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3,47

sur 297 notes
Les policiers à haute teneur psychologique me font souvent de l'oeil. Mes yeux réunis ont savouré cette enquête familiale sur fond de deuil inachevé. Que d'illusions perdues après un rebondissement quasiment imprévisible.
C'est vrai, les émois intérieurs de Mariana sont parfois longuets, mais tellement bien cernés par un ancien psychanalyste. L'ambiance de Cambridge est palpable ; le style est à la fois fluide et descriptif, ce qui permet de tourner allègrement les 407 pages d'un voyage au bout de sa nuit.
J'avais lu et apprécié Dans son silence. Un bis involontaire signe une nouvelle prestation réussie.
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Après l'excellent "Dans son silence ", Alex Michaelides nous revient avec un nouveau polar psychologique. Il fallait oser car forcément, son premier roman ayant été une très belle découverte, nous l'attendions tous au tournant.
Mais alors que nous raconte ce second roman : Lorsque sa nièce Zoé lui annonce le meurtre d'une étudiante sur le campus de Cambridge, Mariana, thérapeute de groupe, enquête. Elle découvre alors qu'Edward Fosca, professeur de grec ancien, entretient des relations mystérieuses avec des élèves surnommées Les muses. La situation se complique quand une autre étudiante est retrouvée morte.
Une nouvelle fois l'auteur nous entraîne dans un huis-clos et après un redoutable mélange de suspense et de psychanalyse, il nous propose ici un thriller psychologique mâtiné de tragédie grecque.
Et si j'ai préféré comme beaucoup « Dans le silence » c'est peut-être qu'avec « les muses » je me suis senti moins manipuler. Pour autant ce deuxième polar a su me séduire puisqu'il est difficile de lâcher. Il faut dire qu'Alex Michaelides reste un maître en matière de suspense et qu'il sait aussi parfaitement camper les protagonistes de ses histoires. Car ce qui est certain c'est qu'avec des personnages attachants, une intrigue bien ficelée, des rebondissements surprenants, un décor parfaitement restituer avec la découverte de la prestigieuse université de Cambridge et son milieu estudiantins, et un soupçon de mythologie grecque notre auteur a su nous concocter un très bon deuxième roman policier. Et on ne va pas s'en plaindre. Et c'est certain les lecteurs qui découvriront Alex Michaelides avec ce titre seront séduit par son écriture fluide et son style enlevé !

Lien : https://collectifpolar.com
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Dommage.

Après avoir été conquise par "Dans son silence" j'ai attendu avec impatience ce deuxième roman, mais l'enchantement n'a pas été au rendez-vous. Les personnages et l'histoire m'ont laissés de marbre.

J'ai profité de la cette lecture pour réviser la mythologie. Mais cela n'a pas compensé le manque d'intérêt du récit.

Une fin "tirée par les cheveux" et un clin d'oeil au premier roman qui n'apporte rien.

Espérant retrouver avec cet auteur le plaisir de son premier roman.
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Flûte, je suis déçue et en même temps, j'aurais du m'en douter : trop peu de temps entre le 1er et le 2ème roman (2 ans, c'est court et parfois long en temps de pandémie) et il faut dire que "dans son silence" mettait la barre relativement haut.
Le titre est VO est "the maidens" : les demoiselles, les jeunes filles, la suggestion d'une inexpérience, d'une innocence ? le titre français "Les muses" nous place sur un tout autre plan et d'ailleurs c'est quoi une muse ? Elles sont 9, filles de Zeus et représentent chacune un art : sacré programme. On y rattache aussi Sappho, la poétesse de Lesbos. On parle de muse pour exprimer l'inspiration poétique, souvent évoquée sous les traits d'une femme.
Donc, nous voici très loin de la Grèce Antique, dans un chouette cadre néanmoins, celui de l'université de Cambridge. Retour à Cambridge donc pour la psychologue de groupe, Marianna (fille décevante d'un père grec qui a fait fortune en tant qu'armateur), 36 ans, qui vient de perdre son compagnon, Sebastian (qui travaillait dans la City) et ne s'en remet pas. C'est Zoé (la vie, oui, je sais ça fait téléphoné, mais c'est ainsi) qui l'appelle car un corps a été découvert, elle craint que ce ne soit son amie Tara dont elle n'a pas de nouvelles : il se passe des choses bizarres sur le campus.
Zoé est la nièce de Marianna, fille de sa soeur et de son beau-frère, morts dans un accident de voiture. Marianna et Sebastian n'avait pas d'enfant ou du moins ne réussissait pas en avoir. Zoé a été élevée par eux après le décès de ses parents.
Marianna va vouloir mener l'enquête autour d'un sulfureux groupe de 6 jeunes filles, jolies, cultivées, riches qui gravite autour du professeur Edward Fosca, qui vont mourir les unes après les autres de mort violente.
Entre Henry, un patient légèrement harcelant, Fred, étudiant en mathématiques, qui fait tout pour croiser le chemin de Marianna, Julian Ashcroft, psychologue pour la télévision, Clarissa Miller, l'enseignante référente de Marianna lorsqu'elle était étudiante (qui fait office de sage tout comme Ruth, psychologue de la psychologue, oui, je sais, c'est compliqué), Marianna tourne en rond comme un chien après sa queue.
Elle manque singulièrement de clairvoyance, Marianna, mais l'amour ne rend-il pas aveugle ? C'est une femme qui étrangement, se caractérise par sa capacité à disparaître dans un groupe, une absente (dans le regard de son père) et Marianna va découvrir qu'être absente, cela permet à d'autre de prendre votre place.
Le roman est entrecoupé d'extraits du journal du tueur et de belles références à Tennyson, à Milton, à la mythologie grecque, mais je n'ai pas retrouvé le charme du 1er roman. Ce nouveau texte m'a semblé plus creux, les héros moins attachants, voir pas du tout. J'attends le prochain roman de Michaelides en espérant qu'il prendra tout son temps pour l'écrire.
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Mariana, 36 ans, psychothérapeute de groupe, ne se remet pas de la noyade de son mari en Grèce, 18 mois auparavant. Lorsque sa nièce, Zoé, étudiante à Cambridge, l'appelle après l'assassinat de sa meilleure amie, elle se précipite sur place. Elle concentre ses soupçons sur le professeur de grec ancien, Edward Fosca, qui a constitué autour de lui un groupe de six très belles jeunes filles, les Muses, auxquelles ils donnent des cours particuliers et les initient à la mythologie. La victime était une de ces muses. Il va y en avoir d'autres, toujours dans ce groupe. L'étau semble se resserrer autour de Mariana et de sa nièce.
Ce thriller se déroule à Cambridge, au sein de l'université; j'ai retrouvé l'atmosphère désuète, sereine, traditionnelle, studieuse, qui m'avait charmée lorsque je l'avais visitée comme touriste, il y a de nombreuses années. En faire le théâtre d'une succession de meurtres ne pouvait qu'éveiller ma curiosité. Celle-ci est d'emblée en alerte avec la première phrase du roman : "Edward Fosca était un meurtrier".
Malgré une tension croissante et un suspense soutenu, un mélange original de psychanalyse et de mythologie, la mayonnaise a moins pris qu'avec "Dans son silence", en 2019. Il faut dire que l'auteur avait mis la barre très haute avec son premier thriller. Dans celui-ci, tout addictif qu'il soit, la construction m'a paru beaucoup moins brillante, tout ne s'emboîte pas parfaitement (par exemple,à quoi sert le personnage d'Henry?...) et l'intrigue est un peu tirée par les cheveux.
J'ai noté le petit clin d'oeil d'Alex Michaelides à son précédent roman avec une évocation de l'unité psychiatrique de Grove, d'Alicia et de Théo.
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Ah ! Ce roman...J'ai le précédent de M.Michaelides cependant il est toujours sur l'étagère...je me suis donc lancé dans cette lecture avec quelques attentes vu l'éloge faite à Dans son silence"

Bien, ceci dit...cela là je l'ai trouvé mouais. Certes j'ai eu une surprise pour la "révélation".
J'ai surtout éprouvé un peu d'ennui puisque le récit tourne beaucoup autour de Mariana et ses difficultés à faire son deuil.
Pour ma part, l'exploitation de son chagrin est maladroit et je pense que le récit aurait eu plus d'impact si nous avions eu une femme justement plus forte.
J'ai bien aimé son amie professeur qui lui viens en aide, elle est plus charismatique.
Quand aux muses, à Chloé et ce prof, j'ai eu du mal.

Ah je ne vais pas rester sur une défaite et Dans son silence sera peut-être une belle surprise
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J'avais dévoré "dans son silence" qui m'avait totalement enthousiasmée.
J'attendais donc beaucoup de ce dernier thriller d'ALEX MICHAELIDES "les muses".

Je voulais me faire ma propre opinion c'est pourquoi je ne me suis pas penchée sur les diverses critiques, ni même sur le 4e de couverture.

J'ai apprécié ma lecture, j'ai pris plaisir à retrouver la plume de cet auteur mais il m'a manqué un petit quelque chose pour ressentir la même jubilation que dans son précédent livre.

Bien sûr ALEX MICHAELIDES a joué avec mes nerfs et est parvenu à semer le doute dans mon esprit en introduisant de nouveaux personnages, j'ai trouvé l'intrigue intéressante mais je dois avouer que le dénouement m'a profondément déçue.

L'auteur des crimes ne m'a pas convaincue loin de là, et j'ai refermé mon livre avec une certaine déconvenue.

J'ai retrouvé un peu la trame de "dans son silence" et cette fois ci "les muses" ne resteront pas dans ma mémoire.

Dommage ! Mais je lirai tout de même son prochain thriller .
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Un livre pioché au hasard lors de mon dernier passage à la médiathèque.
Malgré quelques longueurs ce livre se lit vite, les chapitres sont courts mais je n'ai pas été emballée plus que cela par l'histoire.
J'ai vu que la médiathèque de mon quartier disposait du 1er ouvrage de l'auteur, je ferai donc un autre essai.

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Zoé appelle sa tante Mariana au secours depuis son université. Une de ses camarades et amies a été sauvagement assassinée.
Mariana est psychothérapeute et se lance dans une enquête parallèle à celle de la police.
Très vite, elle soupçonne un professeur de grec ancien, entouré d'un groupe d'élèves qui l'adulent.
Mariana remonte peu à peu la piste de l'assassin mais les surprises seront nombreuses.
C'est un bon roman policier: on ne peut pas le lâcher tant qu'on ne l'a pas fini et on voit bien comment chacun perçoit autrui à travers le prisme déformant de sa subjectivité.
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Mariana, une psychothérapeute, dirige des groupes de paroles. Ayant perdu sa famille et plus récemment son mari, il ne lui reste que sa nièce, Zoé, étudiante à Cambridge. Quand une des amies de Zoé, Tara, est assassinée, celle-ci, choquée, contacte sa tante, afin que celle-ci lui remonte le moral. Mariana retourne à Cambridge, là où elle-même a fait ses études, et rencontré son futur mari, Sebastian, et fait la connaissance de l'énigmatique professeur Fosca, entouré d'un groupe d'étudiantes, choisies parmi les plus jolies et brillantes : les Muses… Dont Tara faisait partie… Devant les soupçons de Zoé, Mariana décide de se mêler à l'enquête…
Après « Dans son silence », un premier thriller très remarqué, Alex Michaelides se livre à l'exercice certainement difficile du « roman d'après », parce qu'évidemment très attendu.
Malgré quelques incohérences, un chapitrage qui m'a laissé parfois dubitative, et un style un peu sec, j'ai apprécié l'intrigue, qui mêle la mythologie, les auteurs grecs antiques comme Euripide, le poète anglais Tennyson…Même si c'est parfois un peu confus, j'ai aussi appris de ce roman. le suspens est présent, même si on comprend très vite que l'auteur nous conduit principalement sur des fausses pistes. Je suis un peu restée « sur ma faim »quant au dénouement. Donc un roman certes moins prenant que le précédent, mais de qualité.
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