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EAN : 9791022767255
210 pages
Jean MIGNOT (23/06/2018)
3.17/5   6 notes
Résumé :
En pleine nuit, le corps de Séverine est trouvé allongé dans la rue, devant chez elle à Versailles. Elle est atteinte d'une balle dans la tête. Elle est dans le coma et la médecine refuse de retirer la balle. Elle s'apprêtait à partir faire le djihad en Syrie après s'être convertie à l'Islam. Qui a commis cette tentative de meurtre ? Anouar, à qui elle venait d'annoncer qu'elle renonçait à partir avec lui ? Frédéric, l'amant de Séverine ? Alice, la femme de ce derni... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Je remercie #NetGalley ainsi que la plateforme d'autoédition Bookelis pour l'envoi de ce livre de Jean Mignot, Partir c'est mourir, entre roman policier et thriller psychologique…

L'intrigue est assez complexe entre la plongée dans « l'ambiance malsaine et délétère » de l'intimité d'une famille recomposée pour de mauvaises raisons et l'enquête autour de la tentative de meurtre d'une jeune femme qui s'apprêtait à partir en Syrie pour participer au djihad. L'ensemble est très actuel et propose un certain regard sur les problématiques islamistes.
Les soupçons des lecteurs vont immédiatement se porter sur un personnage, particulièrement ambigu et pervers sans qu'il leur soit possible de comprendre d'emblée comment tous les tenants et aboutissants peuvent entrer en concordance.
Il y avait là matière à écrire quelque chose d'original et de captivant…

Mais j'émets plusieurs réserves…
J'ai d'abord été gênée par les dialogues où les mêmes tics de langage reviennent systématiquement dans la bouche de personnages qui n'ont rien en commun…
J'ai relevé une bonne dizaine de fautes et de coquilles dans la version numérique de ce livre…
J'ai retrouvé des copier-coller de personnages de série policière trop proches de leurs modèles comme, par exemple, le commandant Jérôme Bertrand qui m'a beaucoup trop fait penser au major Martin Bernier de Section de recherches…
Enfin, j'ai buté sur une incohérence dans le récit lorsque, alors que toute sa famille est placée sous protection de la police, le policier chargé de l'enquête laisse partir seul à pied l'adolescent qu'il vient d'interroger au lieu de le faire raccompagner…

Voilà un roman vite lu et vite oublié qui gagnerait beaucoup en qualité à être remanié, voire réécrit pour certains passages. L'intrigue et les personnages ne suffisent pas à en faire l'intérêt ; il manque vraiment une patte littéraire, un style plus affirmé. Dommage !

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Tout d'abord un grand merci à Netgalley et aux Editions Bookelis pour ce partenariat.

Le scénario de ce polar est séduisant, malheureusement le résultat n'est pas à la hauteur. Certes, ce n'est pas un ratage, mais un polar très moyen qui pouvait prétendre à mieux s'il n'avait pas eu autant de défauts. L'idée de base est intéressante : Une famille recomposée, l'homme s'occupe de mineurs délinquants, il est très connu dans le milieu policier et judiciaire, il a souvent aidé en toute discrétion les enfants de ses connaissances et passe pour un notable, homme et mari idéal. A la maison, c'est une autre affaire, Séverine, une de ses anciennes protégées vit quasiment chez eux, elle est sa maîtresse et ne cesse d'humilier sa femme Alice et Arthur, le fils de cette dernière, né d'une aventure adolescente. Alice se sent coupable de la mort de ses parents lorsqu'elle avait seize ans. Elle a épousé Frédéric son tuteur très jeune, mais leur relation s'est vite dégradée, son mari lui faisant subir mille humiliations en grand secret. Arthur fête ses quinze ans et ne supporte plus les mensonges et les tromperies de son beau-père.

Séverine est devenue la protégée de Frédéric des années auparavant lorsqu'elle était mineure, mais elle est restée marginale et vit à ses crochets, prenant grand plaisir à martyriser la femme de son amant, toutefois, elle a un ami musulman fondamentaliste qui l'a poussée à se convertir et à partir avec lui en Syrie faire le jihad. Elle annonce sa décision à Frédéric qui lui ouvre les yeux sur la réalité qui l'attend là-bas. le lendemain, elle prévient Anouar de son renoncement au jihad et à sa conversion, il entre dans une violente colère et menace publiquement de la tuer. La nuit suivante, elle est attaquée devant chez elle et grièvement blessée.

L'enquête est confiée à Jérôme et son équipe, un policier plutôt sentimental. Tout semble indiquer qu'Alice ou Arthur sont coupables, mais Jérôme ne peut le croire, Anouar est introuvable et il espère que la piste islamiste sera la bonne d'autant plus que Frédéric se fait menacer de mort par le jeune homme, avant que la grand mère d'Alice soit aussi agressée et presque tuée.

Ce scénario intéressant est plombé par plusieurs défauts, à commencer par une syntaxe lacunaire. le « ne » de la négation est très souvent oublié, mais le plus énervant, c'est le style parlé. Les phrases comme « j'te l'dis » sont légions dans le roman, tous les dialogues en sont truffés, comme si tous les personnages, quel que soit leur statut social parlaient comme des adolescents. Et ceci se répète tout au long des pages. Les personnages sont assez stéréotypés, ce qui enlève à leur crédibilité, l'auteur force trop le trait. le fin mot de l'histoire ne surprend pas du tout le lecteur, on le voit venir de très loin et on se demande comment des policiers et des magistrats peuvent être si naïfs. C'est dommage, parce que l'idée de base était bonne et que ce livre aurait pu être nettement mieux. il reste toutefois agréable à lire, même si ce n'est pas un chef d'oeuvre qui marquera la littérature policière.

Partir c'est mourir
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Ce n'est pas un secret, j'adore les romans policiers et quand j'ai vu ce livre sur Netgalley, je me suis laissée tenter. Problème : je n'ai pas aimé ce livre. Et là, vous vous dites « c'est court, comme avis ». Oui, je sais, c'est pour cette raison que je vais développer.
Le premier chapitre, qui nous plonge au coeur de l'intrigue, m'avait plu, et après ce début sur les chapeaux de roue, je m'attendais à ce que le reste soit de même nature. Pas trop. Chaque personnage est longuement présenté, décrit, et nous nous retrouvons plongés dans son passé, au point que je me suis retrouvée parfois à devoir faire coïncider ce que je venais de lire, montrant un personnage tout jeune adolescent, et l'époque actuelle dans laquelle le personnage l'était moins. Il fallait simplement que je m'adapte à cette façon de construire les personnages.
Par contre, ce qui m'a vraiment gêné, c'est la syntaxe. Je me suis même questionnée sur les raisons de transcrire les dialogues ainsi. En effet, quel que soit le personnage, adolescent, éducateur chevronné, femme timide, effacé et respectable, commandant, tous oublient une fois sur deux voir plus le « ne » de la négation – mais pas toujours, parfois, il est bien en place, et surtout, le « e » des « je » et autres pronoms est fréquemment élidé. Oui, cela donne peut-être une transcription de l'oralité, pourtant, quand cet effet porte sur tous les dialogues, c'est agaçant, et j'avais bien du mal à croire en la caractérisation de ces personnages qui parlaient tous de la même façon.
Beaucoup de secrets ou de non dits parsèment cette intrigue. J'aurai aimé que le voile soit levé sur certains d'entre eux. J'aurai aimé aussi que certains ne se voilent pas la face et « se bougent » un peu plus. Oui, les situations évoquées dans le livre sont malheureusement crédibles, et sont exploitées dans d'autres intrigues. Cependant, j'ai toujours du mal face à la naïveté et à la passivité de certains, surtout quand ils (ou elles) sont entourés de personnages prêts à agir. Roman policier, oui, mais j'aurai vraiment envie de savoir ce qui a poussé Séverine à agir comme elle a agi avant le commencement du roman, parce que les décisions qu'elle a prises tout au long de sa vie ne sont pas si évidentes que cela à prendre, y compris en connaissant son passé.
Bref, un roman que j'ai peu apprécié, mais que vous apprécierez peut-être.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Merci à NetGalley et aux éditions Bookélis de m'avoir permis de lire ce bon polar.Alice vit avec Frédéric,un type brillant mais détestable qui la rabaisse en accueillant une ancienne protégée ,Séverine,avec qui il entretient une relation douteuse.Heureusement ,elle est soutenue par son fils Arthur et sa grand-mère handicapée mais toujours de bonne humeur.Séverine,détestée de tous,est retrouvée morte par balles devant chez elle.Le commandant Bertrand chargé de l'affaire doit démêler les mobiles de chacun pour retrouver le coupable.
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Merci à #NetGalleyFrance pour le #ChallengeNetGalley
Je suis assez mitigée par cette lecture. J'ai aimé certaines choses, mais d'autres m'ont laissées un peu septique : j'ai trouvé que le récit manquait de profondeur et que l'histoire était relativement prévisible, voire cousue de fil blanc, ce qui est un peu dommage. L'idée était bonne et d'actualité, mais...pour moi, il manquait quelque chose. On trouve des clichés, le méchant beau-père, la pauvre fille-mère qui perd ses parents, et en société, devant les autres, c'est le couple idéal, le mec super gentil qi s'occupe d'enfants en difficulté,apprécié dans son boulot, de la police etc. En fait, plusieurs fois je me suis perdue dans le récit parce que l'auteur part dans le passé ce qui fait perdre le fil de la lecture. Et j'ai trouvé le style d'écriture un peu trop allégé ( on n'écrit pas comme on parle ;-) ) . Bref, en résumé, si l'histoire paraissait top, au final, c'est moins bien que ça aurait pu l'être, sans pour autant être vraiment mauvais. Moyen disons.
Lien : http://leslecturesdemarie.ho..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Finalement, ces héros ne seraient-ils pas d'affreux égoïstes qui font passer la grandeur de leur geste avant les dégâts collatéraux, avant la douleur de leurs proches ?
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Décidément, il ne pouvait pas encaisser celui qui voulait se faire admettre comme père de substitution.
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A quoi ça pouvait servir d'être un héros si c'était pour priver de son affection, de son amour, de son assistance, les êtres les plus proches de soi ?
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Quelle faute professionnelle ! Quel dilemme !
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