Cora dans la spirale

Un roman qui traite du mal-être au travail, de la violence qu'il peut y avoir, des conséquences sur la vie personnelle.
Cora travaille dans une entreprise d'assurance, et au retour de son congé maternité, elle apprend que celle-ci vient d'être vendue.
Commence alors une description de son vécu, de tous les changements qui provoquent un mal être. Alors oui c'est très détaillé, plutôt bien retranscrit car j'ai reconnu et connu cette ambiance de travail. Ces moments où l'on se sent bien avec ses collègues, sa direction, où l'on se sent valorisé, assez apprécié et qui tout doucement basculent, disparaissent dans un temps où les dirigeants changent. Ces nouveaux opressent leurs salariés, mettent une sale ambiance et déshumanisent ceux qui se sentaient si bien. Tout à laissé place à la pression des chiffres, des statistiques, à la course aux primes.
Mais voilà cela ne m'a absolument pas intéressé, le texte très très dense, lourd, m'a fortement ennuyé. J'ai sauté énormément de passages car la densité du texte, les paragraphes ultra longs dégagent un manque de respiration.  Est ce pour cela que j ai lâché au premier 1/4 du livre ? Sans ambiguïté, oui. Et pourtant j'ai insisté car j'aurai pu abandonner à la 20ème page. J'ai à maintes reprises essayé de repousser mes limites, d'insister, mais vraiment je n'y suis pas arrivée. Je crois que ce livre fera parti de mes rares abandons où j'ai ressenti une telle souffrance de lecture. Attention je ne dis pas qu'il est mauvais, mais ce style d'écriture n'est pas du tout fait pour moi, et aux vues des critiques dithyrambiques il y en a donc pour d'autres goûts que les miens.
Dommage.....  pour moi.

Quelle déception ! J'avais entendu Vincent Message sur France (inter ou culture), je savais qu'il dirigeait un master d'écriture à Paris 8 et je m'attendais à un roman sensible et profond sur l'histoire d'une femme comme le promettait le titre : "Cora dans la spirale"
C'est une vaste et banale critique des dérives du capitalisme ( très mesurée tout de même car le livre a été aidé par la fondation Lagardère ) qu'il faut supporter sur 500 pages.
Au même tarif, je perds moins mon temps et je suis plus dans la littérature en lisant le dernier Piketty qui est très supérieur et statistiquement fondé. Là, je ne veux rien dévoiler mais je vous laisse apprécier le parcours de Cora...plus irréaliste, tu meurs !
Une catastrophe qui me fait douter de la bonne foi des lecteurs de Babelio enthousiastes.
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