Ce titre entend informer ses lecteurs sur les nouvelles approches dans la prise en charge médicale des cancers. En matière d'oncologie, les professeurs
Olivier Michielin et
George Coukos évoquent particulièrement l'immunothérapie cellulaire et par là les vaccins et les anticorps monoclonaux.
Alors que traitement traditionnel consiste à détruire les cellules tumorales, avec les dégâts collatéraux que l'on connaît, l'idée est d'aider le système immunitaire à reconnaître ces dernières pour les détruire. Au fur et à mesure que la maladie progresse, les cellules cancéreuses recherchent à se transformer pour mieux agir sur leur environnement et se multiplier.
L'immunothérapie des cancers trouve ses prémices dans les années 1990 avec l'arrivée de de vaccins thérapeutiques et grâce aux grâce aux vaccins ARN une nouvelle étape a été franchie. L'immunothérapie se donne comme objectif de stimuler a pour but de stimuler le système immunitaire afin qu'il freine le développement des cellules cancéreuses et aille jusqu'à les détruire. Différents outils sont à disposition : vaccination, anticorps monoclonaux et immunomodulateurs. L'idée est de déverrouiller les freins moléculaires qui ont bloqué le système immunitaire dans sa reconnaissance de la tumeur.
On retiendra particulièrement ceci : « Les cellules dendritiques sont capables de récolter directement les antigènes tumoraux des cellules cancéreuses, de les préparer et de les présenter à leur surface pour stimuler les lymphocytes. Dans cette étape clé, la cellule dendritique est soumise à différents mécanismes de régulation qui lui permettent de réduire le risque d'activer des lymphocytes de manière erronée. En particulier, la cellule dendritique doit avoir détecté des signaux de danger présents dans son environnement immédiat pour être pleinement capable d'activer les lymphocytes. Ce système de sécurité est l'un des plus importants pour éviter la perte de spécificité qui pourrait avoir un impact catastrophique, par exemple si un lymphocyte s'attaque aux neurones du patient » (page 43).
Graphiques et schémas fleurissent régulièrement, facilitant la vulgarisation du propos. Une glossaire d'une douzaine de pages s'avère fort utile.