La chasse

Dans La chasse je n'ai pas retrouvé la magie littéraire de Bernard Minier comme il se fut le cas dans Soeurs ou les premiers épisodes de la série Servaz. Bien que l'histoire soit intéressante, elle n'est pas aussi captivante et originale que ses prédécesseuses.


Déjà le concept de chasse à l'homme nous fut gratifié par Jean-Christophe Grangé dans La dernière chasse; et le livre sort quasiment en même temps que son homonyme de Gabriel Bergmoser.


Enfin, par moment on se demande si l'auteur en manque d'inspiration, à force de vouloir rendre réaliste et véridique son récit, n'a pas seulement transposer (pour ne pas dire copier/coller) des faits divers (voir l'énumération des villes ou les tribunes des militaires).


Les fidèles trouveront essentiellement leur plaisir dans l'évolution du personnage principal et de son équipe.
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J'ai tenté du Bernard Minier, mais je n'ai pas accroché. Chacun ses goûts.
Cet ouvrage semble plaire aux lecteurs amateurs de policiers et de suspens.

Un regard et une réflexion sur une société décadente.

Sous le halo de la pleine lune, un cerf surgit de la forêt. L'animal a des yeux humains. Ce n'est pas une bête sauvage qui a été chassée dans les forêts de l'Ariège… Dans ce thriller implacable au final renversant, Bernard Minier s'empare des dérives de notre époque. Manipulations, violences, règlements de comptes, un roman d'une actualité brûlante sur les sentiers de la peur.


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Oui ... oui ... sans plus.
Dès le début j'ai été gênée par cet air de déjà-vu. En bonne connaisseuse de mes classiques (héhé), j'avais dans ma bande-son personnelle ce titre de Faf Larage qui me rappelle ma jeunesse :"La cavale" (cf youtube). J'avais adoré ce morceau à l'époque, et jamais oublié depuis. Alors impossible de faire abstraction ! J'avais tellement l'impression de copié-collé-aménagé; difficile d'apprécier réellement l'originalité de l'intrigue.
Mais au-delà de ce "détail", on se serait bien passé à mon avis du côté tape-à l'oeil des masques têtes d'animaux. Ça n'apporte rien à l'intrigue et c'est trop peu élaboré dans le roman pour pouvoir faire un réel effet glaçant.
Bref, pas top, loin de là .

Contente de retrouver Servaz, le commandant un peu à l'ancienne et à l'ouest.
Mais après avoir lu un Giebel il y a peu, je trouve l'intrigue un peu trop linéaire, sans rebond...

Je suis beaucoup moins captivée par ce roman que par les premiers romans de l'auteur, j'ai l'impression que ça blablate pour pas grand chose, je ne suis pas tenue par le suspens...
De plus, toutes les notes relatives au masque et au confinement dans le récit m énervent.
On lit aussi pour s'échapper de tout ça, pas pour en parler encore et encore!

Le drame n'a guère beaucoup d'épaisseur. l''enquête est rapidement expédiée et la chute a tout de prévisible. J'ai connu Minier en meilleure forme. L'intérêt du livre serait donc ailleurs ? Probablement dans cette radiographie qu'il fait d'une France qui est à bout et qui est prête à tout pour qu'on l'écoute « avec la police comme dernier rempart, comme dernière digue d'un système qui s'effondre » Pas foncièrement mauvais, mais pas un livre qui m'a titillé outre mesure

Bonjour à tous,

Je suis tellement triste de fermer "la chasse", c'est un livre que j'attendais avec impatience, car j'adore toute la saga concernant Martin Servaz écrite par Bernard Minier, et voici encore une enquête qui se termine une nouvelle fois.
J'ai pris beaucoup de plaisir, à lire ce roman, j'ai apprécié de retrouver toute l'équipe, Martin, Vincent et Samira.Cependant j'ai trouvé l'histoire un peu plus "gentille" que les autres. Mais ça ne pose pas de problème pour autant, juste c'est totalement différent, il s'agit là, plus d'une étude sociétale à proprement parler. Romancée bien évidemment, non sous forme de documentaire.
Et avouez tout de même pour ceux qui ont lu, ça pousse à la réflexion, et combien de personnes pensent comme ça ? beaucoup probablement, combien sommes-nous à haïr le système de justice français ? Celui-ci est tellement insignifiant.Lorsqu'un malfrat ne fait pas l'intégrité de sa peine, qu'une personne sans "masque" à l'heure actuelle sera plus punie qu'un voleur... triste monde tout de même. Et j'en passe...
Et pour une fois, je l'avoue je ne suis pas vraiment du côté de Martin Servaz, voici que nous rencontrons notre première mésentente.Je ne tolère bien sûr pas toutes les actions de l'opposition, cependant je dois avouer que des choses ne vont pas dans ce pays. Et leurs combats sont totalement compréhensibles.

Un vrai livre "coup de poing" comme je les aime. Totalement prenant.J'aurai cependant préféré que "la covid" reste loin du Roman. Certes celui-ci se base sur l'actualité et c'est très bien (d'ailleurs une référence pour Samuel Paty que j'ai fort apprécié, car il me semble essentiel de ne jamais oublier), mais j'avoue que je suis usée de ce contexte sanitaire et je lis essentiellement pour m'évader de tout ça... Alors lire encore les mots tels que "Confinement" "couvre-feu"... ça m'exaspère, enfin ça c'est juste une appréciation personnelle. Ca n'enlève rien au talent de l'auteur, ni à l'histoire.

Je vous recommande totalement cette lecture, mais je vous le répète, ne vous attendez pas à voir une histoire basée sur Martin Servaz, car contrairement aux premiers opus ( que je conseille de lire dans l'ordre car ça éviterait aux auteurs des rappels concernant les précédentes histoires) celle-ci n'en fait pas son personnage principal. Et j'ai trouvé le contexte des personnages plus vaste. cette fois-ci nous entrons très peu dans la vie des individus. Ça fait drôle, car c'est moins "sentimental" du coup. Enfin bon c'est ainsi.J'ai adoré la grande révélation finale.
En vous souhaitant une bonne découverte, je vous souhaite une agréable journée.
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Un peu de Giebel avec le thème de la chasse, un soupçon de Norek avec celui des quartiers et de la violence urbaine. Rien d'original dans ce polar mais rien non plus de rédhibitoire. L'histoire et les héros sont convenus mais le rythme de la narration maintient suffisamment le suspens pour passer un bon moment.