes inédits de l'auteur, avec toujours cette charte graphique absolument magnifique. Parce qu'il faut le dire : Monsieur Toussaint Louverture fait un travail de fou sur les couvertures, pour un prix loin d'être exorbitant et un travail de traduction de qualité ( petite pique à certaines ME).

Ici on retrouve ce que j'avais adore dans Blackwater, la fresque familiale, avec une ambiance sordide il faut le dire. Point de fantastique ici et pourtant... Des monstres se cachent certainement.

On découvre le New York des années 1880 , avec deux familles que tout oppose. Une riche, une pauvre. Des gens bien élevés, des voleurs. Et surtout deux quartiers de la grosse Pomme.

L'histoire peut paraître très simple de prime abord mais avec 500 pages, les rebondissements tiennent en haleine et on veut juste accélérer pour savoir comment cette vendetta va se terminer.
La première partie est plutôt lente, le temps de mettre en place les différents personnages. Puis on découvre les motivations de Lena la Noire, l'affaire Maggie.. Et tout s'enchaîne. On specule sur les prochains événements, on craint pour la vie de chacun.

Mais plus qu'une histoire de famille, l'auteur met aussi l'accent sur la ville qui devient un élément central via l'enquête journalistique . On la redécouvre sous plein de points de vue, notamment des riches ( et j'ai beaucoup apprécié celui d'Helene)

Moi qui cherche depuis des années un équivalent à la saga du siècle de Ken Follett, j'ai trouvé mon bonheur dans un one shot innatendu 😊

Attention, on a la presence de quelques détails pouvant surprendre les âmes sensibles, Lena la Noire ne faisant pas dans la dentelle....
N'hésitez pas et foncez, il vaut largement le coup d'oeil 😁

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1er de l'an de grâce 1882, New-York ! Chacun à sa manière fête la nouvelle année. Les pauvres sont à leur place, dans leur quartier, un coupe gorge dénommé le triangle noir ; une véritable cour des miracles où criminels, receleurs, avorteuses, avortons gangrénés par la maladie, et matrones se côtoient dans ce cloaque à ciel ouvert. Pour les NY addicts, cet enfer se situe dans le Lower Manhattan. Au-delà de Washington square, c'est la campagne profonde ! (Nous sommes fin des années 1800). Les riches, les notables ont leur quartier chic justement au-delà ; de charmantes résidences bordent la V avenue, enfin ce qui sera plus tard la Vème !
D'un côté les Shanks dont Lena la noire est la patronne. Elle revend tout ce qui est vendable, et comme on le dirait de nos jours « tombé du camion » Son mari a été envoyé à trépas par un juge dont Lena a juré de se venger un jour où l'autre. Ses deux filles ne sont pas en reste, l'une est muette, et cache bien son jeu, l'autre, Daisy, est passée maître dans l'art de soulager rapidement les grossesses surprises.
Plus au nord, les Stallworth, dont le patriarche est un juge sévère et bien décidé à éradiquer le fameux triangle noir. Son fils ainé est pasteur, gardien intangible de la morale, sa fille cadette mariée à un juriste plein d'avenir et profitant largement de l'influence de beau-papa. Méfions-nous du beau linge, car parfois il nous réserve des surprises pas toujours très glorieuses.
Chacun l'aura compris, ce roman foisonnant nous raconte la rivalité en ces deux familles qui ont chacune de bonnes raisons d'aller titiller l'autre. La vengeance est un plat qui se mange froid dit le proverbe, et nous le constaterons à l'issue de cette histoire menée tambour battant, sans temps mort, impeccable dans sa narration, son suspense parfaitement entretenu. On y croise des personnages pas vraiment sympathiques, auxquels on n'a guère envie de s'identifier , et pourtant on fini par se mes mettre dans la poche, d'une certaine façon, et se laisser embarquer dans cette fresque historique qui, personnellement m'aura donné infiniment de plaisir de lecture !

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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