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3,8

sur 201 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Automne 2010. Cora Salme a donné naissance à une petite fille prénommée Manon et retourne travailler après trois mois de congés maternité. Jusque là, tout va bien. Très vite, hélas, le style un peu trop « ampoulé » de ce (long et confus) récit va me lasser … Je vais très vite m'ennuyer (eh oui, désolée !) à la lecture de cette hécatombe de misères vécues par cette pauvre Cora, qui ne semble jamais rien assumer et évolue en marge de sa propre existence … Trop « absente » pour affronter ce que certains d'entre nous ont (plus ou moins) eu à braver durant leur carrière professionnelle … Ou leur vie personnelle d'ailleurs. Engluée dans une poisse qui ne cessera de s'accroître, jusqu'à ce que l'intrigue ne devienne plus crédible …

Impossible pour moi d'éprouver la moindre empathie pour notre malheureuse héroïne (ou devrais-je dire victime ?) L'écriture ne s'y prête pas vraiment, il faut bien le dire … Trop sèche, trop narrative. Bref, je suis passée complètement à côté (mes excuses à l'auteur !)

Je précise que je connais bien le monde impitoyable de l'Entreprise, j'y ai fait – jusqu'à récemment – toute ma carrière (un peu plus de quarante trois années) : il ne s'agit donc pas d'une incompréhension contextuelle de ma part … Et bien sûr, j'insiste sur le fait que ce ressenti n'engage que mon humble personne !
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La vie de Cora et son expérience de l'univers concentrationnaire de l'entreprise avaient tout pour m'intéresser. le texte est bien écrit et abonde de réflexions qui aident à comprendre notre société. La technique narrative est astucieuse : un narrateur, Mathias, annonce le drame à venir et son enquête pour comprendre les faits qui ont donné lieu à un procès.
Mais je m'ennuie...P. 192 : j'arrête ma lecture.
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Qui trop embrasse mal étreint", expression qui convient parfaitement à mon ressenti suite à la lecture de ce roman.

Je vois bien le projet, tant littéraire que politique :
- L'horreur capitaliste
- L'exploitation et le burn out des "petites mains" ou même des "moyennes mains"
- La charge mentale des femmes
- Les grands patrons qui n'en ont jamais assez dans leurs poches
- le manager toxique et le pervers narcissique au bureau
- La sexualité qui n'a pas de "genre", le "bi", c'est mieux
- La grande misère affective et matérielle des immigrés illégaux, admirables de bonté et d'amour de la France dans ce roman.
Je crois qu'il a coché pas mal de bonnes cases, non ?

MAIS !
Quand je lis, page 239 qu'à Belleville, "dans ces quartiers de gauche", des femmes peuvent, sans aucun problème, sans aucun risque, sous les regards bienveillants "ne plus se retenir" et s'embrasser, je suis prise d'un hoquet d'étonnement.
Belleville est certainement un quartier qui vote à gauche, où habitent des gens de gauche, mais pas que ! Il suffit de
passer boulevard de Belleville ou rue Jean-Pierre Timbaud (sa mosquée intégriste, ses magasins de hijabs pour enfants et adultes) pour douter fortement de la-dite bienveillance.
Et de nombreux passages sont à l'avenant...

Bref, ce roman n'est pas mal écrit, pas inintéressant, mais l'auteur est bien trop obnubilé à nous convaincre, il entasse les couches de sujets qui certainement le touchent sincèrement (et ce sont pile-poil ceux dont on DOIT parler...).
In fine le millefeuille devient un chouia indigeste et c'est bien dommage, mais je dois avoir mauvais esprit...

Je remercie les éventuels commentateurs de ne pas m'insulter ni me traiter de réac, voire pire !
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Une jeune fille ayant été gâtée, voyageuse et libre, se voit obligée d'allier boulot et vie privée, comme cela est difficile ! et au bout de (seulement) quelques années, connait les affres du capitalisme, d'une direction inhumaine et de la souffrance au travail.
Quelle violence,vis-à-vis des travailleurs, qui n'ont pas eu sa chance de l'avant, sa chance du pendant, et qui ont souffert durant des dizaines d'années à trimer en usine, dans les transports, pour une misère, sans en avoir le choix, pour au bout du compte se voir éjectés d'une entreprise qui ne gagne plus assez sur leur dos fatigué.
Cora n'est guère représentative des femmes qui souffrent au travail ou sans travail, ne bénéficiant pas comme elle d'un mari au poste confortable et rassurant...
Bref, les états d'âme d'une bobo face à la réalité du boulot de m'ont pas convaincue.
L'écriture est parfois brouillon, on s'y perd et on s'ennuie dans des descriptions inutiles.
Mais la grille de la "tendance" est remplie : outre la vie d'entreprise, on y trouve, bien sûr, le machisme, l'homosexualité, les sans-papiers : carton plein ! (idem pour les films)
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