Dragon Head, tome 10

Une finale plutôt moyenne avec ce dixième et dernier opus qui, au lieu d'apporter toutes les réponses aux interrogations posées dans les tomes précédents, en apporte de nouvelles.

Téru va retrouver Ako, mais après avoir été en contact avec une partie du groupe de survivants qui ne connaissent plus la peur et... la regrettent. Il est maintenant évident que nombre d'entre eux ont subi des trépanations afin de retirer de leur cerveau la part qui peut engendrer la peur!

Les retrouvailles sont plutôt tristes et tragiques puisque seule la mort et la désolation règnent sur Tokyo, ville dévastée. Les deux héros tentent d'insuffler un brin d'optimisme dans une fin qui se veut ouverte vers un avenir meilleur. Mais l'auteur gomme ce faisant le présent et son dénouement n'en est pas vraiment un.

Ca y est, j'ai lu les 10 tomes de Dragon Head. Ce fut une lecture intéressante, ce manga a dû inspirer bon nombre de mangakas car cela me semble être un classique du récit de survie, post-apocalyptique.

C'est une oeuvre très sombre, pas toujours très optimiste sur l'Homme et sa nature et les dessins, avec beaucoup de noirceur, contribuent à cette impression. Ce n'est pas forcément ce qu'il y a de plus plaisant à lire mais c'est cohérent avec l'oeuvre.

Je regrette un peu que les personnages ne soient pas plus attachants que cela. La plupart sont faits pour être détestés et craints, mais j'aurai aimé m'intéressé un peu plus au destin des protagonistes.

Aussi, bien que la série ne fasse que 10 tomes, j'ai constaté quelques longueurs et des impressions de déjà vu. L'histoire s'étire et la fin n'est pas forcément très satisfaisante.

Quoi qu'il en soit, je suis content d'avoir enfin lu Dragon Head !

Teru, après avoir su regagner son domicile dans la capitale ravagée du Japon, y découvre un message d'Ako qui lui donne rendez-vous. C'est là-bas qu'il retrouvera Ako, mais également le capitaine Nimura.

En arrière-plan les secours parviennent à atteindre Tokyo, mais sont clairement dépassés par les évènements et la folie des survivants.

Ce manga apocalyptique à la violence omniprésente et à l'ambiance glauque se termine enfin. Une série qui avait commencée de façon exceptionnelle avec un huis clos fantastique basé sur la peur et le noir. Mais également une série que Mochizuki va commencer à tirer en longueur à partir du septième tome.

Ce dixième tome va également venir allonger le récit avec une histoire d'ogives nucléaires peu crédible et une crise de jalousie du capitaine Nimura qui ne l'est pas beaucoup plus.

Bref, on termine cette série noir dont je recommande vivement les six premiers tomes avec un sentiment de : tout ça pour ça !

Ce manga se présente en 10 tomes. Ce qui est bien (pas trop de tom... Qui n'en finisse pas). J'ai adoré ce manga ! On y suit plusieurs adolescents dont 2 personnages principaux dans un monde inconnu, post apocalyptique. On ne sait pas ce qui s'est passé au Japon, mais on decouvre au fils des tomes des indices, des personnages plus ou moins intriguants. Pour au final déboucher sur des réflexions, une certaine philosophie de vie qui nous interpelle tous a un moment de notre vie. Je recommande vivement !