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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voilà exactement le type de livre que je n'avais pas envie de lire en ce moment alors pourquoi je l'ai lu me direz-vous à juste titre ?!

Et bien parce que j'ai lu les premières pages et que j'ai cru que ce serait un livre sur les grands espaces , l'Antarctique et une expédition un peu périlleuse dans une tempête.
Mais voilà si le début m'a plu , très vite, Robert, l'assistant technique ,surnommé Doc, a un AVC . On passe alors à une deuxième partie.
Cela est très bien fait il faut le reconnaître, les étapes de la rééducation sont cruellement réalistes. L'aphasie est plus vraie que nature. J'ai complètement retrouvé les symptômes que j'ai vécu il y a peu avec mon père et je dois dire que replonger dans ces souvenirs ne m'ont pas fait du bien.
Je ne remets absolument pas en cause l'écriture ni la façon dont cela est abordé mais je n'ai pas pu y trouver du plaisir d'où mes 3 étoiles. de plus le fait de vouloir traduire avec réalisme les difficultés pour réapprendre à parler, rend parfois la lecture compliquée.

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Le mot pour dire rouge parvient selon moi à mettre en évidence le contraste existant entre les nombreux moyens utilisés aujourd'hui pour communiquer et l'impossibilité de se faire comprendre malgré tout.

Dans ce roman, les gens butent sur ce qu'ils veulent dire, les radios n'émettent que des bruits blancs, des problèmes médicaux entraînent la perte du langage,…

Traduit dans un style épuré, le livre, dans sa première partie, se déroule en Antarctique, où Robert "Doc" Wright et deux jeunes associés (Thomas et Luke) effectuent un travail de routine pour maintenir en fonctionnement une petite station polaire.

Doc est un habitué des lieux, alors que c'est une première pour Thomas et Luke, donc tout devait à priori, bien se dérouler, sauf que…

La deuxième partie nous offre un changement de lieu et un différent point de vue. Exit le monde glacial de l'Antarctique, nous vivons l'action à travers les yeux d'Anna, la femme De Robert, qui se déplace à l'hôpital pour retrouver Robert, atteint d'aphasie. 

Roman intéressant par son sujet et par son écriture, j'ai trouvé les scènes autour du handicap du langage très immersives, et comme j'ai tendance à somatiser … ben ça fonctionne pour moi.

Une petite curiosité à se farder en cas de panne sèche. Pas mal ^^
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La critique sera difficile.
Pour une raison que je vais aborder tout de suite : à tort peut-être, je souhaitais avoir le fin mot de l'histoire : Robert a-t-il ou n'a-t-il pas commis une erreur ? Et pourquoi ? Je crois l'avoir discerné, mais ça ne ressort pas nettement. Possible que je sois passé à côté, ou possible que le narrateur ait voulu laisser planer un doute, pour faire ressortir le fait que nous pouvons tous commettre des erreurs, sans le vouloir. Mais cet aspect du roman m'a fortement turlupiné.

Sinon, je l'ai trouvé très fort - un peu trop. Lors de la tempête de neige, mon stress a été total, et ma tristesse aussi. L'auteur nous fait plonger habilement dans l'inquiétude, l'interrogation, l'émotionnel. Où sont-ils ? Que font-ils ? Vont-ils s'en sortir ?
Le récit est profondément humain et réaliste, qu'il s'agisse des émotions et relations des scientifiques, ou de celle de l'épouse - même si j'ai senti qu'il y avait là quelque chose à pousser (le couple défait par le métier spécial du mari).
Ensuite, le récit des problèmes de santé (pour rester vague) du héros m'a paru infiniment réaliste et touchant.

Mais tout cela constitue un ensemble trop composite à mon gout. Intelligent, bien mené, mais d'une construction finalement boiteuse. Si je dois le comparer à un autre roman (extraordinaire celui-là), composé de parties qui s'unissent dans une dissonance maitrisée, je parlerai soit de Soldats de Salamine, de Javier Cercas (l'auteur semble, au milieu du foisonnement de ses trois parties, débroussailler de l'humain pour arriver au coeur de son propos dans la 3e partie), soit de la Part du feu, de Norman McLean, dans lequel on progresse aussi jusqu'à un point nodal magnifique (du moins m'a-t-il semblé).
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