Dieu que ce livre est long à démarrer ! À la moitié, j'en étais encore à me demander où l'auteur voulait en venir. Je n'aurais pas été en vacances, je ne l'aurais pas terminé. D'ailleurs la fin est convenue et assez décevante.
Il y a cependant de bonnes idées. Mais bien que peu friande d'anticipation, j'ai l'impression de les avoir déjà lues ("Fahrenheit 451") ou vues ("Soleil Vert").
La bonne idée de Stéphane Machaka est d'avoir fait disparaître la première personne de sa planète futuriste, Circé. Mais je l'ai trouvée maladroitement exploitée. En effet, pour s'exprimer ses personnages utilisent la formule "moi, en tant que..." + Couleur (car les personnages ont tous des noms de couleurs) et se tutoient. Or, il aurait été à mon avis plus pertinent d'utiliser la troisième personne, tant sur le fond que dans la forme.
Le summum a été atteint avec la pseudo "stasie" qui nous fait croire page 353 que tout ce qu'on a lu jusque là n'était qu'une simulation, avant que l'auteur ne décide que ce n'était finalement qu'un rêve deux pages plus loin et reprenne son intrigue où il l'avait laissée. C'est franchement digne d'un mauvais scénario et cela m'a profondément agacée. Seul le personnage d'André m'a intéressée.
Si, comme l'écrit l'auteur, "Finir un livre, un livre qui nous a captivé du début à la fin, c'est comme sortir d'une histoire d'amour.", cette rupture est un soulagement.
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