Nuit

C'est la première enquête du commandant Servaz que je lis, et bien que Nuit peut tout à fait été lu indépendamment des tomes précédents je ne le conseille pas. J'ai parfois été perdue par les allusions aux personnages et intrigues antérieurs et ne pas les connaître empêche d'appréhender pleinement le caractère et l'histoire de Martin.
Ce petit désagrément oublié, j'ai aimé cette enquête, l'atmosphère souvent étouffante sous une chape enneigée, les personnages difficiles à cerner qui apportent beaucoup d'épaisseur au roman et que l'on découvre couche après couche.
Pour conclure, je vous recommande de lire cet auteur si ce n'est pas déjà fait, mais ne commettez pas la même erreur que moi et attaquez la série par le début pour mieux la déguster.

Kirsten, policière norvégienne, est dépêchée au commissariat de Toulouse pour retrouver celui qui hante les cauchemars de l'inspecteur Martin Servaz. En effet, le tueur en série qui s'est échappé une fois de plus, a enlevé il y a quelques années la compagne de Servaz. Elle n'a jamais reparu.
Un bon gros roman policier avec une intrigue à multiples rebondissements et un bon nombre de personnages.
J'ai apprécié le sens du détail, parfois très clinique, de l'auteur. Ici, pas de superficialité, bien au contraire, au point que parfois, il ne m'a pas semblé indispensable d'aller autant en profondeur sur des sujets annexes à l'intrigue.
Néanmoins, je reconnais que toutes ces petites caractéristiques sont autant d'aspérités auxquelles le lecteur peut s'accrocher et poursuivre les méandres de l'intrigue sans en perdre une miette.
J'ai découvert un auteur, je vais continuer à lire ses romans, c'est certain.

Nous retrouverons dans ce tome Julien Hirtmann, bien connu des lecteurs qui se sont plongés dans ses aventures depuis "glacé" , et qui avait déserté la vie du commandant Martin Servaz dans son récit précédent "Une putain d'histoire", récit qui ne m'avait d'ailleurs pas convaincue, et même déçue.

Encore une fois Bernard Minier joue avec les nerfs des uns et des autres, propulsant le commandant Martin Servaz dans une situation pour le moins imprévue. Rien de bien nouveau dans cette intrigue quant au jeu des protagonistes. On peut noter une fin un peu inattendue, bien que très prévisible.

Bref, un polar agréable à lire et sans prise de tête.

Un nouveau roman de Bernard Minier. Un nouveau bon roman.
Servaz mène l'enquête et ça décoiffe. Ca ne traîne pas . Il travaille avec une policière norvégienne et retrouve son meilleur ennemi, Julian HIRTMANN.
Une remarque cependant. La corde des rapports entre SERVAZ et HIRTMANN est usée jusqu'au bout.

La nuit, le froid, une église, un cadavre.... en Norvège...
Quel rapport entre l'inspectrice norvégienne et Martin Servaz le héros de Bernard Minier ?

Comme d'habitude avec cet auteur voici un roman avec une histoire rythmée. Cela ne m'a pas empêchée d'y trouver quelques longueurs et surtout des rebondissements un peu tirés par les cheveux.

La fin laisse présager une suite que je lirai certainement.
Lien : http://www.pagesdelecturedes..

sapristi, JULIAN HIRTMANN est revenu! travaillant sur une plate forme pétrolière , il ne résistera pas à l'idée de trucider une gente dame!
Aidé de KIRSTEN NIGAARD , policière norvégienne, MARTIN SERVAZ va enquêter, perdant dans la bagarre quelques éléments légèrement vitaux!
agréable a lire!

J'ai pris plaisir à lire ce roman même s'il faut bien avouer que j'ai été moins passionné par celui-ci que par les livres précédents de cet auteur. Quelques longueurs et surtout quelques invraisemblances m'ont empêché d'entrer totalement dans l'histoire et de m'identifier quasiment aux protagonistes comme c'est souvent le cas dans un thriller. J'ai un peu remplacé la question "que va-t-il arriver aux personnages ?" par "qu'est-ce que l'auteur a bien pu imaginer ?" ... çà donne aussi l'envie de terminer le roman mais çà tient moins en haleine.

Après avoir dévoré glacé, le Cercle et N'éteins pas la lumière, j'avais hâte de retrouver Martin Servaz après la parenthèse très réussie d'Une putain d'histoire.

A peine sorti, à peine acheté, à peine entamé... déjà délaissé, Nuit m'a déçue.

Bien sûr, les premières pages sont prenantes, mêlant le plaisir de retrouver Martin et son équipe, marquant le retour de Julian Hirtmann et la découverte de nouveaux personnages, Rimbaud, Kirsten et Gustav.
Et une fois passée la mise sur pieds de l'intrigue, une envie d'aller voir ailleurs... Une infidélité de deux livres, avant de reprendre les aventures de Martin.

Alors, oui, l'envie de savoir, l'envie de comprendre demeurent tout au long des pages mais l'enthousiasme n'était malheureusement pas au rendez-vous de cette lecture.

Une plate-forme pétrolière en mer du Nord - Kirsten Nigaard, inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d'une technicienne.
En fouillant la cabine d'un membre de l'équipage manquant, elle découvre des photos de Martin Servaz et celle d'un petit garçon, Gustav. Qui est-il et pourquoi ces images?
Je me faisais une joie de retrouver Servaz et ses acolytes, Espérandieu et Samira.
Malheureusement, contrairement aux précédents, la sauce n'a pas pris.
Autant, j'ai été captivée par ceux-là, autant celui-ci m'a laissée de marbre.
Le suspens est moins présent , il y a comme un air de déjà-vu et l'intrigue s'essouffle rapidement.
L'écriture est toujours aussi recherchée mais pourquoi autant de longueurs et de descriptions?
Même si le filon est bon, n'est-il pas temps de passer à autre chose?
Par contre, j'ai aimé la fin inattendue.
A vous de vous faire votre propre opinion.

Bernard Minier remet en scène des personnages qui ont déjà fait leur apparition dans ses romans précédents. J'ai trouvé que les allusions au passé étaient bien amenées, elles sont suffisamment présentes pour donner envie à un lecteur recherchant ce genre de plaisir d'aller (re)lire les tomes précédents, sans que trop n'en soit dévoilé. Je ne me rappelais pas l'intrigue détaillée de ces romans, mais les nombreuses évocations des évènements passés ont réveillé des réminiscences, sans être pesantes ni répétitives.

Les personnages sont très efficacement croqués, comme rarement dans ce genre de thrillers, et l'auteur donne de l'épaisseur à plusieurs d'entre eux, pas uniquement au personnage principal. Les états d'âme de celui-ci, Martin Servaz, rajoutent du sel au fil de l'intrigue. Accompagné cette fois-ci d'une collègue norvégienne moins lisse qu'il n'y parait, il doit faire face à son vieil adversaire ce qui rouvre d'anciennes blessures.

Rajoutez à cela le talent de l'auteur pour restituer une atmosphère assez angoissante, et vous obtenez un roman réussi. Où l'on observe le commandant de la police judiciaire toulousaine se faire manipuler plus souvent qu'à son tour…tout comme le lecteur pour peu qu'il consente à jouer le jeu et apprécie ce genre de plaisir.