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EAN : 9782021431056
464 pages
Seuil (14/08/2019)
3.8/5   200 notes
Résumé :
Après avoir donné naissance à une petite fille, Cora Salme reprend son travail chez Borélia. La compagnie d'assurances vient de quitter les mains de ses fondateurs, rachetée par un groupe qui promet de la moderniser. Cora aurait aimé devenir photographe. Faute d'avoir percé, elle occupe désormais un poste en marketing qui lui semble un bon compromis pour construire une famille et se projeter dans l'avenir. C'est sans compter qu'en 2010, la crise dont les médias s'in... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
3,8

sur 200 notes
Après Défaite des maîtres et possesseurs excellent deuxième roman de Vincent Message, couronné du Prix Orange 2016, dans lequel nous ne sommes plus l'espèce dominante, voici "Cora dans la spirale", un vrai thriller qui va nous plonger dans l'enfer d'une entreprise.
Le roman débute en 2010 avec Cora, une jeune femme qui reprend le travail chez Borélia, une compagnie d'assurances, après avoir donné naissance à Manon. Dès les premières pages, le narrateur déclare : "Je ne peux pas savoir, et c'est l'une des beautés de la chose, qui lira cette chronique de Cora Salme - le récit de ces trois années qui ont changé sa vie et l'ont presque détruite." Cette phrase annonce en fait, la tourmente et le véritable tourbillon dans lequel Cora va se trouver emportée. L'auteur va s'attacher à nous décrire aussi ce qu'elle a vécu peu avant, son inclination pour la photographie dont elle rêvait de vivre, sa rencontre avec Pierre et leur projet de fonder une famille. Dans ce but, elle délaisse sa passion et se dirige vers un travail de chargée de marketing. Mais voilà qu'en 2010, la crise rattrape cette grande entreprise et un plan de restructuration est mis en place et tout va s'accélérer pour Cora qui va se faire engloutir par un burnout.
Il est particulièrement intéressant de suivre la vie quotidienne de cette salariée avec tous ses rêves mais aussi tout le stress que va engendrer la restructuration de son entreprise, et notamment son optimisation. J'ai également été bluffée par la maîtrise avec laquelle Vincent Message nous plonge de façon plus que réaliste dans cette tour et cet open space. La description qu'il fait de cette entreprise familiale rachetée par un grand groupe, le management brutal employé par cette société, la complexité des rapports entre les salariés et cette course au profit omniprésente sont rendus de façon magistrale.
On assiste à un véritable corps à corps entre Cora et Borélia.
L'enquête menée par le narrateur avec des entretiens avec différents acteurs de l'entreprise, l'utilisation du carnet de bord de Cora et la documentation sur la société m'ont fait penser à un travail journalistique et m'ont presque fait douter du fait qu'il s'agissait d'une fiction.
Magnifique portrait de cette jeune salariée :
J'ai été très touchée par son désir de liberté et son humanité toujours présente au milieu de cette barbarie du monde capitaliste. En outre, l'amitié qui se noue entre elle et un émigré malien contribue à la beauté de ce personnage et à sa générosité.
J'ai, par contre, été outrée par les pressions exercées à son encontre et le harcèlement qu'elle a subi, ceci d'autant plus, lorsque l'on sait que ce sont des choses banales qui se produisent fréquemment dans les entreprises.
Cora dans la spirale est un roman sur la société contemporaine où le capitalisme est roi, basé sur le profit faisant fi de l'homme qui n'est qu'un pion qu'on peut manipuler à son aise, sans pitié, et déplacer à sa guise. Ce thriller réserve beaucoup de surprises et maintient un suspense jusqu'au bout. Je ne peux que le conseiller chaleureusement !

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Extraordinaire histoire, remarquablement menée ! Mathias en est le narrateur-enquêteur. Grâce aux trente carnets dans lesquels Cora notait ce qu'elle vivait, ressentait, subissait, il retrace son histoire, s'attachant à ses pas, passant sur les lieux où elle a vécu et travaillé, rencontrant celles et ceux qui l'ont connue. Tout cela est fait avec précision, tact et sensibilité grâce à la plume de Vincent Message.

De la joie, des larmes, de l'indignation, je suis passé par beaucoup d'émotions tout au long de ma lecture mais j'ai surtout apprécié le tableau social que Cora dans la spirale m'a détaillé avec tellement de justesse. Mieux, l'auteur m'a fait vivre au plus près, au coeur même de ces entreprises qui démarrent sur des bases familiales grâce à des gens innovants et audacieux, un peu fortunés souvent. Puis, toujours avec les meilleurs arguments, elles passent de main en main, se regroupent avec d'autres, s'achètent, se revendent pour atteindre une taille inhumaine, idéale pour sabrer dans les effectifs, gaver les grands dirigeants et les actionnaires pour, au final, causer des dégâts considérables dans les vies ordinaires de celles et de ceux qui ne peuvent que subir.
Malgré tout ce contexte social, la vie de Cora n'est pas glauque et sinistre. L'auteur, par l'intermédiaire de son narrateur, nous conte de très bons moments, de beaux voyages, de magnifiques scènes d'amour avec Pierre et Delphine… Ah, Delphine ! Elle fait partie de ces fameux consultants payés fort cher pour analyser les entreprises puis proposer des économies, des restructurations, causant de terribles dégâts humains.
Sur un tout autre thème que Défaite des maîtres et possesseurs, Vincent Message démontre une fois de plus son immense talent d'écrivain. Son roman joue sur de nombreux registres aussi bien dans la famille que dans l'entreprise, jusqu'au double choc final, terrible, même si je me doutais que cette spirale ne pouvait que conduire à la catastrophe.
Avant les retours en arrière indispensables, l'histoire avait débuté dans le métro – les transports en commun jouent un rôle important – avec Cora Salme qui a accouché de Manon, il y a trois mois. Elle retourne au boulot, chez Borélia, une grande compagnie d'assurances dont l'historique va suivre. Nous sommes à l'automne 2010. Paris devenant de plus en plus cher, avec Pierre Estérel, son mari, ils ont acheté une maison à Montreuil, ce qu'elle vit comme un déclassement. Professionnelle fiable et compétente, elle a un poste important au marketing mais elle rêvait de devenir photographe.
Issue de Clermont-Ferrand, cette mutuelle d'assurances devenue Borélia, a installé son siège central dans une tour de la Défense, à Paris, où Cora découvre tous les charmes de l'espace ouvert, nommé, en français, open space… Elle se confronte surtout à son supérieur hiérarchique, Franck Tommaso que Mathias a rencontré aussi.

Il faut lire Cora dans la spirale, roman captivant, bien documenté sur tous les points qu'il aborde, même lorsqu'il parle du pays Dogon, au Mali. C'est un roman profondément ancré dans la vie que nous impose notre époque. S'il parle aussi de peinture avec Claude Monet, Vincent Message permet de rencontrer Maouloun qui a fui la guerre au nord-Mali et demande l'asile dans notre pays. Il dessine gare Saint-Lazare et joue un rôle décisif dans la spirale qui s'enroule autour de Cora.
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Ma première lecture de cette rentrée littéraire est une profonde déception, je dirai même une tromperie, car ce plongeon dans la crise économique et les drames qu'elle provoque nous entraine dans une spirale qui nous promène de la Défense à la Normandie (belle échappée dans le Pays de Caux) avant de bifurquer ... vers Sodome et Gomorrhe !

L'amoralité de "Cora dans la spirale" m'a d'autant plus choqué que la présentation du roman masque totalement sa dimension saphique et trompe donc l'acquéreur.

Ouvrage réservé à un lectorat averti à mon humble avis.
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«Je rêve d'un monde où on se raconterait des vies humaines les unes après les autres, avec assez de lenteur, d'incertitudes et de répétitions pour qu'elles acquièrent la force des mythes. Fidèle à l'utopie, je rêve d'une société où on aurait les moyens de faire ça, et où on n'aurait rien de plus urgent à faire.»
Vincent Message nous raconte la vie de Cora Salme, pas mécontente de reprendre le boulot après son congé maternité, malgré tout l'émerveillement et le fabuleux amour, pas mécontente au fond de sortir des longues journées sédentaires à la fois vides et débordées. C'est aussi en 2010, après la crise de 2008 donc, que s'ouvre cette phase dévastatrice de la vie de Cora, où sans le savoir elle entre dans la spirale. A Borélia, la compagnie d'assurances pour laquelle elle travaille, on restructure, on optimise, on déménage à la Défense dans des open-spaces, on met la pression, on pousse brutalement vers la sortie les «poids morts», les «rather low potentials». Et aussi ceux qui, comme Édouard, restent trop humanistes pour ce monde de brutes, trop censés pour ce monde de fous.
Vincent Message nous raconte la violence du monde de l'entreprise de façon très convaincante. Ça a été un soulagement ces derniers temps de voir la littérature française sortir un peu de ce nombrilisme fadasse où trop souvent elle s'engluait. Mais pour autant ça n'évitait pas toujours la platitude: ça restait chic d'ennuyer le lecteur, par trop vulgaire de chercher à le captiver. Ici l'auteur trouve le juste équilibre entre réalisme social et qualités romanesques d'une composition très maîtrisée et d'un personnage attachant qui rendent la narration efficace et la lecture prenante.
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"Je rêve d'un monde où on se raconterait les vies humaines les unes après les autres, avec assez de lenteur, d'incertitudes, et de répétitions pour qu'elles acquièrent la force des mythes. Fidèle à l'utopie, je rêve d'une société où on aurait les moyens de faire ça, et où on n'aurait rien de plus urgent à faire"

Ce passage se trouve à peu près au milieu du livre, en ouverture d'un chapitre 9 époustouflant, et il résume à lui seul l'ambition du troisième roman de Vincent Message. Lorsque j'en ai lu le pitch, juste avant l'été, j'ai su qu'il serait mon premier achat de la rentrée, pour deux raisons. La première, le thème abordé, celui de l'influence du capitalisme sur la société et de ses implications dans la vie quotidienne, notamment en termes de souffrance. La deuxième, la confiance que j'avais en Vincent Message, son regard, son écriture. Il faut dire que l'échantillon dégusté via Défaite des maîtres et possesseurs était tout simplement brillant (si vous ne l'avez pas lu, faites-le). Donc, premier acheté, dévoré dans la foulée. Promesses tenues et bien plus que ça. Tous mes post-it y sont passés, ce roman est une superbe réussite.

Cora, c'est moi, c'est vous. Une jeune femme comme tant d'autres croisées le matin dans les transports en commun, se rendant sur son lieu de travail avec l'envie de bien faire, d'être utile, pas toujours bien réveillée ni bien lunée mais dotée d'une réelle aptitude au bonheur. Dans l'idéal, elle aurait choisi la photographie. Elle a essayé d'ailleurs, vendu quelques reportages à des magazines mais la précarité l'a assez vite rebutée, autant que le regard un poil condescendant porté sur elle par ceux qui ont un "vrai" travail. Alors, c'est le secteur des assurances. Moins violent que la finance. Plus en phase avec sa fibre sociale. Cora aime son travail au marketing chez Borelia, un groupe plutôt familial qui est en train de changer de braquet, la crise de 2008 est passée par-là. Cette année 2010 est une sorte de carrefour pour Cora. Ellle est partie en congé maternité juste au moment de l'annonce du rachat et de la mise en place d'une nouvelle direction. Elle revient lestée de nouvelles contraintes mais bien décidée à s'insérer dans cette nouvelle organisation et à participer à son niveau à la construction du nouveau Borelia. Seulement, les méthodes de management qui se mettent en place n'ont plus rien à voir avec la structure qu'elle connaissait. Très vite, des consultants extérieurs auditent, analysent, chassent les coûts, empilent les chiffres qu'ils alignent sur des power point. Déménagement dans une tour à La Défense, open space, augmentation des charges de travail, pression permanente... Pour Cora, tout s'accélère, elle est entrée dans une spirale qui tord le temps, la maintient dans un état de stress permanent, l'éloigne de tous les moments de plaisir et centres d'intérêts qui nourrissaient sa vie. Jusqu'au drame.

La force de Vincent Message c'est la façon dont il ancre sa narration dans le quotidien, en prenant son temps et en ne négligeant aucun détail. Loin d'être rébarbative, cette forme crée au contraire les conditions parfaites de l'identification. Il met pour cela en scène un chroniqueur, Mathias chargé de relater cette histoire de nombreuses années après, en enquêtant minutieusement auprès de chacun des protagonistes car "il n'y a rien de plus complexe que les questions de causalité. Il faut que confluent beaucoup de ruisseaux pour qu'on donne le nom de fleuve à ce cours d'eau qui file vers la mer. Il faut un nombre incalculable de changements de pression dans une masse d'air pour que les cyclones et les anticyclones forment là-haut leurs spirales qui montent ou qui descendent". Et ce qu'il parvient ici à mettre en évidence avec une incroyable clarté, c'est la complexité de ce système qui broie impitoyablement les individus, par une multitude d'actes qui finissent par sembler parfaitement normaux, ou contre lesquels on a fini par renoncer à se révolter.

Sa toile de fond est criante de vérité. J'y ai reconnu les méthodes et les situations expérimentées moi-même dans ces années-là, dans ces sociétés de service qui finissent par attacher plus d'importances aux chiffres qu'aux individus qui sont pourtant leurs raisons d'exister. Rien n'est oublié, tout y est minutieusement intégré, on sent que l'auteur a dû passer un temps fou à écouter et amasser son matériau. Et surtout, son récit est totalement incarné à chaque échelon, professionnel ou personnel de l'entourage de Cora. Mais ce qui fait ici littérature, c'est la façon dont la narration s'empare du récit de vie pour lui donner une dimension à la fois poétique, tragique et mythique, entre le paradis et les enfers. Loin du questionnement terre à terre ou du roman militant, il nous parle de vie, de bonheur et surtout de liberté, qui implique de fuir toute forme d'aliénation.

J'ai lu ce roman dans une sorte d'apnée, complètement immergée dans la spirale aux côtés de Cora. Il dit tant de notre société. Il dit tant de nous. Il parvient à englober l'être humain dans toutes ses dimensions, si compliquées à faire cohabiter harmonieusement. La force d'un grand roman.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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critiques presse (3)
Actualitte
19 août 2020
Au-delà du coeur du récit qu'est le travail dans une entreprise, c'est le portrait en profondeur d'une femme qui aspire à la fois à un travail qui ait du sens et aussi à un équilibre avec sa vie personnelle.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LePoint
12 novembre 2019
C'est une bouleversante tragédie ordinaire. Ordinaire, parce que des Cora, il y en a des milliers dans les couloirs du métro, tous les matins à 7 h 30, parce que le monde s'en fout complètement. [...] Et bouleversante, car l'attention extraordinaire que lui porte Vincent Message lui rend hommage, justice, et un peu de liberté.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeFigaro
19 septembre 2019
Cora, chargée de marketing au sein d’une grande société qui vient d’être rachetée, se trouve confrontée à une situation qui bouscule violemment ses valeurs, ses aspirations, son existence. Un saisissant décryptage du milieu professionnel.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (88) Voir plus Ajouter une citation
Si vous voulez que j'adopte votre langage, finit par lui lancer Édouard sans se rendre compte que l'agacement l'emporte dans sa voix sur ses habitudes d'indulgence, je pourrais dire qu'il y a deux manières de transformer. Il y en a une qui a la clarté de ce qui s'impose d'en haut, qui part de la vision, vous savez, qu'ont depuis leurs collines les chefs d'état-major, mais elle est dogmatique, et violente, et elle envoie beaucoup de monde au casse-pipe, et elle ne fonctionne qu'à court terme. Et il y en a une autre qui fait le pari de l'intelligence collective, qui pour fixer une stratégie fait participer celles et ceux qui, ensuite, vont se retrouver en première ligne, qui est plus lente, c'est sûr, mais qui est plus moderne aussi, beaucoup mieux acceptée, et plus efficace à moyen terme.
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Je me répète : je n'étais pas faite pour ça. J'aurais dû naître à un endroit où les gens ne se battent pas pour des ressources rares, où on n'a jamais vu personne pour qui faire mal aux autres soit une source de plaisir, où le pouvoir soit quelque chose que les gens exercent à tour de rôle parce que c'est nécessaire, mais pas qu'il faut à tout prix conquérir parce que tous ceux qui n'en ont pas se font marcher sur la gueule. Il n'y a pas d'endroit comme ça, Mathias - mais c'est là que j'aurais dû vivre.
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Pierre sort de la maison et enfourche son vélo pour rendre visite à Cora dans sa clinique de Saint-Mandé. Pierre aime rouler depuis toujours, le vélo lui a servi dans son enfance lorraine à élargir sa vie au-delà des paysages qui clôturaient le quotidien, à se barrer voir ailleurs, pas si loin mais plus loin, et c'est un besoin qui le gagne de façon irrépressible ces temps-ci, un besoin d'épuisement physique, de muscles qui chauffent, d'esprit buté sur le sommet de la côte ou le prochain virage.
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Lorsque j’ai commencé à écrire cette chronique, il y a un an et demi maintenant, j’ai dit que l’histoire de Cora était une toute petite histoire parmi toutes les histoires du monde. Et puis, dans la foulée (je viens de relire ces lignes-là), qu’il n’y a pas de petite histoire, que toutes les vies sont dignes d’être commémorées. Je rêve d’un monde où on se raconterait les vies humaines les unes après les autres, avec assez de lenteur, d’incertitudes et de répétitions pour qu’elles acquièrent la force des mythes. Fidèle à l’utopie, je rêve d’une société où on aurait les moyens de faire ça, et où on n’aurait rien de plus urgent à faire. Mais je sais bien, en fait, qu’on ne sait pas qui a vécu sur terre. On ne connait pas les noms. On conjecture des chiffres. Et quand bien même un art de la statistique qui se porterait soudain à la hauteur de la magie les rassemblerait pour nous et nous les livrerait, ils ne seraient que cela, des noms, des chiffres, on ne saurait pas ce que les gens ont vécu, ce qu’ils ont ressenti et pensé. p. 270-271
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Elle découvre ce que c'est qu'une tour, ce que c'est que de passer ses journées au 27e étage, à cent dix mètres du sol. Elle s'est rendu compte dès les premières heures, avec une montée d'angoisse, qu'il n'y avait nulle part, ni dans les bureaux ni dans les couloirs, de fenêtre qu'on puisse ouvrir, et cette question des fenêtres revient sans cesse dans ses pensées. Elle cherche les raisons.
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Vincent Message vous présente son ouvrage "Les années sans soleil" aux éditions Seuil. Rentrée littéraire janvier 2022.
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