Le cercle

Prêt d'une collègue depuis au moins 2 ans auquel je ne m'attaque que maintenant… Je ne sais même pas si ça appartient à une série, ça sera mon premier de cet auteur. Jusqu'à présent, je ne m'étais jamais trop intéressée aux livres de cet auteur, je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être à cause des trop nombreuses critiques positives… J'ai malheureusement déjà remarqué que je n'adhère pas souvent aux livres encensés par tout le monde, je les abandonne rapidement.

Dès le départ, le style de l'auteur m'a gêné, du coup, j'ai lu sans retenir grand-chose et je sautais de nombreux passages. J'ai quand même essayé d'en lire un peu plus au cas où mais même quand le crime apparaît, les enchaînements d'évènements m'ont paru faux et sans aucune logique. Les personnages n'ont pas réussi à faire remonter la pente, je ne sais pas trop pourquoi mais on aurait dit que les associations étaient trop improbables, trop survolés (khâgne + police = personnage principal…). Vu que je n'ai pas retenu grand-chose des 80p lues, c'est un peu flou dans mon esprit mais je sais que l'histoire n'a pas réussi à m'accrocher et que je ne lirais pas la suite.

Comme vous l'aurez compris, la découverte de cet auteur a été une déception pour ma part mais en même temps, j'ai tardé à le commencer, je devais m'en douter. Je suis également du même avis que ma collègue, on ne comprend pas le succès qu'il a obtenu… Je vous conseille néanmoins de le lire pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je n'en lirais sans doute pas d'autres de cet auteur.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

S'il y a bien un livre avec au moins 500 pages de trop c'est "Le cercle ".
800 pages de lente,longueurs incessantes et incohérences... non mais sérieusement, quel flic digne de ce nom s'engouffre dans des situations dangereuses en oubliant son flingue dans la boîte à gants ??!!
L'enquête est peu convaincante ou crédible et tellement alambiquée.

Une enseignante est découverte ligotée et noyée dans sa baignoire alors que dans la demeure résonne la musique de Mahler. Un de ses étudiants, que tous les indices accusent, est retrouvé hagard et en état de choc au bord de la piscine. Sa mère sollicite aussitôt l'aide du commandant Servaz, son amour de jeunesse, pour mener l'enquête. Bernard Minier s'attache, dès l'ouverture de son récit, à exposer minutieusement le passé des protagonistes, à analyser leur psychologie mais aussi à revenir en résumé sur l'affaire pour laquelle Martin Servez est désormais connu. En revenant dans sa ville natale, ce dernier est assailli par son passé, la mort de son père, ses amitiés oubliées, ses amours déçus, tandis que l'ombre de Julian Hirtmann plane insidieusement en arrière-plan sur les lieux du crime. Il s'égare dans d'incessantes contradictions, dans des questionnements stériles et fait souvent preuve d'inconstance voire même de stupidité. de rebondissements fallacieux en fausses pistes, l'histoire traine en longueur, piétine et les nombreuses digressions aussi futiles qu'improbables n'apportent rien de concret au déroulement de l'enquête. En dépit de la précision et des descriptions exhaustives dont ils font l'objet, les personnages, tous très marqués par un passé tumultueux, sont creux et ne présentent que peu d'intérêt. Explicitement, une bonne moitié de l'ouvrage ne sert strictement à rien. L'auteur empile les intrigues et les faux-semblants, mêlant la politique, le repentir, les liaisons amoureuses, l'immigration clandestine ou encore la toxicomanie pour enrober une classique histoire de vengeance. Malgré les lourdeurs et les multiples incohérences, la lecture, sans être passionnante, reste plaisante mais globalement, l'ensemble est décevant.