Je replonge dans l'univers de Karneval après une petite pause et je suis toujours aussi fan de l'univers et de l'histoire. Les révélations continuent doucement et j'apprécie tout particulièrement le travail fait vis-à-vis des relations entre les personnages. Certains choix de la mangaka m'ont aussi un peu surpris, dans le bon sens j'entends, et j'ai hâte de voir ce qu'il va se passer par la suite.
Nai et Karoku ont disparu après avoir touché le bracelet de ce dernier. Toute l'équipe deux est sur le qui-vive et ils sont bien déterminés à retrouver les deux garçons. Gareki, lui, après avoir reçu l'appel de détresse de Nai est devant un dilemme : quitter l'académie de Circus en allant au secours de son ami et dire adieu à son avenir au sein de la société, ou bien rester à l'école et faire la sourde oreille. Pas beaucoup de suspens concernant sa décision, et le voilà donc à la poursuite du duo disparu. Tension assez maximale sans compter que Nai se retrouve blessé grièvement. Ce n'est clairement pas le tome le plus serein qui soit... surtout que Vargas peut à tout moment tomber sur les trois adolescents qui sont totalement sans défense et très éloignés du reste de l'équipe.
Je ne vais pas vous mentir comme nous en sommes au tome neuf, je n'avais pas trop d'inquiétude sur le fond. La tension était bien là, mais je voyais mal la mangaka nous faire vivre un grand chamboulement au début de la saga (pour les derniers tomes par contre... je reste sur mes gardes). Cela ne m'a pas empêché de profiter de l'histoire non plus. Karoku commençant à retrouver la mémoire, Nai blessé, Gareki en vadrouille et l'équipe 2 inquiète au possible, nous avons largement de quoi nous occuper. Quelques interrogations commencent à avoir des réponses, et j'espère que les prochains tomes se focaliseront sur cela. Ma curiosité est piquée depuis le début et comme on entrevoit un début d'explication, je m'attends à quelque chose de très intéressant. Je ne sais pas si cela aura un grand impact sur la trame principale, à savoir la lutte contre Vargas, mais déjà nous en apprendrons plus sur Nai et Karoku, ce qui nous permettra de combler des vides et surtout d'encore mieux cerner les deux personnages. Et personnellement, c'est aussi le genre de chose que j'attends d'une lecture. le développement des personnages.
En ce qui concerne Gareki... je suis mitigée... dans le sens où il avait tellement fait des pieds et des mains pour intégrer l'académie et surtout pourvoir être au niveau des amis que le fait de le voir quitter l'école était surprenant. Alors pas au niveau de son caractère, sauver Nai sera toujours sa priorité selon moi, mais plus au niveau du scénario.
Touya Mikanagi a tout de même beaucoup insisté sur le malaise de l'adolescent face à son inaptitude à se protéger et à protéger les autres. On commençait aussi à le voir s'épanouir et progresser. Je me dis qu'il y aura toujours un moyen de le faire réintégrer l'académie et en même temps, je trouverai le procédé un peu trop facile... Donc, j'attends de voir ce que cela va donner à ce niveau-là, mais... j'ai des doutes. Après, j'adore le fait qu'il fasse passer Nai en premier. Cela montre combien Gareki a changé et qu'il s'est beaucoup plus ouvert aux autres, et c'est une excellente chose.
Globalement, nous voyons aussi les liens unissant les personnages se renforcer, ou du moins être plus expressifs. Impossible de ne pas s'attacher à cette grande famille très soudée, et clairement, on a envie qu'il ne leur arrive rien. Une réussite pour moi à ce niveau-là.
La fin par contre m'a semblé très très bizarre. J'ai débord cru que le dernier chapitre était un chapitre bonus, mais non... Je n'ai pas particulièrement trouvé ce qui était introduit très intéressant. Je dirais même que j'ai trouvé un peu déplacé ce qu'il se passe.
Touya Mikanagi joue parfois trop sur le côté "sexy" avec un manque de subtilité qui donne plus l'impression à du fan-service qu'à une utilité pour l'intrigue. A voir avec le tome dix mais j'avoue que finir par ces scènes étaient très étranges.