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3,92

sur 2515 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce dernier livre de Bernard Minier je l'attendais depuis une année déjà, depuis que son précédent livre "Une putain d'histoire" est paru et que je l'ai lu avec une pointe de déception.

J'avais hâte de retrouver le commandant Servaz, les rues et lieux de la ville rose qui me sont familiers puisque j'y vis mais surtout ses intrigues complexes, au suspense savamment distillé, ses paysages oppressants qui font qu'on a des sueurs froides.

J'avais donc évidemment pris note de la date exacte de parution de "Nuit", ce nouveau livre au titre aussi court qu'intriguant et c'est donc avec entrain que je me suis ruée le jour J dans ma librairie pour me le procurer.

Et autant vous dire que ce dernier livre m'a franchement déçue et qu'en tant que fervente admiratrice de Bernard Minier, la rédaction de cette critique a été pour le moins difficile.

Dans cet opus, Julian Hirtmann, le tristement célèbre serial killer Suisse est de retour. Servaz retrouve sa trace sur une plate-forme pétrolière située dans les eaux norvégiennes après que l'une des techniciennes y officiant ait été assassinée dans une église.
Alors que la police norvégienne fouille les cabines, une série de photos montrant le même homme est retrouvée dans l'une d'elles. Sauf que voilà, l'occupant de cette cabine manque à l'appel. Cet occupant, c'est Julian Hirtmann et l'individu figurant sur les photos n'est autre que Martin Servaz, commandant à la police judiciaire de Toulouse qui le traque depuis de nombreuses années.
Très affaibli physiquement et psychiquement après une interpellation qui a mal tourné et à l'issue de laquelle il a passé plusieurs jours dans le coma, Martin devra néanmoins reprendre rapidement du service après que l'enquêtrice norvégienne en charge de l'homicide commis dans son pays par le fameux Hirtamann lui ait demandé de lui prêter main forte.
Parmi les photos détenues par Hirtmann dans sa cabine figure aussi celle d'un jeune garçon, un garçon qui se prénommerait Gustav comme le célèbre compositeur aimé communément par Servaz et Hirtmann, Gustav Mahler.

Venons-en donc à la critique à proprement parler. Les cent cinquante premières pages m'ont beaucoup plu avec cette nouvelle traque qui se profilait entre la Norvège et le sud-ouest de la France, cette possible confrontation entre l'inspecteur français et le serial killer Suisse, confrontation attendue par Servaz et par les lecteurs depuis tant d'années.

Mais c'est là que le bât blesse, passé ces cent cinquante pages le soufflet retombe, l'intrigue s'essouffle et je commence à craindre le pire. Ce sentiment d'essoufflement ne m'aura d'ailleurs plus quittée jusqu'à la fin...

A dire vrai, l'intrigue ne nécessitait pas à mon sens d'être dispatchée sur pas moins de 530 pages. J'ai trouvé que la trop grande distillation de l'intrigue donnait au lecteur un sentiment trompeur de complexité.

"glacé", "Le cercle" et "N'éteins pas la lumière" étaient tous trois de bons pavés mais jamais en les lisant je ne me suis dit "Mais quels gros pavés, qu'est-ce qu'ils sont longs et lents", or c'est la réflexion que je me suis faite passé ces cent cinquante premières pages.

J'ai eu l'impression que l'auteur était peut être un peu en manque d'idée et que dans sa volonté de continuer ce jeu du chat et de la souris entre ses personnages phares, Servaz et Hirtamann, il avait un peu réutilisé les mêmes ingrédients, une intrigue qui se veut nouvelle mais qui finalement ne l'est pas tant que ça si on y regarde de plus près.

Au passage j'ai quelque peu regretté aussi que les acolytes de Servaz j'ai nommé Vincent Espérandieu et Samia Cheung aient été laissés de côté dans ce tome. Mais bon là c'est un petit bémol, il est vrai qu'ils n'ont jamais occupé une énorme place mais bon quand même j'ai regretté un peu qu'il n'y ait pas une évolution dans leurs relations respectives.

Je tire cependant toujours mon chapeau à Bernard Minier pour sa capacité à donner vie aux paysages, aux lieux dans lesquels il situe ses intrigues, lesquels font d'ailleurs partie intégrante de ses histoires tels des personnages à part entière sans lesquels la saveur ne serait pas la même.

Seule grande réussite à mon sens dans ce quatrième tome des aventures de notre cher Servaz est la fin, une fin qui m'a scotchée grâce à un rebondissement de dernière minute auquel je ne m'étais absolument pas attendue.

Mais voilà, cette fin réussie ne fait pas tout et me voilà déçue pour la seconde fois par l'un de mes auteurs préférés...
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Minier s'est fait sa place parmi les auteurs de polars / thriller depuis Glacé. Il a le sens du rythme et l'écriture fluide du vrai auteur de thriller, au même titre qu'un Grangé. Son dernier ouvrage avant ce Nuit, Une putain d'histoire, était une totale réussite dans un univers bien différent de celui de ses trois premiers romans.

Mais voilà que Minier retourne aux origines avec Nuit, pendant indissociable de Glacé et du Cercle. Retour à un face à face à distance entre Martin Servaz, le flic expérimenté du SRPJ Toulouse, et Julian Hirtmann, tueur en série de jeunes femmes, évadé de son unité de soin psychiatrique dans les Pyrénées. Ce troisième rendez-vous entre les deux hommes reprend tous les ingrédients des tomes précédents. Un peu comme le ferait la saison 3 d'une série télé. Or ça tombe bien, glacé a été adapté en série télé.

Tout cela sent par trop le filon. Certes l'auteur l'exploite avec le sens du suspense qui le caractérise. Hirtmann est toujours aussi manipulateur, Servaz, toujours fonceur, même après avoir passé plusieurs jours dans le coma, entre la vie et la mort, suite à une intervention qui a mal tourné. S'y surajoute une froide jeune femme, officier de police judiciaire en Norvège, envoyée en France en commission rogatoire internationale, suite au crime sanglant d'une jeune femme à Bergen, commis par un employé de plate-forme de forage pétrolier, un individu qui ressemble beaucoup à Hirtmann.

Le jeu du chat et la souris se déroule durant tout le roman, toujours avec autant de facilité dans l'écriture. Même si Nuit est un page turner, l'intrigue reste, elle, un peu limitée. Tout cela est bien noir, bien crade, effrayant, mais en même temps peu crédible, car poussant trop loin les situations. Comme si Servaz fonçait d'abord et réfléchissait ensuite.

Globalement Nuit est une déception. Un nouveau rendez-vous des deux personnages fétiches de Minier qui ne s'imposait peut être pas.
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Finito !!!! J'étais tellement contente d'enfin avoir la suite des aventures de Martin Servaz ! En lisant le résumé, quelques jours avant la sortie du livre, je me suis dis génial, c'est l'heure du face à face tant attendu, il va y avoir une enquête de malade etc etc.

Et bien je ressors de la lecture plutôt mitigé pour ne pas dire déçu.

Dans ses autres roman, B. Minier nous mettait Julian Hirtmann au second plan et c'était d'autres enquêtes qui faisait la trame du livre. Dans Nuit, c'est plutôt l'inverse, on suit la traque de Julian Hirtmann bien qu'il y ai une autre enquête en cours.. du coup, on se demande si elle était vraiment utile et si elle apporté vraiment quelque chose à l'histoire ?!

Parlons de la fameuse traque en elle même, je m'attendais à des rebondissement dans tous les sens, et bien il n'y a tout simplement rien eu ! le seul et unique passage qui pouvait être un temps sois peu étonnant sur la fin du livre, finalement je l'avais presque vu venir dès le prologue (bon ok ma théorie n'était pas tout à fait exact mais il y avait de l'idée..).

Tout ce qui concerne Gustav était assez sympathique mais au final, ça aussi on l'a vu venir à des kilomètres.

Je reproche aussi au livre d'avoir trainer en longueur, je crois que 200 pages de moins n'aurait rien changé... Et le manque de certains personnages trop peu présents m'a beaucoup perturbé.. Où sont passés Esperandieu et Samira dans ce tome ?

Au final je reproche à B. Minier de nous avoir servit un tome "d'attente" pour faire passer le temps, puisque tout laisse présager à une suite ! J'espère qu'elle sera beaucoup plus convaincante..

Mais je mets quand même une note de 3/5 car je reste encore fan de l'auteur pour l'instant et de ses paysages grandioses qu'il arrive à nous faire imaginer.

Elise__♥
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Les premiers livres de Bernard Minier, je les ai vraiment aimés, surtout son « glacé ». C'était alors avec beaucoup de joie anticipée que j'ai débuté son dernier. Malheureusement, en lisant, la joie a commencé à disparaître et après deux, trois cents pages de plus, elle est partie complètement. Je n'ai pas aimé beaucoup de choses ; l'introduction d'un nouveau personnage clé que je trouve peu sympathique du début, les actions malavisées et invraisemblables du héros, l'absence de la femme de gendarmerie aimable des livres antérieurs, l'intrigue décevante, l'introduction d'un petit peu de l'érotique peu convaincante, risible et, plus important, non fonctionnelle, la présence de quelques personnages marginaux qui sont restés sous-développés, la prévisibilité de beaucoup d'événements auxquels manque ensuite toute la suspense. Bref, le livre n'a pas répondu à mon attente. Je l'ai terminé finalement après deux semaines d'ajournements.
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Bon...alors moi je découvre l'auteur avec cet opus, et je ne suis pas certaine d'avoir fait le bon choix.
En positif, je dirais que c'est un livre plutôt bien fait pour une lecture audio (version que j'ai adopté ici). le comédien à la lecture est bon. le rythme est soutenu, donc capte l'attention, et en même temps l'intrigue est facile dans pas trop de risque de se perdre avec une écoute un peu distraite parfois.
Oui "facile". Car j'ai trouvé les personnages tellement stéréotypés, les actions tellement prévisibles, le décor gelé tellement cliché et les rebondissements tellement peu surprenant. J'ai eu l'impression d'écouter un exercice de style de polar nordique : il fait froid, on a un méchant bien sadique, un policier avec de la bouteille mais un peu à la ramasse, un soupçon de sentimentalisme, pas mal de violence et un excès de rebondissements.
Ce ne fut pas un mauvais moment, mais rien impérissable, rien qui donne envie d'y revenir, rien pour surprendre.
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Si le nom de Bernard MINIER ne m'étais pas inconnu, je ne l'avais jamais lu. "Nuit" suite de précédents ouvrages est donc une découverte.

Inconvénient : aucune information sur le passé commun de Servaz et Hirtmann .
Avantage : aucun préjugé sur les personnages.

Mais pas vraiment de coup de coeur pour ce livre que j'ai trouvé un peu long, alors qu'en général j'apprécie les pavés. A la lecture de certaines critiques je constate que mon avis rejoint celui d'autres lecteurs, qui de plus , ayant lu plusieurs ouvrages du même auteur, précise qu'il est moins bon que les précédents.

Mais tout n'est pas négatif. Mon intérêt pour cet ouvrage le découpe en trois parties.
J'ai beaucoup aimé le chapitre "Kirsten", plus particulièrement les pages sur la plate-forme pétrolière.
Ensuite je me suite un peu ennuyée jusqu'au chapitre "Martin et Julian". Mon intérêt s'est alors réveillé et j'ai dévoré en une petite après midi les 150 dernières pages.
Quel livre lire pour avoir une meilleure opinion de l'auteur ?

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Au sortir d'une période de fléchissement net niveau lecture, totalement indépendante de ma volonté je précise ;) , je me suis retrouvée, enfin et à nouveau, à fureter dans ma conséquente bibliothèque pour dénicher ma prochaine pépite... Franchement, j'avais faim de tout, il m'a donc fallu dégager quelques critères de sélection. Pas d'auteur inconnu, le besoin de lire allait supplanter la patience nécessaire à toute découverte. Non, il me fallait une valeur sûre, un terrain connu. J'avais envie de poursuivre sur un épisode d'une épopée déjà entamée, alors quel meilleur choix que Nuit de Bernard Minier ?
J'ai donc retrouvé avec plaisir un Martin Servaz égal à lui-même : old-fashioned et décalé, toujours prêt à se mettre dans des situations impossibles et inextricables et dont il se sort, encore et toujours, comme par miracle. Et le divin aura fort à faire pour lui sauver la mise sur cet opus...
C'est aussi le livre des « retrouvailles » avec Julian Hirtmann, le tueur en série suisse, en résumé : l'affrontement tant attendu par les lecteurs de la série. Et ce dernier se trouve être plus maléfique et manipulateur que jamais, contribuant ainsi à allier de plus en plus de personnes contre lui, telle l'inspectrice norvégienne Kirsten Nigaard…

Un roman qui débute par une nuit de tempête en mer du Nord pour trouver fin dans l'aube glaciale autrichienne… Et entre, Toulouse bien sûr, et de l'action, du rythme, du suspense, sauf…

Sauf que la magie opère moins bien. Bernard Minier, dont j'avais apprécié l'écriture élégante et ciselée, me paraît ici perdre en cohérence et structure. Les références musicales ou littéraires tombent comme un cheveu sur la soupe, alors qu'elles s'intégraient si finement dans les intrigues précédentes. Des brins d'histoires éculées, des mystères qui n'en sont plus, bref : on voit venir gros comme une maison les « révélations » sur le passé et le futur proche de notre commandant de police…
De même, Hirtmann m'a paru surfait, Bernard Minier tombant comme dans une surenchère de démonstration de cruauté quelque peu inutile sur le personnage. Enfin, l'apparition et la présence de nouveaux personnages ont totalement éclipsé des anciens tels que Vincent Espérandieu et Samira Cheung, et ces derniers m'ont manqués...

Bref.
Un roman de transition je pense. J'espère…
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En commençant à lire ce gros pavé de 517 pages à la couverture mystérieuse et d'un bleu magnifique, je me suis dit "chouette, je vais retrouver Martin Servaz et ses comparses de Marsac". de ce côté-là j'ai été un peu déçue. Je lui ai préféré "Le Cercle", dans lequel le flic se démenait pour retrouver l'auteur de plusieurs meurtres. Dès les premières pages du roman, on se retrouve à mille lieues du roman "Le Cercle" qui était un roman thriller un peu plus chaleureux, tandis que celui-ci se rapproche de "glacé". Nous sommes envahis par le froid de la Norvège et nous faisons la rencontre de Kirsten Nigaard. Personnage tout à fait détestable pour ma part, mais ça n'engage que moi.

Et donc, je le disais, les premières pages manquent de chaleur. Les retrouvailles avec Servaz tardent à arriver et lorsqu'elles arrivent, je me suis sentie un peu flouée, car ce dernier s'emmêlant les pinceaux, tombe dans le coma...

Mais il faut parfois savoir être patient. J'avoue que j'ai tout de même aimé ce thriller, car d'une part je l'ai lu d'une traite, en une seule et unique journée (c'est donc que le sort des personnages m'importait) et d'autre part parce qu'il y a tout de même un style "Bernard Minier", une touche lugubre, de voyeurisme, d'angoisse malsaine. D'ailleurs je ne conseille pas ce livre aux plus jeunes ni aux plus sensibles, même si je crois q'il avait été encore plus violent dans les épisodes précédents.

Dans cet épisode, Servaz court après Julian Hirtmann (son ennemi depuis "glacé") ou alors c'est Julian Hirtmann qui lui court après, l'on ne sait pas très bien, mais c'est très, très prenant. Comme toujours avec cet auteur, les conflits personnels se mélangent aux enquêtes policières et chaque acte à un retentissement sur la suite de l'histoire. Malgré tout je ne crois pas qu'il faille avoir lu les épisodes précédents pour apprécier ce roman même si j'avais dès le départ une affinité particulière avec certains personnages...

J'ai trouvé pourtant que cette histoire-là était légèrement plus cousue de fils blancs, c'est-à-dire que l'on se doute de l'issue du roman malgré l'intérêt qu'on porte à l'intrigue. Je ne veux pas spoiler mais le roman tourne autour de l'enfance, du rôle de père et forcément, certaines choses peuvent paraître un peu stéréotypées. A chaque fin de roman chez Bernard Minier on découvre un secret révélé ou une trahison et cette fois encore, la trahison est bien là, mais je n'ai pas été surprise plus que cela même si Bernard Minier est passé maître ès suspens! J'ai trouvé dommage de ne pas côtoyer assez l'équipe de Martin Servaz, Espérandieu et Samira, Margot la fille, un peu plus effacée.

Néanmoins, Bernard Minier possède une plume fluide, qui va au fond des choses, qui sait retranscrire le froid glacial d'une situation, comme il nous permet également de nous immerger totalement dans une enquête délirante aux allures de cauchemars.

Je conseille cet auteur dont les thrillers se lisent toujours avec plaisir, mêlant les points de vue mais aussi traitant de sujets parfois compliqués. Vous ne pourrez pas le lâcher, vous ne pourrez pas l'arrêter avant de savoir la fin.
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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Enfin, nous l'avons eu ce face à face d'anthologie entre Servaz et Hirtmann… ! Mais en dépit du plaisir que j'ai éprouvé en retrouvant le commandant et son meilleur ennemi, je ressors plutôt mitigée de cette lecture. Bien sûr, c'est bien écrit, sombre à souhait et le lecteur se balade tout le long entre effroi, malaise et cruauté. Les personnages sont toujours bien taillés, très travaillés au niveau psychologique et j'ai été ravie de retrouver Martin, même s'il n'est pas au meilleur de sa forme. Mais on met du temps à rentrer dans l'histoire, noyés sous un flot de statistiques qui n'apportent pas grand-chose et l'équipe d'enquêteurs passe au second plan, supplantée par la Norvège et sa policière ambigüe. Quant à l'affrontement tant attendu, je le voyais beaucoup plus grandiose. Dommage.
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Les 4 premiers romans de Minier sont très bons voire excellents d'où ma déception, Nuit étant bien moins bon. La lecture est vraiment très agréable pendant les 3/4 du roman mais le dernier quart gâche tout et j'ai eu beaucoup de mal à achever ma lecture. En effet, des incohérences, des caricatures et des retournements de situations peu subtils alourdissent considérablement le récit en son dernier quart. Une déception au regard du talent de Minier.
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