Le calme paisible d'une ville
sombre et sauvage.
Des hommes me dépassent
fantômes errant dans les rues
s'attroupant aux croisements
à côté d'un trop plein d'enfance
à deux doigts de la liberté
et le soleil matinal
entonne une chanson
qui pénètre mon âme
juvénile.
(p.39)
Qui a vu l'incroyable coucher de soleil
chantant le chant des chants ?
Nul ne l'a entendu
sinon les poivrots et les poètes.
(p.31)
renaître
à la beauté que nul n'a vue
sinon les amants et les fous.
(p.33)