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3,78

sur 1870 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman hyper addictif , qui se lit super bien, tout seul même.
Les personnages sont travaillés. Ils créent l'empathie du lecteur.
Et puis l'écriture de Minier est formidable, elle captive son lectorat .
L'atmosphère qui se dégage de ce roman est aussi très bien fait. Ce roman est formidablement bien construit.

Mais mon grand soucis est sur un final prévisible. Si le scénario de base est génial, je ne peux malheureusement pas adhérer au final. Je l'ai trouvé simpliste, prévisible, basique et disons le clairement décevant.
On a des passages tellement tortueux, que l'on s'attend également a une fin magistrale... Je ne peux que comparer au soufflé qui tombe à plat.

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Et dire que j'attendais mon tour de lecture avec impatience... Eh oui, Minier, c'est une référence, il est très demandé en médiathèque.. Alors, quelle déception, mais quelle déception...
Bien sûr, je l'ai lu avec angoisse, ça, il sait faire. Les détails atroces, ça, il sait faire. le suspense, ça, il sait faire aussi, sinon que, cette fois-ci, et ça ne m'arrive pour ainsi dire jamais, j'ai deviné qui était à la tête de toute cette horreur. Argh ! Je n'aime pas ça, ça me gâche mon plaisir.
Bon, tout ne peux pas toujours être parfait, d'autres lecteurs, peut-être plus nombreux, vont aimer, il en faut pour tous les goûts.
Mais pour moi, ce fut une grosse , grosse déception ( oui, je me répète, je sais, je ne suis pas parfaite non plus ).
A plus !
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Bernard Minier. C'est comme jokay, c'est pas mauvais. Mais c'est sans surprises. le fond est original mais cherche avant tout a coller à une actualité qui devient étouffante.
Le principal écueuil est d'avoir commencé par écrire un très grand polar "glacé", le premier que j'ai lu et qui m'a vrailent scotché. Après, difficile de faire mieux.
On retrouve sa fascination pour le froid. À lire chaudement vétu.
Et on retrouve l'éternel "pauvre" flic, vie privée sacrifiée sur l'autel de son devoir, tellement bon dans son métier et si malheureux dans sa vie.
En bref, ça se lit sans déplaisir mais sans plus. C'est Harlan Coben et consorts à la française.
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Bernard Minier franchit les Pyrénées : après avoir emmené son héros fétiche, Martin Servaz, au fond de toutes les vallées pyrénéennes côté français, il enchaîne avec une super flic espagnole de l'UCO, Lucia Guerrero, qui va chercher à identifier le tueur de son coéquipier, dont le corps dénudé a été découvert collé à un calvaire. Un crime effroyable commis apparemment sans raison. Alors que l'enquête officielle piétine, des étudiants en criminalité de l'université de Salamanque découvrent des similarités entre ce crime et trois autres affaires, dont une date… d'il y a trente ans. Cette avancée est due au logiciel de recoupement qu'ils ont mis au point sous l'égide de leur professeur. Lucia, dont la présence dans la procédure officielle n'est pas souhaitée, part remonter les traces de ces crimes entre les hautes vallées de l'Aragon et Ségovie.

Minier a l'art de faire monter la tension ; c'est acquis et depuis longtemps. Pour autant, ce roman qui promettait un renouvellement, s'inscrit dans la lignée des derniers livres de l'auteur. La forme de l'intrigue reste assez proche, l'héroïne présente les mêmes travers que Servaz à quelques détails prés, le côté espagnol est exploité a minima, et surtout l'intrigue est prévisible pour qui connaît l'auteur. Ce qui fait, qu'à titre personnel, j'ai plus passé de temps à voir comment Minier allait justifier son retournement final qu'autre chose.
Caramba, ce Minier malgré ses épices ibériques manque terriblement de saveur.
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Voilà un auteur que j'apprécie beaucoup malgré quelques déceptions passées… auxquelles s'ajoute Lucia. Même si ce roman trainait dans mon immense PAL depuis quelques temps déjà, c'est avec entrain que je me suis lancé dans sa lecture. Découvrir de nouveaux personnages, une intrigue que je savais être aspirante… Mais, après une très bonne entrée en matière très visuelle comme ce fût le cas dans glacé, mon empressement est vite retombé tant le rythme est plat. Déçu donc de ce thriller qui pourtant possède d'indéniables qualités.
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Il y a des chroniques qui ne sont pas simples à écrire. Celles qui parlent d'un livre qui a déçu,  qui n'a pas atteint les objectifs espérés.  Celles d'auteurs de talent, dont on sait qu'ils vont nous régaler, nous raconter une histoire qui va nous tenir en haleine de la première à la dernière ligne. Mais parfois, il y a un hic. Un grain de sable. le chroniqueur peut se louper, lui, il n'a pas le même public. L'auteur, on ne lui fait pas de cadeau, on analyse et on critique son travail et on se permet même d'en parler...
Bref, vous l'aurez compris, je viens de terminer un roman qui ne m'a pas totalement convaincu, même et je tiens à le préciser, si tout n'est pas à jeter.
Lucia, c'est le prénom de la nouvelle héroïne de Bernard Minier.
Lucia est espagnole.
Lucia fait partie de l'UCO (Unité Centrale Opérationnelle) au sein de la Guardia Civil.
Lucia à une façon particulière de travailler, souvent en marge et peu soucieuse des impératifs de sa profession, son dernier coup d'éclat, l'arrestation du tueur au marteau, en est la preuve et pourrait, d'ailleurs, lui coûter cher au cours du procès qui s'ouvrira bientôt. (Là, je dirais que n'est pas Connelly ou Grisham qui veut. Eux qui sont capables de maintenir le lecteur en haleine sur l'enquête en cours et le procès en parallèle et cela n'enlève rien au talent de Bernard Minier).
Quand on retrouve Sergio, son collègue (voir un peu plus...) crucifié, elle jure de trouver le responsable de ce crime odieux.
Et nous voilà embarqué dans une traque infernale.
Ça, Minier sait faire.
Il est un des maîtres du genre.
Mais, si j'ai dévoré les 3/4 du roman, je ne peux pas en dire autant du final.
Selon moi, un final digne des plus mauvais téléfilms dont nos chaînes de télévision aiment nous abreuver.
C'est à partir des révélations sur l'identité d'un coupable que tout dérape, comme si l'auteur n'avait pas préparé la fin de son livre.
J'ai cherché à comprendre certaines scènes.
J'ai décroché.
C'était trop gros.
Je n'y croyais plus.
Bien sûr, ce n'est que mon avis et je ne découragerais personne à lire Lucia, qui est un bon thriller.
Un roman pour les amateurs mais que les vrais passionnés du genre risquent de trouver amer.
C'est bientôt les vacances, si vous voulez lire sur la plage un roman qui tient, malgré tout, en haleine, sans vous prendre la tête Lucia sera parfait.
Bernard Minier est capable de mieux et j'espère qu'il le confirmera dès la prochaine enquête de Lucia la guerrière...

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Cela fait un petit moment que je n'ai pas lu de Bernard Minier et j'avoue que le petit dernier me faisait de l'oeil, une fois celui-ci disponible en emprunt j'ai donc sauter le pas.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Lucia et le fait que l'intrigue se situe en Espagne, cela ressemble du coup un peu àux livres de Eva García Saenz de Urturi que j'avais beaucoup aimé ou un petit côté Dolores Redondo aussi.

J'ai aimé la plume fluide à lire, j'ai d'ailleurs dévoré ce récit en deux nuits car les meurtres sont plutôt intrigants et le tueur est d'ailleurs surnommé le tueur à la colle.

Celui-ci tue toujours des couples et les mets en scène façon tableaux de la Renaissance et surtout les derniers meurtres sont vraiment bien espacés avec le tout premier ou d'ailleurs un petit garçon a disparu et personne n'a jamais revu ce dernier.

Il y a cependant un petit côté déjà vu avec ce petit groupe d'étudiants qui enquête sur "ces cas pratiques", j'ai cependant pas beaucoup retrouvé de côté mythe et légendes ou du moins j'aurai aimé voir plus ces côtés évoqués.

Au niveau du personnage de Lucia, celle-ci m'a plutôt laissé insensible ce qui est plutôt dommage, mais le gros bémol reste pour moi la fin du récit.

J'ai de plus en plus de mal à trouvé mon compte dans ce type de lecture, ayant énormément lu de récit de ce genre il me faut désormais un plus que je n'ai pas eu sur cette lecture.
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C'est sûr, on retrouve toutes les qualités de B.Minier dans ce roman (construction du roman, suspense, ...) mais alors que je m'attends chaque fois à mieux (une exigence sans doute trop forte) j'ai eu l'impression en lisant Lucia de lire un "glacé" allégé (et oui... glacé reste toujours ma référence pour cet auteur). On démarre pourtant dans les deux cas par un crucifixion horrible mais Lucia n'est pas Martin Servaz et surtout le meurtrier qu'elle poursuit m'a beaucoup moins effrayé que les criminels de l'institut Wargnier. A chaque nouveau Minier,je suis un peu déçu et pourtant ses romans ne me semblent pas si mauvais ...encore une fois mon exigence est trop forte vis à vis de cet auteur.
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Lucia de Bernard Minier, lu par Alice Taurand, Lizzie, 2022 (1ère édition : Xo Éditions, 2022)

Bernard Minier fait partie des auteurs que j'apprécie et que je suis particulièrement. J'étais vraiment curieuse de sortir de la série consacrée à Martin Servaz pour découvrir une héroïne féminine.

Un dépaysement avec une intrigue en Espagne…
À Madrid, l'enquêtrice Lucia Guerrero trouve son équipier crucifié sur un calvaire et se lance sur les traces de celui que l'on surnomme le "tueur à la colle."
À l'université de Salamanque, des étudiants en criminologie et leur professeur ont mis au point un programme capable de faire des corrélations qui ont échappé à la police et de relier entre elles des affaires non résolues.

Je me retrouve un peu déçue d'avoir été déçue…
D'abord, je n'aime pas quand les quatrièmes de couverture dévoilent des précisions qui arrivent assez tard dans le récit. Ici, nous savons d'avance que le tueur « passé sous les radars depuis plusieurs décennies, met en scène ses victimes en s'inspirant de tableaux de la Renaissance ». C'est, selon moi, une faute éditoriale…
Ensuite, j'ai assez vite compris qui pouvait être coupable… Et les thrillers cessent vite de m'intéresser quand la solution apparaît trop vite.
Et puis, j'ai toujours plusieurs lectures en cours et pendant que j'écoutais ce livre-audio, je découvrais, en format papier, un autre roman policier mettant aussi en scène une gendarme, cabossée par la vie, particulièrement opiniâtre, tête brulée et individualiste, qui venait aussi de perdre son co-équipier et qui poursuivais aussi un tueur en série… Bernard Minier n'a pas soutenu la comparaison.

La version audio de ce roman est agréable à écouter, la voix légèrement voilée d'Alice Taurand correspondant bien à la personnalité de l'héroïne.



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Je referme ce livre déçue. J'en attendais beaucoup suite, notamment, au tapage médiatique ayant entouré sa sortie et aux critiques dithyrambiques inondant la toile à propos de son auteur, Bernard Minier.

La raison de ma déception ? En hyper résumé, histoire de ne rien spoiler: j'ai compris dès le début. Et c'est contrariant pour un polar…

« À part ça », c'est plutôt bien écrit (hormis quelques longueurs dans les descriptions de lieux et de paysages) et le rythme du récit en fait un véritable « page-turner ».

Le lieu de l'action est magnifique: la ville de Salamanque et sa célèbre université, l'une des plus anciennes d'Europe (je vous invite à vous y rendre si l'occasion vous est donnée car ce lieu est aussi magnifique que vibrant!).

Néanmoins, Lucia - le personnage principal - ne m'a pas séduite, et pour cause: le côté femme flic asociale-mauvaise mère-écorchée vive et accro à son boulot qu'elle pratique jusqu'à l'overdose, en dehors des clous et en faisant cavalier seule, justicière face à l'adversité luttant pour faire triompher la vérité, commence vraiment à me lasser!

Pourquoi les héroïnes de bon nombre de romans policiers doivent-elles toujours être des fauves solitaires passablement déséquilibrées et dont la vie privée est systématiquement un bordel sans nom???!

Dans la « vraie vie », les bons flics peuvent parfaitement être des parents investis, des partenaires attentifs et heureux, et des adultes majoritairement stables, dont les vies privées et professionnelles se complètent harmonieusement…

Bref, pour le coup de coeur on repassera, même si ce fut globalement une lecture agréable, quoique ternie - vous l'aurez compris - par une fin sans surprise.
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