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4,13

sur 3888 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un petit peu déçue par ce roman. J'ai pourtant été embarquée par les personnages et leurs aventures mais je ne sais pas, il me manque quelque chose pour ressentir que l'ensemble forme un tout bien cohérent. L'enquête ne m'a pas convaincue et je suis parfois un peu agacée par certains commentaires qui donnent à penser qu'il est utile d'apprendre des choses techniques sur les rouages de la politique ou du monde judiciaire pour aider la compréhension du lecteur. Je préfèrerais qu'il y ait plus de fluidité dans les évènements, plus d'audace dans le scénario et moins de précisions techniques. A titre d'exemple, le COLTI... quel besoin d'aller jusque dans ce détail, alors que la vie de la protagoniste sent le roussi ?
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Une femme morte, un flic, un type que tout accuse mais peut-être que, un serial-killer suisse évadé.

Je crois que je suis une personne généralement ouverte d'esprit. Quand j'ai vu que Bernard Minier dont le premier roman, Glacé, a été très bien accueilli tant par les lecteurs que la presse, était sélectionné pour le Grand prix des lectrices du Elle, je me suis dit, chouette, voilà une opportunité pour découvrir l'auteur.

Quand j'ai constaté que le cercle provenait d'une maison d'édition pour laquelle je n'ai que très peu d'estime, j'ai mis de côté mes préjugés et je me suis lancée avec enthousiasme dans la lecture de ce roman policier.

J'ai tout fait pour garder cette neutralité qui fait ma renommée et j'ai tenté de tourner les pages avec plaisir malgré l'adversité. Hélas, j'ai lamentablement échoué. Non seulement, je suis restée à quai en devinant le coupable dès le départ mais j'ai développé une sérieuse aversion pour le style narratif.

Clichés, redondances, artifices de narration, chapitrage conceptuel... Bienvenue dans un pays où les enquêteurs ont des picotements derrière la nuque toutes les trois pages en guise d'instinct et où le lecteur est rassasié de statistiques inopportuns. Ici les points de suspension règnent en maîtres et le ciel a « la couleur jaunâtre d'un cadavre en décomposition ».

Un roman bien trop long qui, à mon sens, manque de souffle et, surtout, de simplicité.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Que dire de ce livre ? Que j'ai été déçue ? Oui.
Que j'en attendais plus, si pas autant que le premier livre de l'auteur : "glacé" ? Oui.
Que j'espérais être emportée par l'intrigue comme je l'ai été pour le précédent ? Oui.
Et pourtant, rien de tout cela n'est arrivé. Bien sûr, j'ai eu plaisir à retrouver les personnages de Servaz, Espérandieu, Ziegler. Mais je n'ai pas accroché du tout. Trop de personnages, l'intrigue part dans tous les sens et j'ai trouvé l'histoire beaucoup trop longue ! Je n'ai pas arrêté d'interrompre ma lecture.
Je ne sais pas si je relirai cet auteur. Ou bien, s'il écrit dans un autre registre; qu'il se renouvelle. Qui sait ?
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Avis légèrement à contre courant puisque je n'ai pas vraiment adhéré à ce thriller.
C'est le premier roman que je lis de cet auteur et il semblerait que ce ne soit pas le meilleur.
La lecture est fluide et agréable.
Cependant j'ai trouvé beaucoup de longueurs, beaucoup (trop) de personnages secondaires, parfois un ou deux chapitres où l'on avance bien dans l'enquête et ensuite le calme plat....
Et puis quelque chose m'a gêné, j'avais l'impression de retrouver en Martin Servaz un Harry Bosch de Connelly mais revisité à la française donc plus "lisse".
J'ai eu aussi le sentiment que l'intrigue s'enlise parfois dans des rebondissements peu crédibles.

Bref une lecture en demi-teinte.
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Déçue après la découverte de "glacé"
Ça démarre pas trop mal, mais rapidement l'auteur ouvre plein de portes, ajoute pleins de personnages qui n'apportent rien : ça part dans tous les sens
c'est long, pénible, on en perd le fil et l'intérêt
Les ruptures de rythme et de séquences, au lieu de maintenir le suspense, le casse allègrement et je peine à comprendre la logique de l'enquête
Il faut arriver aux environs de la page 600 et avoir subi de nombreux" bla bla bla "pour trouver un peu d'intérêt
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Autant j'adore les thrillers, les enquêtes pages-turners de grangé et de thillez, autant celui-là me laisse vraiment sur ma fin.
Trop de paroles pour pas grand chose, d'états d'âme du flic.... au bout d'un moment j'ai lu plusieurs pages en diagonale. de plus, on comprend vite que plusieurs personnages prennent de la place et des pages alors qu'en fait bah.... ils apportent pas grand chose. Si c'est pour brouiller les pistes, c'est presque trop réussi car j'ai vraiment perdu le fil de l'enquête à me désintéresser d'eux.
Autre chose qui m'a dérangé, plusieurs fois les chapitres commencent avec un protagoniste qui n'est nommé qu'au bout de deux pages... ce qui me perdait beaucoup à remettre le contexte et la time-line en place.
L'enquête progresse très lentement, trop lentement jusqu'à un passage qui presque révèle alors tout.
Bon après le page-turner fonctionne tant bien que mal et on a envie d'en savoir sur cette relation qui se crée avec Hirtmann. Je vais devoir malgré tout lire d'autres tomes des aventures de Servaz pour le découvrir...
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A 75% du livre (sur liseuse, on parle en pourcent et pas en pages), j'ai soudain été happée par l'histoire, au point que – enfin, je n'ai plus eu le loisir de prêter attention à autre chose qu'à l'action. Est-ce que Servaz allait s'en sortir ? Est-ce qu'on allait connaître le fin mot de l'histoire ? Est-ce qu'on allait savoir qui avait tué ? Non, ça, ça fait un moment que j'avais ma petite idée sur le qui et le pourquoi. le suspense a bien duré jusqu'à… 95%. Ensuite, retour à la réalité, j'étais de nouveau assise dans mon salon, dans l'hémisphère sud, en plein hiver.

Ce qui est problématique, dans un sens, parce que le Cercle se déroule dans le Sud Ouest de la France, en plein été.
Suivant la suggestion de mes amis Céline et Guillaume, j'ai entamé la lecture de la série dans l'ordre. J'avais passé un plutôt bon moment avec M, le bord de l'abîme (un one-shot qui n'a rien à voir avec Servaz) et un moins bon avec glacé. Comme j'avais le livre sous la main, je me suis entêtée avec le cercle. Pour te la faire courte : je vais arrêter la série pendant quelques temps, histoire de lire des polars ou des thrillers qui me conviennent. Manifestement, Servaz et moi, nous ne sommes pas partis pour devenir grands copains.

Commençons par le positif :

Encore une fois, l'histoire est plutôt bonne et bien orchestrée – même si le prologue, très excitant, n'a à mon avis pas grand chose à voir avec l'intrigue principale et sert à exciter l'appétit des lecteurs.

Il y a une ambiance, c'est clairement le point fort de cet auteur. Que ce soit le village universitaire fictif ou l'ambiance de coupe du monde, on s'y voit.

Pour autant, le cercle m'est complètement passé à côté, je n'ai pas réussi à y rentrer sauf entre 75 et 90% – ce qui, tu me l'accorderas, est un peu juste.

Pourquoi ?

J'ai été gênée par l'enchaînement des événements qui m'ont semblé manquer de logique. Des étapes cruciales sont expédiées alors qu'on nous noie sous les descriptions.

J'ai trouvé les trois premiers quarts extrêmement pédants. L'idée d'une cité universitaire fictive à l'image d'Oxford est intéressante – même je la trouve trop éloignée de la culture française pour y croire -. Par contre, elle n'est pas cohérente : on a d'une part l'action concentrée sur deux classes de khâgne et hypokhâgne qui se situent dans un lycée. Mais il n'y a pas de lycéens. C'est une cité universitaire mais il n'y a pas vraiment d'étudiant. En fait, j'ai eu l'impression que cette Oxford française tournait autour de deux classes de prépa, classes qui ont certainement leur prestige mais qui ne sont pas non plus des classes d'élites sur le plan universitaire dès lors qu'on a dépassé la licence.

“La culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale”, disait-on quand j'étais au collège. Cette petite phrase m'a poursuivie pendant la quasi totalité de la lecture du livre. J'ai ressenti un grand mépris (déjà affirmé dans glacé) pour tout ce qui est entreprise, encadrement, politiques. Bon point pour l'auteur, j'ai parfaitement retrouvé l'idée “nous sommes de purs esprits, l'élite de la nation” qui infuse les premières années d'études universitaires et qui corrompt inévitablement une partie des niveaux ultérieurs. Mais il arrive un moment dans les études et le développement de la connaissance où on arrête de se croire plus intelligent que tout le monde. On dirait qu'aucun des protagonistes du Cercle n'a dépassé le master, ce qui est un peu limité pour une élite. Quelle est cette idée de citer en permanence en latin ? Est-ce que ça existe réellement ? Je croyais qu'on arrêtait ça en seconde ou en première…

Je n'ai pas réussi à adhérer à l'idée de ce village uniquement peuplé d'étudiant et de villas secondaires de grands bourgeois. L'un ou l'autre, ok, mais les deux ensemble, non.

Aucun de ces détails n'est vraiment important pris individuellement. Aucun livre n'est parfaitement cohérent, aucun personnage n'adhère à 100% à sa propre psychologie, il y a toujours des trucs bizarres ou qui ne collent pas trop ou qui font froncer les yeux. La magie de l'écrivain, c'est d'entraîner le lecteur dans un tel tourbillon qu'il ne fait pas trop attention à tout ça, qu'il ne se pose pas toutes ces questions.

Avec le Cercle, l'auteur n'a pas réussi à créer pour moi ce tourbillon ; je m'entendais lire dans ma tête (j'ai d'ailleurs trouvé le style assez laborieux), je relevais en permanence les yeux pour me demander si j'avais bien lu, j'étais agacée par la puérilité de Servaz dans son histoire sentimentale, agacée par sa pédanterie avec ces phrases en latin complètement indigestes qu'aucun latiniste ne se permettrait d'employer à un autre moment que devant un auditoire qui les comprenne, par cette hiérarchie établie entre les esprits supérieurs qui étudieraient en khâgne et les ratés qui finiraient flics, les pourris qui deviendraient politiques, les arnaqueurs qui deviendraient chefs d'entreprise ou encore par des coïncidences juste invraisemblables … La gaule de Servaz le matin, je n'en peux plus ; les goûts musicaux de son adjoint, c'est pareil ; les événements climatiques providentiels, ça commence à être lassant (mais si j'en juge avec M, le bord de l'abîme, ce n'est pas prêt d'être terminé).

Bref. Je n'ai pas été dedans sauf quelques brèves pages et j'ai été soulagée d'arriver au bout. L'ensemble m'a donné l'impression d'un assemblage de bric et de broc, comme une latiniste trop sérieuse qu'on essaierait de rendre sexy à grands renforts de rouge à lèvres (la fille séquestrée) et de jupe découpée (le retour d'un certain tueur en série).
Lien : https://mespolarsetlereste.c..
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C'est long, très long...
Dommage, c'est plutôt bien écrit, avec une enquête prenante, mais qui tient seulement en 200 pages, et n'est pas vraiment développée, pour se retrouver miraculeusement vite expédiée.
Rien. On n'avance pas. On est noyés par l'abondance de questionnements internes des personnages, beaucoup de répétitions. Même le fil conducteur stagne. On tourne en rond.... (Détail amusant vu le titre du livre !)
Une lecture décevante et ennuyeuse. Je n'y ai pas retrouvé ce que j'avais aimé dans glacé.
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Une déception. Un micmac de situations mais un énergie perdue, restée dans les Pyrénées.
Je n'ai pas adhéré à cette suite des aventures de Servaz où j'ai trouvé que toutes les situations étaient téléphonées et sans saveurs. L'authenticité de glacé a déserté. Minier nous ressert son tueur évadé, Hirtmann, comme une menace au-dessus de ses personnages. Belle idée, même si complètement faussée par l'atrocité des crimes décrits. Qui s'émeut qu'une femme soit retrouvée torturée dans une baignoire quand Hirtmann pourrait être l'auteur du crime ? Il devient plus important que le crime lui-même et Minier, tout à son délire, oublie d'insister sur l'horreur des crimes commis à Marsac. Plein d'incohérences : une presse absente, des filatures grossières, des clichés sur les rapports hommes-femmes, profs-élèves, flics-civils. N'en jetez plus, la coupe est plein !
Autant je me souviendrai avec plaisir de glacé, autant le Cercle et sa résolution s'abîmeront dans ma mémoire...
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Concernant " le Cercle ", c'est un tout autre avis que je réserve .... car là, ce nouvel opus manque de tout.

Grosso Modo, des meurtres plutôt sordides sans lien apparents entre eux ont lieu dans la petite ville de Marsac. Une femme ligotée et noyée dans sa baignoire, un homme dévoré par ses chiens ...

Plane sur ces histoires l'ombre de l'Université de Marsac, Hypokhâgne qui réunit la crème des étudiants en lettres...

On retrouve les flics de Glacé : Servaz, Ziegler et Espérandieu ....

On y mélange le passé de Servaz ( il a était élève dans cette fac ), son amour de jeunesse et sa fille ( élève brillante à Marsac ) ... et on obtient le Cercle.

bon ok, j'arrête c'est réducteur.
..........................
Lien : http://www.tetedelivres.com/..
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