Je... je t'aime aussi. Moi, le petit ver argent lové à l'arrière de son crâne. Mais mon corps, lui, ne t'aime pas. Il ne peut t'aimer. Je ne pourrai jamais t'aimer dans ce corps [...]. Je suis déchirée. C'est insupportable.
Cette Terre était à la fois le plus noble et le plus vil des mondes; on y trouvait les émotions les plus belles, les plus délicates, et en même temps, les pulsions les plus noires, les plus sinistres. Peut-être était-ce inévitable? Peut-être sans le Très-Bas ne pouvait-on toucher au Très-Haut?
En quoi ça peut m'aider de vous dire que je vois son visage à chaque fois que je ferme les yeux? Que je me réveille en larmes parce qu'il n'est pas là ?
– Je suis une « femme », ai-je poursuivi d’une voix lasse. J’en ai ma claque que vous m’appeliez le mille-pattes !
Jared a battu des paupières, interdit. Puis son visage s’est durci aussitôt.
– Parce que tu occupes un corps de femme ?
Wes s’est tourné vers Jared.
– Parce que j’en suis une ! ai-je rétorqué.
– Selon quels critères ?
– Les mêmes que les tiens ! Dans mon espèce, je suis celle qui porte les enfants. Ça te suffit comme critère ?
Ça l’a fait taire. Une soudaine satisfaction m’a envahie.
Bien joué ! a approuvé Mélanie. Il s’est comporté comme un goujat.
Merci.
Entre fille, il faut se serrer les coudes.
En tous ces millénaires, les humains n'ont jamais pu définir l'amour. Quelle est la part physique ? Quelle est la part mentale ? Est-ce le fruit du hasard ou du destin ? Pourquoi des unions parfaites sur le papier s'écroulent elles ? Pourquoi des couples improbables résistent-ils à tout ?
- C'est juste ce corps.. ai-je répété.
- Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas le visage mais les expressions que tu y mets ; ce n'est pas la voix, c'est ce que tu dis. Ce n'est pas la plastique de ce corps, c'est ce que tu fais avec. C'est Toi qui es belle.
Ian à Gaby.
Il n'avait pas peur de mourir, il n'avait pas peur de vivre et il n'avait pas peur de croire.
Ian à Vagabonde : "Je t'ai tenue dans ma main, Vagabonde. Tu étais si belle."
Je crois qu'il y a des choses qui ne peuvent mourir.
Pourquoi avais-je tant besoin de cet amour ? Tout ce que je savais , à présent , c'est que l'amour que je recevais valait mille fois les risques et les souffrances qu'il m'avait coûtés. L'amour était encore plus exaltant que je ne l'imaginais .
Il était Tout .