« Cette ville pue comme un bordel à marée basse », est-il dit en exergue d'un des chapitres, et la description faite de Belfast est en effet cruelle, avec son lot de flics corrompus, de factions religieuses gangrénées par des luttes intestines, de tueurs psychopathes... cela fait beaucoup de personnages et on s'y perd parfois. Et c'est masculin, très masculin... avec le langage fleuri qui est censé aller avec. Cela donne des passages savoureux, mais ce qui reste à la fin, c'est une impression de grande violence, sans éclairage vraiment nouveau sur la ville de Belfast. Je continue donc à préférer l'oeuvre de
Adrian McKinty.