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3,92

sur 2538 notes
Après un one-shot, Bernard Minier revient à sa saga Martin Servaz. Voilà un bon épisode, avec beaucoup de rythme et de rebondissement. Pas forcément le meilleur, mais en tout cas agréable à lire avec lequel on ne s'ennuie pas...
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Mon avis :

Oui,je vais dévoiler un peu de l'intrigue, parce que ce n'est plus vraiment un secret : dans ce volume, Martin Servaz retrouve son ennemi de toujours, et l'affronte. Cet affrontement est un peu décevant, et je suis presque sûre que beaucoup de lecteurs auraient voulu que les choses se passent autrement. Maintenant… l'auteur a conçu son roman ainsi, et c'est à nous de faire avec, voire de nous demander pourquoi l'intrigue est conçue ainsi (cinq années d'étude de lettres, je ne me refais pas).
Je classe ce roman dans la catégorie « roman français », très français, et le détour par la Norvège n'y fera rien. d'ailleurs, j'ai failli refermer le livre dès le premier chapitre, parce que l'enquêtrice ne m'attirait pas plus que cela, il est des policières scandinaves bien plus charismatiques. Quant à la suite, j'ai eu du mal avec les péripéties, parfois trop beaux pour être vrais, ou alors trop prévisibles, déjà lus ou vus dans de nombreux romans. de même « l'administratif » prend de la place : pour le coup, cela ne m'a pas dérangée, sans doute parce que les précisions étaient nécessaires à cause de la présence de l'enquêtrice norvégienne et des péripéties dont j'ai déjà parlé. Oui, les mêmes qui ne m'ont guère emballée. J'ai d'ailleurs posé le livre à plusieurs reprises, je n'ai senti, contrairement à la lecture de Dompteur d'anges de Claire Favan ou de Froid comme la mort d'Antonio Manzini aucune envie irrépressible de rester en compagnie des personnages.
Nuit est à lire si vous êtes fans de Bernard Minier et de ses personnages – et, comme souvent, les fans l'auront déjà lu bien avant que je publie ce billet.
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Et de 4.

J'ai retrouvé la plume de Bernard Minier pour la 4eme aventures du commandant Servaz.
J'ai aimé retrouver ce personnage loin d'être lisse, et son équipe même s'ils sont beaucoup moins présents dans ce roman.

Un bon petit pavé, mais moins que les précédents, l'auteur est très descriptif, parfois je trouve ça un peu long, mais ça contribue énormément à rendre cette lecture visuelle.
D'autant que l'histoire est de plus en plus rythmée, à la fin je me serai cru dans un Vaudeville, j'avais l'impression que les personnages entraient/sortaient, limite les portes claquaient, sauf qu'il n'y a dans Nuit rien de comique.

Au contraire, le vieil ennemi de Servaz refait surface, et l'intrigue comme pour les précédents romans est assez dramatique.

Je dois même avouer que arrivée aux tous derniers chapitres et bien je me suis bien fait retourner la tête, je me suis un peu laissé endormir par l'action, et même un peu envisagé la fin, et là surprise, j'étais loin d'avoir tout compris !
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. C'est avec ce 4ème livre que je retrouve le commandant Servaz et son ennemi juré Julian Hirtmann. C'est une enquêtrice norvégienne, cette fois-ci, qui croise la route du célèbre commandant dans le cadre d'une affaire mystérieuse durant laquelle des photos de Servaz ont été retrouvées. Mystère qui vient s'ajouter au fait que le nom de l'enquêtrice ait été retrouvé dans la poche d'une victime retrouvée dans une église et qu'avec les photos du commandant était rangée une photo d'un enfant de 5 ans appelé Gustav…
. Palpitant et angoissant, ce roman est une nouvelle pépite de l'auteur ! Sa plume rythmée et rebondissantes offre bien des fausses pistes dans lesquelles on se jette sans même s'en rendre compte. Bien entendu, l'intrigue et la fin sont à la hauteur de la réputation de l'auteur : remuantes, incroyables, percutantes. de nombreuses fois j'ai refusé d'arrêter de lire car j'en voulais encore plus. Encore plus de détails, encore plus de noeuds, encore plus d'informations : il me fallait comprendre !
. En grande fan de l'auteur que je suis, je ne peux que vous recommander ce 5ème roman, publié chez XO édition en 2017. Je ne sais pas si je suis très objective mais j'ai littéralement adoré et dévoré ce livre 😍
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D'emblée, le style de Bernard Minier. Efficace, accrocheur pour le lecteur. Peut-être un peu trop stylé, mais bon.

L'ennui, c'est que j'ai déjà lu La vallée, la suite. Suite pour la vie de Servaz parce que les livres sont indépendants sinon. C'est juste donc sur quelques points que j'ai pu deviner, parce que le livre suivant me les avait spoilées en quelque sorte.

Comme il se doit avec Bernard Minier c'est un bon pavé. Fini les romans calibrés à la Agatha Christie pour être lus pendant un trajet en train. Maintenant le livre tu le lis entre deux trajets pendant ta semaine de vacances. Ou dans le RER pendant tes dix heures de trajet pour le travail de la semaine…

Comme de bien entendu, souvent tu te dis que tu peux lire un peu le soir avant de t'endormir parce que tu n'en es qu'à la moitié du livre par exemple, et puis non ! deux heures après tu te rends compte que tu t'es fait eu à pas le lâcher le bouquin.

Bon, et puis au bout du compte, tout ça semble un peu vain. Parce qu'une fois tout lu, ça semble un peu gros, un peu tiré par les cheveux, un peu invraisemblable. Parce que celui là ou un autre, tout finit par se mélanger un peu.

Ce qui n'empêche pas de se jeter sur le suivant et de refaire pareil. C'est qu'à force, sans aller jusqu'à attendre des nouvelles de Servaz et compagnie, disons que je suis leurs aventures avec curiosité, voire intérêt.

Alors, au suivant !

Lien : https://chargedame.wordpress..
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On retrouve les personnages récurrents chez Minier de l'inspecteur Servaz et de l'insaisissable psychopathe, Julian Hirtmann, qu'il pourchasse.

C'est le 2e roman de Minier que je lis après « Le cercle » que j'avais déjà beaucoup apprécié. "Nuit" ne démérite pas. J'aime particulièrement les atmosphères étranges et oppressantes que sait faire naître Minier : à la fois familières (l'intrigue se situe principalement dans le Sud-Ouest) et en même temps glauques et inquiétantes (des lieux isolés au milieu des Pyrénées).

Alors je sais bien que l'intrigue est parfois tirée par les cheveux voire irréaliste entre Hirtmann qui est un vrai sur-homme pour échapper à toutes les traques policières depuis des années et Servaz qui n'est pas en reste, malgré de nombreuses et graves blessures. Je vois bien aussi que Minier joue souvent sur les mêmes ressorts dans ces intrigues, dans ce roman comme dans le précédent. J'ai noté avec amusement qu'il avait par exemple la fâcheuse habitude d'accompagner les moments les plus intenses de son intrigue par des orages, des tempêtes de neige... ou bien de faire tomber Servaz tête baissée dans les pièges les plus grossiers ; ou enfin de laisser à nouveau la possibilité à Hirtmann de s'en prendre à ses proches (d'ailleurs Hirtmann lui-même a l'air de s'en lasser « Refaire le coup de Marianne lui semblait tristement répétitif »).

Mais malgré ces défauts, je dois dire que le charme a tout de même opéré sur moi et tout est pardonné.
Le récit est rythmé, haletant. Il y a des rebondissements et du suspens. Tout ce que j'attends dans un thriller.

Seul vrai bémol pour moi et c'est plutôt une crainte pour la suite: « le cercle» se terminait avec une grande interrogation et j'espérais avoir plus d'information dans cet opus… c'est partiellement le cas. Donc maintenant, j'attends de lire « La vallée » pour avoir le fin mot de l'histoire (ou pas d'ailleurs…). Mais il est clair qu'à un moment donné, malgré le plaisir que j'ai à suivre cette saga, Minier devra y trouver un terme satisfaisant sous peine de tourner en rond et de lasser son lecteur. Pas facile de se renouveler quand on a réussi à créer un personnage aussi épouvantablement pervers et tordu que Hirtmann.
Affaire à suivre donc !
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C'est toujours intéressant de retrouver des personnages connus et de suivre leur évolution à travers plusieurs ouvrages. Martin Servaz est de retour même si sa forme est notablement amoindrie après un coma prolongé. L'auteur en profite pour aborder le sujet de l'EMI (expérience de mort imminente), un sujet beaucoup moins tabou...
Julian Hirtmann, son « fidèle » ennemi réapparaît aussi après cinq années d'absence. Il sème des petits cailloux pour amener Martin jusqu'à lui. Mais pourquoi ?
Au fil des pages, l'auteur nous permet de comprendre que les deux protagonistes sont reliés par un petit garçon de 5 ans, Gustav.
Avec l'aide d'une policière norvégienne, Kirsten, d'un style indéfinissable et insoupçonnable, la traque s'organise.
Comme toujours avec Bernard Minier, on se laisse prendre dans les filets de l'intrigue même s'il faut passer par des chemins très détournés, un peu trop parfois...
L'épisode final est quasi surréaliste, tant notre héros est malmené mais une fois de plus il résiste..
On est tout de même abasourdis par le bouquet final, totalement inattendu et déroutant... du vrai Bernard Minier !
Quant à l'épilogue, il laisse la porte ouverte à une suite même si Martin pourrait se reposer un peu et profiter de la vie.
Je ne classerais pas cet opus en tête par rapport à glacé et le Cercle, cependant, je ne l'ai pas lâché en dépit de quelques longueurs.
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Un roman policier efficace qui, s il n est pas forcément des plus réalistes, m a fait passer un excellent moment. l'intrigue est tortueuse, voire même tordue, mais n en est pas moins palpitante. Et ce Martin Servaz! Je le trouvais falot et bourré de clichés dans le 1er tome, mais je trouve qu il gagne en profondeur à chaque nouveau roman.
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Mer du nord par une nuit de tempête l'hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur une plate forme pétrolière. L'inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d'une technicienne sur la base offshore. Quelques jours plus tard, elle est en France dans le bureau de Martin Servaz. Il manquait un homme à bord, Julian Hirtmann, Servaz poursuit cet homme depuis des années. Sur une des photos retrouvées dans la cabine de l'homme apparaît Martin et au dos de celle-ci : un prénom Gustav. Commence alors une enquête terrifiante avec au bout de la nuit le plus redoutable des ennemis. Martin et Kirsten s'associent dans cette course poursuite.
Il est clair que Bernard Minier sait nous balader.

Un scénario monté avec soin qui nous emmène toujours plus loin dans l'horreur. Un roman captivant, qu'on a du mal à lâcher. Je ne manquerai pas de lire les autres enquêtes de Martin Servaz.
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Avis mitigé sur cette suite. On n'apprends rien de plus l'histoire est plate. Juste les dernières lignes qui donne une intrigue....
Déçue de ma lecture par contre contente de retrouver le comma dant Servaz
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