"Les émotions non exprimées ne meurent jamais "
Sigmund Freud.
Alicia Berenson est une jeune peintre en vogue, mariée avec Gabriel, photographe de mode et, elle vient de tuer ce dernier de 5 coups de révolver à bout portant ! Gabriel est ligoté à une chaise avec du fil de fer, elle est recouverte de sang, pétrifiée, figée, hagarde. Elle ne parlera plus, ni à la police, ni au tribunal qui décide de la placer à Grove, un hôpital psychiatrique.
L'équipe du Professeur Diomedes assisté d'une psychothérapeute Indira, d'un psychiatre Christian, de la directrice Stéphanie et de l'infirmier Yuri ont tout tenté pour la faire parler, en vain et, ils l'ont abrutie avec des doses colossales de médicaments.
Six ans après, Théo Faber qui travaillait à Broadmoor a enfin obtenu un poste pour venir s'occuper d'Alicia ! Théo a eu une enfance difficile avec un père qui le dévalorisait et qui lui faisait peur, mais il a suivi régulièrement une thérapie avec Ruth qui l'a débarrassé de ses souvenirs douloureux, de ses pulsions suicidaires et, lui a donné l'envie, l'idée d'être psychothérapeute. Il a fini par trouver le bonheur en épousant Kathy, une comédienne pétillante..Dès qu'il arrive à Grove, il veut tenter de sortir du silence cette peintre dont il admire son fameux tableau "Alceste" : un autoportrait ! Il va négocier avec
Le Professeur pour faire baisser les doses médicamenteuses, obtenir de la rencontrer, de lui parler en tête à tête et, il ira même enfreindre la déontologie de sa profession en interrogeant les proches d'Alicia !
Jean
Félix Martin, son ami galeriste qui est surtout motivé par la rentabilité des tableaux, Max Berenson : avocat et 1/2 frère de Gabriel, amoureux d'Alicia, Paul Rose son cousin dominé par sa mère : tante Lydia, mais qui a perdu de grosses sommes au jeu ! C'est à la lecture du journal intime d'Alicia que l'on apprend qu'elle se plaignait d'être épiée par un homme avec une casquette, mais sans preuve : son mari l'a envoyée consulter un psychiatre et ami, qui compte tenu du fait qu'à la mort de son père, elle avait fait une dépression lui a prescrit des médicaments ! Mais, elle avait constamment peur !
Théo a obtenu, suite à une suggestion de Jean Félix une pièce individuelle et du matériel pour qu'elle puisse peindre ! Effectivement, elle commence à réagir, parle, fume avec Théo ! Tout va bien....
Mais,
Alex Michaelides va faire basculer le récit, et on la découvre anéantie dans sa cellule suite à une overdose ? suicide ? non, car on lui a injecté une grande quantité de morphine !
Qui avait intérêt à l'empêcher de parler ?
Un polar psycho-psychiatrique fascinant, et une fin quelque peu "téléphonée" !
L.C polar de décembre 2021 .