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4,13

sur 3889 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le cercle, .... pas besoin de tourner autour. L'ouvrir c'est y adhérer ! Si vous avez lu et apprécié, si vous avez eu froid dans le dos en lizzant "glacé" de Bernard Minier, c'est que oui, il vous a cerné, alors, avec son Cercle il va vous faire entrer dans la ronde des suspects....mais ne regardez pas le renard passé !
Désolé pour Harlan Coben, mais en tous les cas Bernard Minier est l'auteur que j' attendais, pour enfin détrôner l'américain et placer le français en vue de la souveraineté thrillerienne....
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Pourquoi "le cercle" m'a t-il emporté d'emblée ? Qu'est-ce qui fait que la lecture de Bernard Minier m'a scotché à son roman ?
D'abord ce prologue avec un incube qui reviendra par trois fois, nous fournissant chaque fois de nouvelles informations sur la femme séquestrée et nous révélant progressivement son lien avec l'enquête.
Le commandant Servaz découvre tout au long de ses investigations une foultitude d'indices qui ont été semés et feront évidence quand ils se relieront.
Les actes des personnages ont des ressorts psychologiques qui les expliquent. L'action se situe dans des paysages montagneux et le temps est souvent à l'orage de printemps.
L'auteur alterne des mouvements lents avec d'autres plus rapides comme une musique thrilleresque. Les Kindertotenlieder de Malher nous rappellent Julien Hirtmann, le criminel de "glacé" toujours en cavale.
Minier utilise majuscules, italiques, polices d'écriture différentes, onomatopées, effets graphiques "NNNOOOONNNNNNN". Les matchs de la coupe du monde de 2010, avec Anelka et ses coups de gueule, la grève des joueurs, Domenech et l'élimination de la France scandent l'enquête et interagissent judicieusement avec elle.
L'auteur crée de l'empathie avec le commandant qui a vécu les épreuves du meurtre de sa mère violée alors qu'enfant il était attaché à une chaise puis le suicide de son père.

Servaz avait un talent inouï d'écrivain, pas le talent d'un pisse copie, et on ne peut que penser à Minier qui raconte des histoires policières et met en valeur la littérature d'Homère, Cervantès, Shakespeare, V. Hugo...

C'est un distillat de thriller ce roman, Bernard Minier est bien un maître de musique du genre qui nous balade pendant 650 des 800 pages (édition poche). A quand une adaptation cinématographique ? Vais-je devoir retirer une demi étoile à mes autres notations 5* de thrillers ?
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Brrrrr, quelle ambiance ! Meurtres et perversité se partagent ce roman. Bernard Minier a encore frappé fort et la peur règne en maître tout au long de ce bon gros thriller.

Dans une petite ville de province, située au pied des Pyrénées et dotée de célèbres universités, un meurtre machiavélique a été commis. Une professeure de littérature a été retrouvée ligotée de la tête aux pieds et noyée dans sa baignoire, sa collection de poupées jetée dans la piscine et la musique de Wagner planant sur ce décor cauchemardesque. Autre fait dérangeant : un jeune homme assis au bord de la piscine, étrangement calme, semble être l'auteur de cette redoutable mise en scène.
Mais pourquoi demande-t'on au commandant Servaz de s'occuper de cette enquête, alors qu'elle n'appartient pas à son secteur de recherche ?

Après une plongée glaçante au coeur des Pyrénées, Bernard Minier nous entraîne une fois de plus dans une ronde infernale où étudiants et universitaires se jugent, se jaugent et plus si affinités... Nymphettes, cougars et pervers en tous genres vont devoir affronter le commandant Servaz et son équipe de choc.

Quand le passé refait surface, il n'est pas facile de l'ignorer !

Quelle frousse ! Oui, je l'avoue ! C'est bien la première fois depuis "orange mécanique" que je ressens une telle angoisse. Difficile de rester stoïque devant certaines scènes ! Bernard Minier a bien travaillé, l'ambiance est diabolique et le suspense total. Heureusement quelques réflexions sur la politique, sur le foot viennent nous interroger et détendre l'atmosphère. J'aime bien le foot mais vu par Servaz uniquement ! de toute façon, rien ne m'empêchera de lire la suite et je n'éteindrai pas la lumière...

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Premières pages : une femme séquestrée... Oh non, pas encore ! Après Mygale, Les morsures de l'ombre, Séquestrée, La ville des Serpents d'eau, Room... - et tant d'autres - ça commence à faire beaucoup ! Ouf, finalement : on ne suivra cette partie de l'intrigue que de loin en loin, en se doutant qu'elle est liée au reste, bien sûr. Mais peu importe, on est trop occupé à dévorer les (més)aventures mouvementées de Servaz et de son équipe, à se faire balader d'une piste à une autre, pour s'appesantir sur ces intermèdes (même si on se demande de plus en plus, en avançant, si par hasard... mais chuuut !)...

Revenons au début de l'intrigue pour planter le décor : une femme assassinée dans une baignoire, une quinzaine de poupées allongées dans une piscine, les yeux vers le ciel, comme autant de cadavres. Et surtout : l'ombre d'un monstre dont on a fait connaissance dans 'Glacé'. Est-il ou non de la partie cette fois ?

Enquêteurs sympathiques, intrigue habile et absolument captivante, milieu étudiant, Pyrénées en été, pas mal de coups de griffes de l'auteur envers les politiciens (avec un clin d'oeil rigolo au candidat de l'opposition pressenti en 2010), des allusions brèves mais marquantes au milieu carcéral et au sort des Africains émigrés clandestinement... Bref, plein d'excellents ingrédients dans ce polar. Mes seuls bémols : certains personnages un peu "Fantômette/Lisbeth", des scènes parfois trop musclées dont les castagneurs se tirent miraculeusement bien... Sinon, c'est parfait, un excellent page-turner, selon la formule consacrée. On attend la suite, car si cette affaire-là est bien bouclée, il reste malgré tout des questions non résolues...

PS : si l'on a lu Glacé depuis un moment, on peut patauger au début pour s'y retrouver parmi les protagonistes, a fortiori si on a plusieurs séries de polars en cours.
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Un thriller qui prend aux tripes et qui ne vous lâche pas une seconde !!!

Le livre s'ouvre sur un prologue atroce qui va donner le ton de ce nouvel opus écrit par Bernard Minier. Tout au long des pages, nous allons retrouver cette femme enfermée, qui se perd peu à peu dans l'atrocité de la folie.

Le 11 juin 2010... On retrouve Martin Servaz, que nous avions connu dans le premier opus de Bernard Minier « Glacé », nous sommes en juin, c'est la coupe du monde de football. Claire Diemar, 32 ans, prof à Marsac est trouvée morte dans sa salle de bain. Tout accuse Hugo, étudiant, un des élèves De Claire. Il est retrouvé sur les lieux du crime, on découvre Hugo assis par terre les pieds dans l'eau de la piscine de la propriété remplie de poupées.
C'est Oliver Winshow, le voisin directe de la maison De Claire qui a découvert Hugo assis au bord de cette piscine, le regard vide.
Claire est retrouvée dans sa baignoire ligotée par plusieurs mettre de corde, avec en guise de billon, une lampe troche dans la gorge ce qui éclaire sa bouche et ses dents.

Hugo se souvient d'une musique, de la musique classique, rien d'autre. Mais pour Servaz, cela le remmène à sa dernière grosse enquête en 2008/2009 («Glacé»)... neige, vert, blanc... ce lieu isolé à l'institut Wargnier... Alois Hirtmann avait en commun avec Servaz, cette musique de Muhler. On avait découvert chez cet ancien procureur de Genève des documents qui laissaient penser que le Suisse pouvait être l'auteur d'une quarantaine de meurtres sur une période de 25 ans.

Ce livre est une grande enquête sur la mort de Claire Diemar, mais c'est aussi un grand retour en arrière sur la vie de Servaz. En effet on apprend que Servaz avait retrouvé son père mort dans un fauteuil... Nous apprenons aussi que Servaz était élève de cet établissement dans lequel Claire travaillait. Il était voué à faire de longues études et à devenir un très grand écrivain, mais après le mort de son père, il est entré dans la police... il a fait un virage 360°...
Avec cette nouvelle enquête Servaz va devoir revenir dans on passé, revivre des moments douloureux et rencontrer des personnes qui lui ont fait du mal...

En alternat avec l'enquête sur le meurtre de la prof, les souvenirs de Suarez et la vie en enfer de cette femme prisonnière d'une cave par un homme terrifiant, ce livre nous dévoile une enquête assez compliqué et pleine de rebondissement. En effet, la mère d'Hugo n'est autre qu'une ex de Suavez, de plus, il n'arrive pas à lui pardonner depuis le temps, elle l'a abandonné pour un autre, son meilleur ami de plus est.

On retrouve aussi Ziegler qui vient d'être mutée à Auch à la brigade de recherche. Elle a toujours sa moto. On apprend ici, qu'elle vit une histoire d'amour avec Zuzka, une slovaque, gérante d'une boite et aussi première striptiseuse dans cette boite. Comme dans «Glacé», elle est une génie de l'informatique, elle est surtout spécialisée dans le piratage informatique... Elle va mener sa propre enquête en parallèle de Servaz...

Dans «Glacé» nous étions dans la neige, le froid... ici nous avons une enquête sur fond de coupe du monde de foot, nous sommes en juin, mais l'atmosphère est toujours aussi pesante, toujours aussi noir, l'orage qui gronde tout au long de la lecture apporte au décor une nouvelle onde électrique et très humide...
Un thriller à couper le souffle, il va vite, les rebondissements surviennent là où on ne les attendaient pas, la fin est superbe... du très bon travail Mr Minier !!!
J'ai adoré !!! Moi qui suis fan de thriller qui va vite et dans lesquels on n'a pas le temps de réfléchir, j'ai été servie...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Marsac, ville universitaire ou une prof est assassinée, ou un éleveur et dévoré par ses chiens... Il ne fait donc pas si bon vivre par ici, et c'est donc ici dans ce joli cadre que Servaz va débarquer pour cette enquête des plus surprenantes !
Nous allons également retrouver Espérandieu et Ziegler.

Ici la peur va régner !

Je continue donc mon immersion dans le monde de Bernard Minier.
J'adhère complètement à sa plume, un rythme soutenu, des personnages travaillés, diverses. Mention spéciale pour les goûts musicaux de Margot 😊.

J'ai aimé suivre cette enquête ou le stress monte de page en page, je me suis vue au côté de Servaz à Marsac sous ses terribles orages.
Cette tension palpable à chaque instant.
Vous l'aurez donc compris Mr Minier à conquis une nouvelle lectrice !
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L'histoire se passe à Marsac, une petite ville du sud-ouest envahie par ses nombreux étudiants qui représentent l'élite de la région...
Un des professeurs de la plus prestigieuse des écoles locales (fictive) est retrouvée sauvagement assassinée. Elle était belle, "brillantissime" et très courtisée. On la retrouve morte noyée dans sa baignoire et l'assassin a pris la peine et le temps de la ligoter consciencieusement avant d'ouvrir le robinet.
Hugo, un de ses élèves est retrouvé sur les lieux, en état de choc, assis au bord de la piscine où se trouvent répandues une multitude de poupées que la victime collectionnait, et qui flottent à présent dans l'eau, comme des noyées.
Il a été drogué.
Est-il coupable ou innocent ? Tout l'accuse !

Le commandant Martin Servaz, ce héros cabossé par la vie que j'avais déjà croisé dans "N'éteins pas la lumière" est mis sur l'affaire.
Ce qu'il ne sait pas en fait, c'est que cette affaire va prendre une tournure vraiment personnelle et le replonger dans un passé douloureux qu'il a vainement tenté de fuir. La mère de Hugo est en effet son plus grand amour de jeunesse. Il n'a pas réussi à l'oublier, ni à guérir de sa trahison.
De plus, lui-même a été élève dans cette prestigieuse école et sa fille Margot y poursuit actuellement ses études. Elle connaît tout le monde, élèves comme professeurs et cela ne va pas tarder à lui procurer des ennuis.

L'affaire se corse lorsque Servaz reçoit un mail signé par les initiales d'un sérial-killer évadé depuis peu de prison, qu'il a lui-même fait arrêter...
Ce qui ajoute au suspense, c'est qu'une voix "off", nous met sur la piste d'un dangereux psychopathe, en donnant la parole à une jeune femme emprisonnée, dont le lecteur ne connaîtra l'identité qu'à la toute fin du roman.
Mais bien sûr, je ne vous dirai rien de plus !

Bien évidemment, je ne vous donnerai pas la signification du titre, ni ne vous direz l'importance dans l'histoire de ce fameux "cercle", ni pourquoi ou comment il va se retrouver au centre de l'enquête.
Ce que j'aime chez Bernard Minier, c'est cette façon qu'il a de nous balader entre faits réels et fiction, son côté machiavélique, ses réflexions politiques poussées qui étayent le roman et sa façon bien à lui de nous ancrer dans la réalité.
Il sait décrire les faiblesses humaines, la jalousie, la trahison, le désir de vengeance, la lâcheté, la peur, sans porter aucun jugement.
Mais il s'engage par contre totalement, en nous livrant ses réflexions sur notre société moderne et ses travers, comme en particulier lorsqu'il nous parle du port d'arme, des conditions inhumaines de vie en prison, du rôle négatif des publicitaires dans le monde d'aujourd'hui...entre autres !
Je ne peux que saluer également, la finesse avec laquelle il analyse la psychologie du sérial-killer. le passage où celui-ci "joue avec sa victime" dans la forêt est tout à fait glaçant.

J'ai été touchée par sa façon de parler avec beaucoup de réalisme de l'enfance maltraitée, à travers le personnage de David, mais aussi des blessures de la vie, de la perte d'un être cher et de la difficulté de se débarrasser de certains souvenirs trop douloureux.
Enfin j'aime aussi ce commissaire meurtri par la vie, hanté par son passé, et en manque de reconnaissance, qui cache ses faiblesses derrière une façade bourrue, alors qu'il déborde de tendresse et d'amour pour ses proches et d'empathie pour les victimes et leur famille.
Un excellent thriller à ne pas rater !
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Deuxième enquête du commandant Servaz. Nous l'avions quitté dans la neige, après la fuite de Hirtmann, le tueur en série qui partage avec lui un goût prononcé pour la musique de Mahler. Nous le retrouvons deux ans plus tard ou presque, à Marsac, quand il est contacté par une des femmes de sa vie. le fils de cette dernière vient de se faire arrêter pour le meurtre particulièrement horrible d'une de ses profs de fac.

Encore un très bon cru et toujours un Martin Servaz sur le fil, au bord du précipice, une fragilité qui se dévoile un peu plus encore. Nous faisons aussi plus connaissance avec Margot, sa fille, qui fréquente le même établissement que celui dont il va tenter de prouver l'innocence.
Question enquête, c'est encore un écheveau de ramifications diverses et variées, qui emmène les policiers et le lecteur dans leur sillage, sur plusieurs pistes. Une nouvelle occasion pour Minier d'égratigner le monde politique; l'auteur n'ayant pas sa langue en poche. Nous avons aussi droit à quelques interludes où l'on découvre qu'une femme est séquestrée, on ne sait où, on ne sait par qui... Et surtout, on ne voit pas bien le lien avec l'enquête en cours. Patience, patience,.... il faudra arriver assez loin dans ce pavé de presque 800 pages avant de faire les premières connexions.

Un deuxième tome dont la fin appelle irrémédiablement à la lecture du troisième... Bernard Minier sait tenir son lecteur en haleine !
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Bernard Minier auteur de romans policiers est originaire du sud-Ouest et c'est dans cette région que se situe l'intrigue de son roman "le cercle".
Le commandant Servaz n'est pas un "acharné" du foot, contrairement à la plupart de ses collègues avec lesquels il se trouvait, ce soir là, devant la télé, pour assister au match de l'équipe de France.
Quand il prit connaissance du message qu'il venait de recevoir sur son vieux nokia, il n'hésita pas à rappeler Marianne...
La suite de l'histoire peut se lire d'une seule traite tellement elle est captivante.
Un polar que je recommande aux adeptes du genre.
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Bernard Minier fait parti de ces auteurs dont je ne m'explique pas ma réaction : jamais je ne me "jette" sur ces romans lorsque je fais le tour de nos bibliothèque pour savoir ce que je vais lire. Pire, souvent je les remets à leur place au profit d'un autre au dernier moment. Pourquoi les bouder de cette manière? c'est un grand mystère car les 2 que j'ai lu jusqu'à présent m'ont énormément plu et j'ai pris beaucoup de plaisir à m'immiscer dans l'univers de cet auteur.
Ce roman, qui est la suite de glacé chronologiquement, même s'il peut être lu indépendamment, ne fait pas exception à la règle et l'auteur à le don pour nous plonger très rapidement dans ses histoires et nous séquestrer dans son univers le temps de la lecture. C'est fluide, rythmé, clair net et précis, et la plume est aussi simple qu'elle en est efficace. Ce roman est pourtant loin d'être une nouvelle par sa taille mais le temps que vous passez à sa lecture s'en rapproche beaucoup tellement il semble impossible de le lâcher.
Un de mes meilleurs moments de lecture depuis ce début d'année. A lire sans aucune hésitation
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