AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,63

sur 261 notes
Lorsqu'un roman est conseillé par Ron Rash (un des plus grands écrivains américains de tous les temps), Hilary Mantel (une des grandes auteures de romans historiques) et Benoît Minville (un des plus grands libraires et romanciers français), cela indique une seule chose : ce roman est incontournable !

Il est donc temps pour moi d'apporter ma modeste contribution en vous confirmant que cette pépite est à mettre dans votre bibliothèque, valise ou plutôt directement entre vos mains. Ce roman possède la prouesse narrative d'un grand classique dans la lignée de Moby Dick mais aussi le caractère sombre et addictif de tout excellent roman noir. C'est une histoire remplie de poésie mais aussi de noirceur, de tension mais aussi de passion.

A mes yeux le gros point fort de ce livre repose sur l'atmosphère et ce caractère très addictif dans la lecture. On sent dès les premières lignes qu'il s'agit d'un grand roman, d'une aventure inoubliable, d'un concerto de violence, d'un pur bijou. J'ai été happée dans l'histoire tant par ce style très bien traduit que par la psychologie très intéressante des protagonistes.

Chacun des personnages va nous apporter une touche très personnelle. En effet, l'auteur livre une partition ingénieuse et un portrait fascinant de l'âme humaine au travers d'êtres parfois brisés, parfois totalement mauvais. C'est un monde brutal, sans pitié ni remords qui est présenté au lecteur !

En définitive, préparez-vous à une lecture dont vous ne sortirez pas indemne !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
Commenter  J’apprécie          71
Un univers sombre et glacé parfaitement restitué.

« Voici le Volunteer : un vieux baleinier qui fait cap vers les eaux du Grand Nord. Durant le voyage un mousse est retrouvé assassiné à son bord. Sumner, le médecin de bord, veut que le coupable paie mais il doit en même temps faire face aux véritables objectifs de cette expédition. »

À lire durant un hiver glacial et enneigé.
Commenter  J’apprécie          50
Comme vous le savez, ma passion pour le Grand Nord est intarissable et j'affectionne particulièrement les cétacés, la couverture et le titre m'ont donc suffit pour me convaincre.

Lorsque le chirurgien Summer embarque sur le baleinier il fuit son passé mais ne sait pas qu'il va tomber dans une expédition à faire perdre toute foi en la nature humaine.
Je n'ai pas été conquise par le style de l'auteur, beaucoup de détails, le plus précis et gores possibles. J'évite les polars pour ce type d'écriture, je trouve que l'on peut suggérer le pire avec le moins.
La lecture à la force et la faiblesse de nous rendre maître de la visualisation dans les cas comme ceux ci cela ne fait qu'entacher et mémoriser la lecture sur des détails sordides.
Je m'attendais à trouver un ouvrage dans la veine de Moby Dick, mais il n'y a ni le trait d'esprit, ni la poésie et la beauté des mots et personnages, ni la profondeur globale de Melville.
Le propos de l'auteur est d'illustrer la brutalité de la chasse à la baleine et jusqu'où peut aller le mal humain, le tout sur la beauté transcendante de la nature polaire.

Pour avoir beaucoup lu et vu sur le sujet, je trouve toutefois le contexte bien documenté, ce qui le rend crédible et pertinent sur ce point.
L'aspect humain envers et contre tous de Summer permet de ressentir de l'attachement pour le personnage. de même sa révolte contre le traitement réservé au mousse et apaisante dans cet écosystème vomitif.
Les personnages sont tout de mêmes très manichéens mais cela sert le propos de l'auteur.
Une lecture d'aventure à la limite du thriller, un lecture loin d'être inoubliable mais qui pourra plaire aux fans du genre.
Lien : https://www.instagram.com/le..
Commenter  J’apprécie          50
J'ai vraiment apprécié à ce roman pour lequel j'ai accroché quasiment dès les premières pages. Un rythme haletant, une ambiance plutôt noire, sale et extrêmement réaliste. C'est sur qu'il faut éviter de lire ce roman lors d'une période un peu déprimante...

Ce n'est finalement pas vraiment l'enquête pour trouver le coupable de meurtre qui est au centre du récit mais plutôt la vie à bord des baleiniers, les conditions extrêmement difficile, les rapports humains...

On alterne entre description de paysages désolés du grand nord et scène d'interaction entre des personnages particulièrement bien décrits.

Le style d'écriture convient tout à fait à cette ambiance dans laquelle l'auteur a souhaité nous immerger. Peut-être quelques longueurs (la poursuite de l'ours par exemple) mais pas vraiment dérangeantes et l'ensemble se lit plutôt vite et bien.

Ce n'est pas un roman policier à proprement parlé, du moins pas un policier ordinaire, mais ce fût un vrai coup de coeur pour moi et je recommande ce roman sans hésiter.
Commenter  J’apprécie          50
C'était pendant la période de grand froid. Cet hiver. Je n'arrivais pas à chauffer mon petit appartement, même avec un vieux pled sur les genoux, pas moyen de se réchauffer. Un p'tit verre de whisky, le livre de McGuire Dans les eaux du Grand Nord, et me v'là parti à l'aventure, embarqué sur un bateau avec une bande d'individus pas très sympathiques, c'est le moins qu'on puisse dire.

Pour me réchauffer, j'avais aussi Garlic, mon vieux chat qui a tellement mal partout, qu'il ne bouge presque plus. Je l'ai installé sur mes genoux, il a geint un coup, mais après, il s'est endormi sur moi, une boule de chaleur sur le ventre. C'est grâce à ces conditions particulières que je garde un assez bon souvenir du livre de McGuire. Mais à y regarder de plus près, je suis plutôt partagé sur Dans les eaux du Grand Nord. J'ai certes passé un bon moment de lecture, mais à y regarder de plus près, de nombreuses petites choses m'ont irrité. Si, pendant la lecture, ces désagréments ont été absorbé par le rythme soutenu sur une bonne partie du roman, je dois dire qu' une fois arrivé au bout, j'ai trouvé que l'écrivain était confiant par rapport à la crédulité de ses lecteurs.

Le récit est construit principalement autour du chirurgien Sumner qui, embarqué sur le Volunteer, subira une série de mésaventures, plus terribles les unes que les autres. D'abord sur le bateau, mais pas seulement, car celui-ci ne prendra pas énormément de temps avant de couler, et ensuite, Sumner tentera de sauver sa peau sur la banquise, et ensuite sera repêché par un groupe d'inuits, pour finalement retrouver la terre ferme. Au travers de cette épopée, l'ancien chirurgien se remémore des mauvais souvenirs de la guerre, il est le spectateur privilégié de violences atroces et tout ça, dans un froid glacial. C'est d'ailleurs la sensation que j'ai ressenti tout le long du roman. Il faisait peut-être froid dans mon petit appartement, mais n'empêche, ce roman m'a rappelé les cahiers retrouvés du célèbre explorateur Robert Falcon Scott: le froid qui vous prend au corps, la faim qui vous fait halluciner dans ces lieux polaires, le vent qui vous glace les os, la fatigue qui vous rend méfiant de vos voisins, la peur qui vous empêche de dormir. Vous n'espérez qu'une chose, vous mettre en boule et que tout ça se termine.

C'est sur ce point que je trouve le roman le plus réussi, sinon il est vrai que d'autres points sont limites, surtout celui de la violence. Si on a compris que McGuire veut dessiner des « durs à cuire », les procédés sont parfois trop appuyés. Pour une bonne partie du temps, ça fonctionne, dépecer une baleine, la vie sur le bateau, le bruit des machines, des odeurs qui vous donnent (réellement) l'envie de vomir, il n'a pas à dire, McGuire s'y connait pour nous tenir en haleine. C'est pour cette raison, que plusieurs actions ne posent pas problème, même si après lecture, on se dit que c'est pousser un peu loin le bouchon. Tenir 3heures (ou 13) le corps dans l'eau glaciale et s'en sortir vivant, c'est un peu fort de café. On a aussi compris qu'Henry Drax c'est le mal incarné en personne, mais parfois la crédibilité du personnage en prend pour son grade. Les doses sont parfois trop généreuses. Surtout lorsqu'on compare avec les grands qui parviennent à créer des personnages plus grands que nature sans forcer le trait. À ce sujet, j'avais lu il y a quelques mois le Et quelque fois j'ai comme une grande idée de Ken Kesey, et il est possible de faire un personnage monumental - Henry Stampers - sans tomber dans la surenchère. Il y aussi les Snopes de Faulkner.

Je dirais pour terminer que j'ai eu le sentiment de regarder une (bonne) série télé. Même si je n'en regarde jamais, je sais en revanche qu'il en a des sacrément bonnes, et que vous pouvez regarder une saison complète en un weekend. En revanche, ce que je ne supporte pas avec les séries, c'est le rythme effréné, un événement à la minute, il faut avoir un calepin pour garder le fils, et ensuite, les exagérations qui, même si elles sont à petites doses; elles sont déposées ici et là pour être certain que l'on comprenne bien ce qui se passe, et qui est le bon et qui est le méchant. le bon, pas si bon et le méchant, plus méchant qu'on peut l'imaginer... bien sûr.
Commenter  J’apprécie          50
Livre en dents de scie.
Vrai roman d'aventures, surtout dans sa seconde moitié.
La chasse à la baleine vers 1860.
Un équipage trouvé dans les bas-fonds.
Un allemand mystique.
Un prêtre anglais chez les Inuits.
De l'hémoglobine jusqu'à l'indigestion.
Voilà, mi-figue, mi-raisin…
A bon entendeur…
Commenter  J’apprécie          40
Ce livre est brut, incisif, parfois violent: pas de ménagement pour les âmes sensibles. Si vous aimez les romans d'aventure et les grands espaces, vous serez servis. Ce n'est pas vraiment un roman à suspens: les intrigues sont vites dévoilées et on ne cherche pas à faire de mystères sur la personnalité des personnages (c'est sans doute la raison de mon étoile en moins, j'aurais aimée être un peu plus surprise). Néanmoins, on embarque sur ce bateau, on en ressent les odeurs et presque le vent sur la figure, on partage le quotidien de cet équipage de manière aussi immersive qu'une petite souris. On voyage, c'est certain, dans la dure réalité du 19eme.
Commenter  J’apprécie          40
Classique du genre par sa quête de départ: la chasse à la baleine dans les espaces peu accueillants des mers du nord. Mais très vite l'on vois bien que beaucoup de personnages biaisent ce postulat de départ et nous entrainent dans une aventure qui provoquera sans doute leur fin.

Énergique et inventif dans son genre Ian McGuire a un don pour nous faire lire les odeurs qui ressortent de cette aventure. Et, dans un milieu d'hommes chasseurs et marins, à une époque, où l'hygiène n 'est pas une priorité, les odeurs d'entre jambes peuvent faire peur juste à la lecture. Et ce n'est qu'un exemple.
Commenter  J’apprécie          40
En mer, à la dure
C est poisseux , angoissant, prenant
Commenter  J’apprécie          40
Ce livre est une confrontation ou plutôt plusieurs: entre un homme et son passé, un homme et un assassin, un homme et les éléments, un homme et lui même. Ce roman nous emmène à bord d'un baleinier dans des eaux froides avec des conditions de vie révolues. Un bon livre même s'il m'a laissé un peu sur ma faim, j'en attendais sans doute trop.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (612) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2894 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}