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4,13

sur 1988 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un thriller psychologique qui tient diaboliquement la route.

Alicia est accusée d'avoir tué son mari Gabriel, internée dans un établissement psychiatrique pénitencier, elle n'a plus prononcé le moindre mot depuis ce jour caniculaire où le sang coula à flot.
Theo, psychothérapeute arrive fraîchement au Grove et est bien décidé à s'occuper de la belle Alicia. Fasciné, obsédé par cette femme shootée aux médicaments, il déploie une énergie folle pour lui venir en aide et la sortir de son mutisme.
Un huit clos patient-thérapeute captivant et intéressant si on accepte le constat de départ de cette exclusivité d'un thérapeute pour un seul patient. Il y a de la consistance dans ce lien malgré le silence d'Alicia. Ça cherche, ça creuse, ça interroge, ça bouscule, c'est étourdissant tant c'est très bien construit.

C'est aussi un thriller psychologique addictif et qui est finement mené au niveau médical et au niveau de la pertinence des propos psychiatriques. On ne s'ennuie pas une seule minute. Cette femme fascine même dans son silence. Artiste peintre à la base, l'auteur restitue très bien la personnalité dérangée d'Alicia.

On suit en diapason l'errance d'Alicia à travers l'acharnement thérapeutique de Theo, sa vie quelques jours avant le meurtre dans son journal intime et enfin la vie intime et compliquée de Theo. le tout constitue à merveille le puzzle de cette histoire dérangée et dérangeante.
J'aurai certainement accordé un carton plein si la fin ne m'avait pas semblé abracadabrante amenant avec elle des invraisemblances sur le fond du roman. Mis à part ce bémol, ça n'en reste pas moins un thriller captivant et extrêmement bien écrit et traduit.
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Par un été caniculaire, Alicia Berenson, artiste peintre âgée de 33 ans, assassine son mari, Gabriel, photographe, de 5 balles dans la tête. Les preuves ne font aucun doute quant à sa culpabilité. Tétanisée, pétrifiée, un couteau à ses pieds, des marques de coupures aux poignets et ses empreintes sur le revolver. Dès lors, la jeune femme n'a plus prononcé un seul mot. Ni aux policiers, ni au juge, ni à son avocat. Aujourd'hui, 6 ans plus tard, elle est toujours internée au Grove, le service de médecine pénitentiaire de l'hôpital Edgware, sous la direction du professeur Diomedes. Theo Faber, psychothérapeute, intrigué par l'histoire d'Alicia, intègre ce service. Il veut comprendre et va tout faire pour aider la jeune femme à sortir de son silence. Pour cela, en plus de séances de psychothérapie, il va enquêter auprès de sa famille...

Pour un premier roman, Alex Michaelides frappe fort et arrive à surprendre le lecteur par cette tournure finale. Avec Theo Faber, le narrateur, qui se livre aussi bien sur son travail de thérapeute que sur sa vie personnelle, et avec les quelques pages du journal d'Alicia écrites avant le meurtre, l'on suit l'évolution des rapports patient/thérapeute et le travail accompli et l'on en apprend plus sur le passé proche de la jeune femme. À partir d'un fait sordide, un meurtre pour lequel Alicia est reconnue d'emblée coupable et qui se mure ensuite dans le silence, l'auteur nous plonge dans un thriller psychologique intelligemment ficelé et maîtrisé, à l'ambiance de plus en plus mystérieuse et au rythme soutenu. Un premier roman captivant et fascinant !
À noter qu'il sera prochainement adapté au cinéma...
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Alicia a merdé.
Quels que soient les petits tracas du quotidien, il est régulièrement prouvé que se débarasser de son conjoint suscite rarement joie et contentement au dernier degré. Surtout de la part d'un jury qui se sera empressé de faire passer son mutisme traumatique pour folie nécessitant un enfermement dans une clinique psychiatrique.
Theo Faber est psychothérapeute. de ceux capables d'afficher une ambition dévorante sans aucun état d'âme.
Il est un homme de défi. Prochaine mission, Theo, si vous l'acceptez (ce qu'il fera puisque la gageure fait partie intégrante de son ADN arriviste), refaire parler Alicia dans les plus brefs délais. Si vous, ou l'un de vos agents étiez capturés...bla, bla, bla, on connaît tous la suite.
Y a plus qu'à, mon Theo.

Thriller psychanalytique fièrement affiché en quatrième de couv', Dans Son Silence possède le mérite évident de casser les codes.
Difficile d'imaginer un écrivain tenir en haleine le chaland sur la longueur avec une héroïne aussi mutique qu'une carpe bâillonnée, et pourtant.
Faut dire qu'Alex Michaelides est un p'tit filou puisqu'il s'appuiera non pas sur ses silences mais sur son journal intime bien plus prolixe et porteur de possibles révélations fracassantes.
D'un côté, on déroule tranquillou le passé de Theo qui possède peu de points communs avec la mélodie du bonheur.
De l'autre, notre Alicia ne pipe mot, préférant faire sa mystérieuse auprès de son psy, un ami qui lui veut pourtant du bien.

De ces deux trajectoires étrangères, Michaelides allait tirer un roman étonnant et détonnant.
Si la construction minutieuse se veut habile et sans failles, le final n'apporte que peu de "ah d'accord, comment qu'il m'a trop roulé dans la rinefa, le gars" si ardemment souhaité.

Le propos est novateur.
La plume persuasive.
Le final cousu de fil blanc, seul véritable bémol à ce plaisir de lecture kouasi exclusif.
M'en vais dévorer le tome 2. Il y serait question d'agneaux, paraît-il...
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Un trajet de 5h à faire en train et je me dis que les 374 pages de ce roman vont m'aider à supporter le masque obligatoire, et que, vu tous les compliments dithyrambiques sur la quatrième de couverture, je ne vais pas m'ennuyer .

Très vite le TGV prend sa vitesse de croisière et moi je Vol(e) au dessus d'un nid de coucou...

Mais voilà, très vite, je trouve ce roman fade . Il est sensé se passer dans un hôpital psychiatrique et je ne ressens pas le malaise que je devrais ressentir dans un tel lieu. Pour un auteur y aillant travaillé deux ans, il n'arrive pas à me faire ressentir les failles, la folie, le basculement, l'abrutissement par les médicaments, le danger...

Theo Faber est psychothérapeute , et très vite , je me demande s'il est très équilibré...Qui est le plus "coucou" des deux , le patient ou le psy ?

Theo Faber fasciné par un fait divers, réussit à se faire engager dans un établissement qui "soigne" celle qui a été déclaré coupable de meurtre. le meurtre de son mari photographe. Depuis, Alicia ne parle plus, Alicia ne peint plus non plus, ce qui était son métier. Alicia fascine le thérapeute qui aimerait bien écrire sur ce cas. Il se verrait bien la guérir,faire en sorte qu'elle parle enfin, qu'elle explique son geste , elle, qui est mutique depuis que les policiers sont rentrés chez elle pour y découvrir le cadavre de son mari . Cela pourrait être SON grand succès professionnel, de ceux qui lancent une carrière.

Theo Faber est fasciné. Theo Faber prend de plus en plus de risques avec sa hiérarchie. Theo Faber n'est pas très solide...

Dans la vie, Theo Faber a des problèmes de couple, un psy ne devrait pas avoir des problèmes, il devrait les laisser au vestiaire quand il enfile sa blouse...

Oui, jusque là ,la vie , la culpabilité d'Alicia (ou pas), je n'étais pas "dedans".

Un peu fade ce roman. Il met du temps à décoller, fait un peu du sur place, ne donne pas dans le suspens qui "cloue" sa lectrice .

Jusqu'à la fin, que je n'avais pas vu venir. Très surprise la lectrice...

Suffisamment pour réviser son jugement sur ce livre, qui, s'il n'est pas le "suspens inspiré/qui me laissera sans voix" promis par l'éditeur, m'aura quand même bien scotchée sur le final.

Suffisamment pour mettre quatre étoiles d'autant que j'adore la couverture des éditions Calmann Levy Noir(ce portrait sans bouche) et ses deux rabats qui reprennent le même portrait mais entier. Jolie illustration, j'aime quand les éditeurs nous gâtent visuellement...
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Petit coup de projecteur sur le premier roman d'Alex Michaelides que je voulais lire depuis sa sortie… Franchement, c'est un très bon cru mais je lui reconnais toutefois quelques faiblesses. Commençons par les points forts : la construction narrative et le suspense. En lisant Dans son silence, le lecteur progresse en reconstituant un puzzle auquel il manque, dès le départ, la plupart des pièces. Il le fait grâce au récit pris en charge par Théo Faber, psychothérapeute et narrateur, mais aussi grâce au journal rédigé par Alicia Berenson avant le drame qui l'a conduite tout droit au Grove, un service de médecine pénitentiaire sécurisé. Elle y (sur)vit depuis qu'elle a assassiné son mari quelques années plus tôt, événement à la suite duquel elle n'a plus prononcé un mot. Son cas intéresse Théo Faber qui entend bien cerner la personnalité d'Alicia et comprendre ce qu'il s'est réellement passé. le suspense est au rendez-vous et la clé de l'intrigue n'est donnée qu'à la fin mais j'avais pour ma part eu une intuition très forte sur l'élément qui constitue sans doute le point central de l'énigme, donc j'ai l'impression d'avoir été moins surprise qu'une majorité de lecteurs. J'ajoute toutefois qu'il y a un retournement de situation assez scotchant. Ce qui m'a un peu gênée, c'est la description du milieu psychiatrique et les échanges entre les professionnels et les patients, je ne sais pas pourquoi, je n'y ai pas vraiment cru. J'ai pu avoir l'impression d'une situation mise en place de manière assez artificielle pour parvenir à la conclusion désirée par l'auteur. Cela dit, c'est incontestablement un roman avec lequel j'ai passé un bon moment et, pour un premier, c'est même bluffant !

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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L'idée de ce roman est, vraiment, excellente. Une affaire embrouillée à souhait, avec de multiples pistes, dont plusieurs, naturellement, sont fausses, c'est juste parfait. L'auteur – et c'est particulièrement notable pour un premier roman – a également l'intelligence de jouer finement sur le fil temporel de son histoire.

L'enquête dont il est question dans ce livre n'est pas policière, puisque l'on sait dès le départ qu'Alicia a tué, en tout cas qu'elle a été jugée pour cela et jugée irresponsable, d'où son internement. Mais les investigations, menées par Théo Faber, porte plutôt sur le personnage même d'Alicia : qui est-elle, qui fréquentait-elle, quelle était sa vie ? Et puis notre psychothérapeute cherche également à décrypter le seul message qu'Alicia ait laissé, un tableau, l'Alceste.

On est donc dans un thriller psychologique, dans un contexte psychiatrique dont l'atmosphère n'a pas été sans me rappeler Vol au dessus d'un nid de coucou… précisément le type d'atmosphère qui me met profondément mal à l'aise. Par moment, on peut aussi penser, pour les relations entre patients, à Orange is the new black, en moins trash.

Mais mon vrai gros bémol, c'est que l'on sent dès le démarrage qu'il va y avoir un twist. On le guette, on l'attend – pour ma part, à partir de la page 24, exactement -, et il survient finalement en page 393. Mais là où – surtout vu la nature de ce twist – on devrait avoir un véritable effet « wahou », moi j'ai perdu de la tension au fur et à mesure des pages. Même si ce n'est pas qu'une question de longueur, il me semble qu'un texte plus ramassé aurait été plus percutant. A posteriori, certains développements, même s'ils sont visiblement destinés à enrichir les personnages, à leur donner de l'épaisseur, me semblent finalement faire retomber la sauce.

Bref, ça m'a plu, mais alors que ça aurait pu être carrément génial, ça me laisse un peu sur ma faim…
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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Bien bien.. C'est un excellent livre. le twist final est une vraie surprise. J'avais quelques doutes à une centaine de pages de la fin.. À force d'en entendre parler, je m'attendais à un livre exceptionnel, c'est un très bon livre..
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Alicia, artiste peintre est condamnée pour le meurtre de son mari, photographe artistique. Dès le jour du meurtre elle s'enferme dans un mutisme complet et est placée en clinique psychiatrique.

Theo Faber psychothérapeute profite de la libération d'un poste dans cette clinique pour réussir à refaire parler Alicia, muette depuis déjà 6 ans.

Dans ce roman psychologique Alex Michaelides traite de la maladie mentale mais aurait tout aussi bien pu nous parler d'addiction, car le livre écrit simplement, sans fioritures, dans un style très fluide est d'une redoutable efficacité ! composé de chapitres très courts on n'a du mal à le lâcher et on veut absolument notre dose pour connaître la suite.

D'autant plus que dans son silence est son premier roman, chapeau l'artiste !
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J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce thriller psychologique.
Alicia Berenson est une artiste peintre Londonienne accusée d'avoir tué son mari, Gabriel, photographe. Tous deux semblaient pourtant parfaitement assortis et heureux. Suite à ce meurtre, Alicia reste totalement muette. Elle est incarcérée dans un centre pénitentiaire pour malades mentaux.
Un jeune psychothérapeute, Théo Faber, est intrigué par ce cas et bien décidé à la faire reparler. Il se fait engager dans cet établissement et va s'appliquer à établir le contact avec Alicia tout en menant une véritable enquête auprès de son entourage afin de mieux la connaître. Il sera aidé également par la lecture du journal intime d'Alicia. Et petit à petit, les évènements prennent sens.
La fin est assez géniale ! Je n'en dirai pas plus.
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"Les émotions non exprimées ne meurent jamais " Sigmund Freud.
Alicia Berenson est une jeune peintre en vogue, mariée avec Gabriel, photographe de mode et, elle vient de tuer ce dernier de 5 coups de révolver à bout portant ! Gabriel est ligoté à une chaise avec du fil de fer, elle est recouverte de sang, pétrifiée, figée, hagarde. Elle ne parlera plus, ni à la police, ni au tribunal qui décide de la placer à Grove, un hôpital psychiatrique.
L'équipe du Professeur Diomedes assisté d'une psychothérapeute Indira, d'un psychiatre Christian, de la directrice Stéphanie et de l'infirmier Yuri ont tout tenté pour la faire parler, en vain et, ils l'ont abrutie avec des doses colossales de médicaments.
Six ans après, Théo Faber qui travaillait à Broadmoor a enfin obtenu un poste pour venir s'occuper d'Alicia ! Théo a eu une enfance difficile avec un père qui le dévalorisait et qui lui faisait peur, mais il a suivi régulièrement une thérapie avec Ruth qui l'a débarrassé de ses souvenirs douloureux, de ses pulsions suicidaires et, lui a donné l'envie, l'idée d'être psychothérapeute. Il a fini par trouver le bonheur en épousant Kathy, une comédienne pétillante..Dès qu'il arrive à Grove, il veut tenter de sortir du silence cette peintre dont il admire son fameux tableau "Alceste" : un autoportrait ! Il va négocier avec Le Professeur pour faire baisser les doses médicamenteuses, obtenir de la rencontrer, de lui parler en tête à tête et, il ira même enfreindre la déontologie de sa profession en interrogeant les proches d'Alicia !
Jean Félix Martin, son ami galeriste qui est surtout motivé par la rentabilité des tableaux, Max Berenson : avocat et 1/2 frère de Gabriel, amoureux d'Alicia, Paul Rose son cousin dominé par sa mère : tante Lydia, mais qui a perdu de grosses sommes au jeu ! C'est à la lecture du journal intime d'Alicia que l'on apprend qu'elle se plaignait d'être épiée par un homme avec une casquette, mais sans preuve : son mari l'a envoyée consulter un psychiatre et ami, qui compte tenu du fait qu'à la mort de son père, elle avait fait une dépression lui a prescrit des médicaments ! Mais, elle avait constamment peur !
Théo a obtenu, suite à une suggestion de Jean Félix une pièce individuelle et du matériel pour qu'elle puisse peindre ! Effectivement, elle commence à réagir, parle, fume avec Théo ! Tout va bien....
Mais, Alex Michaelides va faire basculer le récit, et on la découvre anéantie dans sa cellule suite à une overdose ? suicide ? non, car on lui a injecté une grande quantité de morphine !
Qui avait intérêt à l'empêcher de parler ?
Un polar psycho-psychiatrique fascinant, et une fin quelque peu "téléphonée" !
L.C polar de décembre 2021 .
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