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4,13

sur 1987 notes
Il est des romans où l'auteur " peine à terminer " où , une fois l'essentiel révélé , n'ayant plus vraiment à découvrir , on reste sur une impression , comment dire , mitigée .....Dans un roman ,la fin doit être une sorte de feu d'artifice , un peu le but ou l'essai marqué à la dernière seconde alors que tout paraissait " plié ".Et bien , je vous l'assure , ici , la fin est purement et simplement éblouissante , une sacrée " sortie des artistes ".Oui , bon , me direz-vous , et le reste , parceque s'il faut se " taper plus de trois cents pages" ,même si la fin est géniale , on risque de ne pas avoir la patien......STOP!!! le reste est excellent , qu'on se le dise .....Le lieu principal,oui , il est déprimant : un hôpital psychiatrique en difficultés financières , des soignants plus ou moins rassurants , et , parmi les patients , Alicia . Alicia , elle a été hospitalisée là après avoir été accusée et reconnue coupable du meurtre de Gabriel , son mari , et s'être réfugiée dans un silence qui résiste à toutes les tentatives thérapeutiques....
Cas désespéré . Seule la sédation , le maintien dans une désespérante et profonde léthargie ...Et puis ,Théo est muté , à sa demande, dans ce lieu en péril . Rapidement , son intérêt se porte sur Alicia . Son but , lui faire retrouver la parole , afin de l'aider à se reconstruire ...
Très franchement , les pages dont je parlais plus haut ne sont jamais ennuyeuses , bien au contraire . Les chapitres , assez courts , se succèdent à toute vitesse malgré le peu d'actions ,et le journal intime d'Alicia , révélé avec art , éclaire peu à peu la situation , sans pour autant faire toute la lumière, un élément parmi d'autres.....
C'est un premier roman .Et bien , franchement , ça promet....
Et oui , chers amis , désolé mais si vous êtes amateur ou amatrice du genre , quand faut y'aller , faut y'aller , je sais bien , y'a la PAL qui est si haute qu'elle va bientôt choir et le soleil qui nous appelle au dehors...Enfin , si vous avez la chance de travailler , vous pouvez peut -être vous "planquer dans un coin discret "?
Et si vous avez besoin , pas de problème, je vous " ferai un mot d'excuse " .Dans la vie , il y a des priorités , non?
La meilleure publicité ? La couverture ....pour mettre l'ambiance ,là , c'est réussi.. Brrrrrr.
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Un thriller psychologique qui tient diaboliquement la route.

Alicia est accusée d'avoir tué son mari Gabriel, internée dans un établissement psychiatrique pénitencier, elle n'a plus prononcé le moindre mot depuis ce jour caniculaire où le sang coula à flot.
Theo, psychothérapeute arrive fraîchement au Grove et est bien décidé à s'occuper de la belle Alicia. Fasciné, obsédé par cette femme shootée aux médicaments, il déploie une énergie folle pour lui venir en aide et la sortir de son mutisme.
Un huit clos patient-thérapeute captivant et intéressant si on accepte le constat de départ de cette exclusivité d'un thérapeute pour un seul patient. Il y a de la consistance dans ce lien malgré le silence d'Alicia. Ça cherche, ça creuse, ça interroge, ça bouscule, c'est étourdissant tant c'est très bien construit.

C'est aussi un thriller psychologique addictif et qui est finement mené au niveau médical et au niveau de la pertinence des propos psychiatriques. On ne s'ennuie pas une seule minute. Cette femme fascine même dans son silence. Artiste peintre à la base, l'auteur restitue très bien la personnalité dérangée d'Alicia.

On suit en diapason l'errance d'Alicia à travers l'acharnement thérapeutique de Theo, sa vie quelques jours avant le meurtre dans son journal intime et enfin la vie intime et compliquée de Theo. le tout constitue à merveille le puzzle de cette histoire dérangée et dérangeante.
J'aurai certainement accordé un carton plein si la fin ne m'avait pas semblé abracadabrante amenant avec elle des invraisemblances sur le fond du roman. Mis à part ce bémol, ça n'en reste pas moins un thriller captivant et extrêmement bien écrit et traduit.
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Ça fait un moment que je n'ai pas dévoré un thriller avec autant d'impatience, tenue en haleine par un suspense extrêmement bien ficelé. À aucun moment la tension ne se relâche, les rebondissements s'enchainent, et que dire de la chute finale : inattendue et brillante.

Pourtant, le propos n'est pas follement réjouissant. Jugez plutôt :
Alicia Berenson, artiste peintre, avait trente-trois ans quand elle a tué son mari Gabriel. Elle ne parla plus jamais, mais fit un tableau, un autoportrait auquel elle donna un titre : Alceste. Jugée irresponsable, elle fut illico envoyée dans un établissement psychiatrique.
Six ans plus tard, un jeune psychiatre, Théo, se lance le défi de réussir à la faire reparler et se fait embaucher dans la clinique où elle est internée sous camisole chimique puissante. Son enquête commence…

Des extraits du journal intime d'Alicia cadencent les courts chapitres ; c'est rythmé, très très bien construit et instructif. La quatrième de couv' nous apprend que l'auteur a étudié la psychanalyse et a travaillé dans une clinique psychiatrique : c'est « le deuxième effet kiss cool », sa maitrise des analyses psychologiques qui éclairent tout au long du récit les motivations des protagonistes. Passionnant !
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Par un été caniculaire, Alicia Berenson, artiste peintre âgée de 33 ans, assassine son mari, Gabriel, photographe, de 5 balles dans la tête. Les preuves ne font aucun doute quant à sa culpabilité. Tétanisée, pétrifiée, un couteau à ses pieds, des marques de coupures aux poignets et ses empreintes sur le revolver. Dès lors, la jeune femme n'a plus prononcé un seul mot. Ni aux policiers, ni au juge, ni à son avocat. Aujourd'hui, 6 ans plus tard, elle est toujours internée au Grove, le service de médecine pénitentiaire de l'hôpital Edgware, sous la direction du professeur Diomedes. Theo Faber, psychothérapeute, intrigué par l'histoire d'Alicia, intègre ce service. Il veut comprendre et va tout faire pour aider la jeune femme à sortir de son silence. Pour cela, en plus de séances de psychothérapie, il va enquêter auprès de sa famille...

Pour un premier roman, Alex Michaelides frappe fort et arrive à surprendre le lecteur par cette tournure finale. Avec Theo Faber, le narrateur, qui se livre aussi bien sur son travail de thérapeute que sur sa vie personnelle, et avec les quelques pages du journal d'Alicia écrites avant le meurtre, l'on suit l'évolution des rapports patient/thérapeute et le travail accompli et l'on en apprend plus sur le passé proche de la jeune femme. À partir d'un fait sordide, un meurtre pour lequel Alicia est reconnue d'emblée coupable et qui se mure ensuite dans le silence, l'auteur nous plonge dans un thriller psychologique intelligemment ficelé et maîtrisé, à l'ambiance de plus en plus mystérieuse et au rythme soutenu. Un premier roman captivant et fascinant !
À noter qu'il sera prochainement adapté au cinéma...
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Quelle claque incroyable !
Je n'en reviens toujours pas de m'être fait autant avoir...
Quel pied ! Mais quel pied !
J'en redemande.
Si seulement toutes mes lectures pouvaient être aussi jubilatoires...

Tout d'abord, cette couverture qui vous attire...
Puis ce titre, ce synopsis, qui vous attrapent, sans pouvoir vous laisser repartir...
Vous êtes déjà foutu...
Parce que vous allez l'ouvrir ce bouquin.
Et l'histoire va vous happer...
Crescendo, sans que vous sachiez vraiment pourquoi ?!
Elle va vous prendre, vous captiver, vous hypnotiser, je pense, même.
(C'est pô possible autrement...)
Doucement, tranquillement, elle va faire son oeuvre.
Vous aurez envie de toujours en savoir un peu plus, sur Alicia, cette jeune peintre, internée dans un établissement psychiatrique, depuis qu'elle a été retrouvée couverte de sang auprès du corps de son mari, ligoté et mutilé. Muette.
Mais aussi sur Theo, ce jeune psychothérapeute ambitieux, qui 6 ans plus tard, mettra tout en oeuvre pour parvenir à faire reparler sa patiente. La libérer de son mutisme.

Y arrivera t-il ?
Je vous laisse le découvrir par vous même...
Je n'ai absolument pas envie de trop vous en dévoiler...
Ce serait vous gâcher le plaisir quand...
TOUT VA VOUS PÊTER A LA GUEULE !!!

...oups ! pardon...

Un récit prenant, donc. Passionnant. Géant, même.
C'est tellement délicieux de se laisser surprendre...

A votre tour maintenant !

#NetgalleyFrance#CalmannLevyNoir#ThankYou#CtePiedDeOuf
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Alicia est accusée du meurtre de son mari. A partir de ce jour elle s'enferme dans un mutisme qui la condamne à un enfermement psychiatrique. Qui a véritablement tué Gabriel et pourquoi Alicia est-elle devenue muette?
Quel génie ! J'ai adoré dévorer ce roman. Chaque pause était une torture tant Alex Michaelides m'a emportée dans cette histoire. le suspense et les rebondissements en font un excellent thriller que je suis triste d'avoir terminé. Recommandé par une amie je le recommande sans hésiter aux amoureux de thrillers. Ici pas de gore mais une enquête palpitante que l'on mène de bout en bout avec le psy d'Alicia. J'ai adoré!
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Encore un livre qui prenait la poussière au fond de mon pense-nouille depuis sa sortie, ce qui est regrettable parce que bien qu'il s'agisse d'un premier livre, la plume de l'auteur mérite qu'on s'y attarde.
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Alicia et Gabriel Berenson, respectivement peintre talentueuse et photographe de mode réputé, vivent dans une belle maison près de Londres.
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Bien que mariés depuis sept ans, ils forment un couple uni et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... enfin presque, puisqu'un jour Alicia, 33 ans, assassine Gabriel, à l'aube de ses 44 ans.
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C'était le 25 août, par un été caniculaire. La voisine, Barbie, entend des coups de feu et appelle la police, laquelle découvre Alicia, prostrée devant le corps de son mari.
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Elle semble pétrifiée, comme absente, et ne parle pas. Pendant de longues années, elle ne parlera plus.
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Intrigué par son mutisme, Theo Faber, psychothérapeute décide de se faire muter dans l'établissement psycho pénitentaire où Alicia est détenue.
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C'est donc essentiellement Theo, le narrateur, que nous allons suivre tout au long du livre, avec quelques incursions dans le passionnant journal intime d'Alicia.
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L'obsession de Theo : redonner la parole à Alicia et découvrir si c'est bien elle qui a tué Gabriel.
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Ce roman, magnifiquement écrit, nous plonge dans la vie des personnages principaux et de leur entourage.
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Sans grands rebondissements, hormis sur la fin où tout se précipite, l'auteur réussit à nous envoûter et à nous mener par le bout du nez, parce que je n'ai pas du tout vu la chute venir. Et elle est magistrale, cette chute.
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Le récit est très axé sur la psychologie, bien entendu, avec un psy qui raconte je m'y attendais un peu, mais il est néanmoins très prenant et je le conseille vivement.
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J'ai vu qu'Alex Michaelides en avait sorti un second, je le mets tout droit dans ma PAL.
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On suit l'histoire d'Alicia, peintre de talent, internée en hôpital psychiatrique pour avoir tué Gabriel, son mari. Elle se mure dans le silence, et tous les thérapeutes butent sur ce blocage.

Un jeune thérapeute, ThéoFaber, passionné par ce crime très médiatisé, a un désir fou de la faire parler, d'accéder à ses émotions et alors qu'il était promis à une belle carrière dans le service où il travaillait, se fait muter dans « le Grove », l'HP où se trouve Alicia dans lequel règne Stéphanie, une directrice véritable harpie qui ne pense qu'en termes d'argent, d'économie, afin de déclarer l'établissement non rentable et le fermer.

Face à Stéphanie, le professeur Diomides a tendance à s'écraser, il n'est pas loin de la retraite alors… seul l'infirmier Iouri et Indira, autre psychiatre tenteront de soutenir Théo.

Théo est passionné par son métier, mais va enfreindre certaines règles, en allant voir des témoins, des voisins, ou membres de la famille ce qui risque de l'entraîner dans une spirale compliquée. Lui-même a eu un père très violent dont il avait peur.

Il va négocier une diminution du traitement d'Alicia qui ne risque pas de s'exprimer, vu qu'elle est sous camisole chimique…

J'ai beaucoup pensé à « Mensonges sur le divan » d'Irvin Yalom en lisant ce roman car il y a des similitudes, mais ici, on tutoie le thriller et la fin est d'autant plus géniale qu'on ne la voit pas venir.

Alex Michaelides a bien découpé son roman, avec des citations de Freud ou d'Alice Miller égarant à plaisir le lecteur dans des pistes où chacun des intervenants peut apparaître comme complice ou manipulateur, tel Christian, « psychiatre rugbyman au nez cassé et à la barbe brune, il était beau dans le genre amoché » que Théo connaissait auparavant et qui ne lui fera pas de cadeau, espérant le voir échouer.

Un bel hommage à la peinture aussi car l'auteur nous entraîne dans les expositions consacrées à Alicia et ses relations étranges avec son agent, sur fond de mythe d'Alceste.

J'ai adoré ce roman, que j'avais choisi pour son thème et sa superbe couverture, ne connaissant pas l'auteur, et cette lecture a été jubilatoire. Il s'agit d'un premier roman donc à suivre….

Merci encore à NetGalley et aux éditions Calmann-Lévy qui m'ont permis de le découvrir.

#DansSonSilence #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Au vu des critiques élogieuses que j'ai lues sur Babelio, c'est avec confiance que j'ai abordé la lecture de : Dans son silence de Alex Michaelides. Mais j'ai dû déchanter et me suis aperçue que décidément je ne suis pas faite pour les romans classés thrillers psychologiques.
Une belle architecture romanesque pourtant, avec un retournement final auquel je ne m'attendais pas non plus... Deux récits parallèles : le journal intime d'Alicia Berenson, accusée du meurtre de son mari, Gabriel et qui sera internée au Grove, le service psychiatrique de la médecine pénitentiaire. Murée dan un silence dont personne ne peut la faire sortir. Deuxième récit celui de Theo Faber, psychiatre au Grove et qui se donne comme mission de faire sortir Alicia de son mutisme. Deux narrations qui s'entrecroisent et se rejoignent de façon inattendue en fin de roman.
Pourquoi me suis-je sentie si frustrée à la lecture de ces deux récits ?
Je crois que c'est tout d'abord l'absence du dépaysement lié à un univers romanesque qui me transporte loin de mon quotidien. Dans ce roman il est beaucoup question de l'asile psychiatrique du Grove où Alicia est internée. Mais à aucun moment je n'ai éprouvé ce que j'avais ressenti à la lecture de la salle de bal de Anna Hope, à savoir la souffrance et la violence liés à l'enfermement de personnes qui ont perdu tout contact avec la réalité du monde extérieur.
Deuxième élément qui m'a gênée, le caractère stéréotypé des personnages, à commencer par celui de Theo qui manque de complexité, de nuances et dont le parcours relève presque du cas d'école. Même déception dans les relations entre les personnages. J'ai d'ailleurs failli abandonner la lecture du roman à l'évocation de la rencontre amoureuse entre Theo et sa future femme Kathy. Difficile d'imaginer plus "romance" !
J'espérais quelque réconfort du côté de l'analyse psychologique et de tout ce qui est lié aux troubles de la personnalité . Mais là encore, cruelle déception ! L'entretien de Theo et de sa propre psychothérapeute tourne à la leçon de morale avec des phrases du genre de celle-ci : "L'amour est profond, calme et constant". Pas mieux pour l'analyse que fait Christian, un collègue psychiatre de Theo, des troubles pathologiques dont souffrirait Alicia. Il évoque successivement son côté bipolaire, borderline et narcissique. Trois pathologies différentes qu'il associe allègrement dans le compte-rendu qu'il fait à Theo.
Je suis sévère avec ce roman mais cela ne veut nullement dire qu'il ne faut pas le lire. Simplement, il ne m'a pas convenu et il suffit de se reporter à tous les éloges qui en sont faits pour se persuader du plaisir que l'on peut trouver à le lire.
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«  Au coeur de toute forme d'art réside un mystère . le silence d'Alicia est son secret, son mystère , au sens religieux . C'est pour cela qu'elle l'a appelé Alceste .
Vous l'avez lu ?
D’ Euripide Lisez- le. Vous comprendrez... »
.
Un extrait de ce polar original, absolument fascinant dont je ne dirai pas grand chose vu que tout a été dit déjà ...!

Comment le qualifier , sorte de roman psycho - psychiatrique où Alicia Berenson , jeune peintre britannique en vogue accusée d’avoir assassiné son mari Gabriel , photographe de mode se mure dans son silence et sa solitude au cœur d’un asile psychiatrique, son ambiance morbide , ses secrets, ses rivalités, ses violences,
ses zones d’ombre?
Théo , un jeune psychothérapeute , embauché dans cet établissement tente de dénouer les fils douloureux de l’histoire d’ Alicia au cours de face - à - face glaçants....
Un lecteur captivé, ensorcelé , tenu en haleine jusqu’au bout , manipulé d’une manière spectaculaire , non je n’exagère pas..
On découvre la vérité , les vérités ....
On dévore ..
Retournement spectaculaire à la toute fin ...
Que s’est - il réellement passé ?
Coup de cœur—- coup de poing —- un des meilleurs polars
que j’ai jamais lu ....
Exceptionnel !
Lisez- le !
«  Mais pourquoi ne parle t- elle pas ? »
Euripide , Alceste .
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