Les déclinaisons de la Marguerite

Une jolie couverture, un titre qui attire et voici comment on choisit un roman ( ado). Gros enthousiasme dès le début de la lecture. Je l'aime bien cette famille et les 3 filles qui sont au collège. le petit frère suit un peu le mouvement dans cette famille de filles car le père est parti depuis 5 ans. Vivi, la mère étouffe ses filles et vit sa vie un peu en dépit du bon sens. Mais l'amour est présent dans cette fratrie où les enfants sont très proches et soudés. J'ai aimé cette complicité. Maggie est l'ainée. Elle se raconte dans cette histoire; Mal-être, premier amour - enfin tentative... et même deuil. C'est l'itinéraire d'une vie d'ado, avec les doutes, les méchancetés des camarades ( et là je la trouve plutôt gentille Maggie de ne pas être plus vacharde ) et l'apprentissage de la vie.
Dans l'histoire il y a aussi les grands-parents un peu comme le ciment de tout ça. A la moitié du livre j'ai trouvé que l'histoire s'enlisait un peu et qu'on s'ennuyait un peu brutalement. Finalement un petit sursaut ramène de l'intérêt dans ce roman.
Un roman plutôt positif pour les ados, qui dit la vie en douceur mais pas sans égratignure avec des personnages attachants.

Une grosse déception que ce roman « vendu » comme un feel good mais démoralisant à souhait face à tous ces éléments moins crédibles les uns que les autres !
Ça avait mal commencé : dès les 100 premières pages, je me demandais constamment qui était le personnage principal, où l'auteur voulait-elle en venir ? J'ai failli abandonner… j'aurais dû, car la déception n'a fait que croitre.
Une ribambelle de personnages, chacun ayant ses soucis. On ne sait plus où donner de la tête ! Une mère de famille qui semble étouffer ses enfants de trop d'attentions mais qui ne réagit pas quand une de ses filles se scarifie, ou quand le petit garçon avale trop de pastilles pour la gorge jusqu'à en avoir mal au ventre ?
Un voyage scolaire en Italie où les collégiens ont quartier libre des demi-journées entières ? où ils restent seuls se reposer au gré de leurs envies ? Où ils font un feu de camp alcoolisé dans un camping sans aucun adulte avec eux ?
Je n'insisterai pas sur les clichés horripilants assignés à l'Italie, hélas !
Une lecture catastrophique pour moi, à oublier très vite !

Un très beau roman qui aborde avec justesse et tendresse les relations familiales. Les portraits des adolescents sont crédibles, leur comportement en adéquation avec leur âge. Tout est évoqué avec délicatesse : la séparation des parents, les relations amicales et amoureuses, la mort toujours douloureuse. Un roman plein de charme que l'on referme le sourire aux lèvres.

La couverture est belle et j'aime bien le titre. Mais le contenu du roman ne m'a pas vraiment emballée.

Des parents divorcés, un père que les enfants n'ont pas vu depuis 5 ans, une mère étouffante qui a peur de laisser sortir ses enfants ; dans un tel contexte, Marguerite, collégienne, bientôt 15 ans, et l'aînée de quatre enfants, rêve de liberté. Elle pense l'avoir lors de la sortie scolaire prévue en Italie. Elle attend ce voyage avec impatience, d'autant qu'il y aura Anatole, le garçon dont elle est secrètement amoureuse.

Amitié et rivalités entre filles, sentiments amoureux à l'adolescence, relation parents-enfants, voici quelques-uns des thèmes abordés dans ce roman jeunesse. le résumé donne envie d'en savoir plus, mais au final j'ai été déçue. Je me suis plutôt ennuyée à la lecture, il n'y a pas vraiment d'action, l'intrigue, les personnages et les sentiments manquent de profondeur. Des relations familiales qui m'ont un peu surprise : les enfants appellent leur maman et leurs grands-parents par leur prénom, ce n'est pas commun. Et un rituel étonnant (qui m'a dérangée, même) : le vendredi soir, après avoir couché les trois plus petits, la mère et la fille aînée prennent un bain ensemble. Bon.

L'écriture est simple, fluide, accessible. Pas de vulgarité. Pas de grossièreté. Et pas de fautes d'orthographe ! Mais le style est plutôt plat.

Roman que je mettrais principalement entre les mains de collégiens.

Maggie Repas vit à Saint-Drap au bord de la mer en Normandie, elle a quatorze ans et demi. Elle est très maladroite et elle est souvent moquée en classe par Marie, Cléo et Marjolaine, les filles populaires du collège.

L'amie avec laquelle elle passe le plus de temps est Pauline Margaux, la fille d'un collègue de travail de sa mère, Vivi qui est professeure des écoles en maternelle mais elle ne l'aime pas vraiment.

Elle a deux soeurs, Pennie, treize ans, Bertille, onze ans et un frère Léon, le petit dernier, neuf ans. La famille Repas habite une maison bourgeoise au 14 rue de la Capitainerie et le rythme de vie de la mère nécessite l'aide financière des grands-parents, Yvette et Poppy, or Poppy est exaspéré de financer les dépenses superflues et les achats compulsifs de sa fille.

Lors d'un voyage scolaire en Italie, Maggie va enfin s'affirmer et se libérer de ses démons intérieurs.

Séraphine Menu signe ici son premier roman, le récit intimiste d'une jeune fille introvertie écrasée par une mère possessive et dépressive qui empêche ses enfants de grandir. L'auteure utilise le prétexte d'un voyage en Italie afin que l'héroïne se débarrasse de ses tourments intérieurs et accède à l'âge adulte.

Celle-ci vit son premier échec amoureux, est confrontée à la mort de sa grand-mère et rencontre son père qui ne correspond pas à la mythologie familiale imposée par sa mère.

Séraphine Menu joue beaucoup des ellipses et nous pouvons regretter qu'elle s'attarde sur des péripéties secondaires sans décrire les moments charnières de l'histoire et notamment les retrouvailles avec le père et le deuil de la grand-mère. Néanmoins, ce roman s'inscrit parfaitement dans la ligne éditoriale de Thierry Magnier dans la collection DoAdo.