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4,04

sur 483 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Salut les Babelionautes
D'habitude je suis assez cool dans les avis que je donne mais la je n'ai rien compris a cette empilage de Nouvelles dont le seul point commun est une tache de naissance qui ressemble a une comète.
LokiPg, si tu passes par la, explique moi ou est la SF et pourquoi tu l"as proposé en livre quête car je n'ai pas du tout aimé, a part celle qui ressemble a un récit d'Harlan Coben avec la Journaliste Luisa Rey.
J'ai lu les autres avis posté sur ce roman qui sont dithyrambiques et la j'ai un doute, serais je passé a côté de cette histoire?
Pour bien enfoncé le clou je vais visionner le Film ("Cloud Atlas" avec Tom Hanks) tiré de ce Récit, que j'ai emprunté a ma Médiathèque.
Bref! j'espère de tout coeur qu'il sera meilleur que le Livre.
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L'ultime page tournée, il ne me reste que deux choix possibles : soit je suis passé totalement à côté de l'histoire, soit je me suis véritablement ennuyé !
"Cartographie des nuages" est un roman dont j'avais entamé la lecture quelques mois avant la sortie du film au cinéma (Cloud Atlas). J'avais dans l'idée, comme pour chaque adaptation qui m'intéresse, de lire le livre avant d'en voir sa version cinématographique. Je ne m'attendais nullement à galérer de la sorte… Un vrai supplice ! Une lecture que je me suis forcé à achevé dans la douleur.

L'idée de départ est attirante, de même que la structure du livre. La construction des différents récits, leur forme appartenant à différent genre littéraire permet d'ailleurs d'éviter un essoufflement et une trop rapide perte d'intérêt. Alors on tient, juste au cas où la prochaine nouvelle serait plus intéressante et parfois c'est juste pire !
Autant j'ai bien aimé la première partie du journal d'Adam Ewing et la totalité de l'interrogatoire de Sonmi-451 (qui est sans doute la seule histoire qui vaille le coup, bien que se concluant d'une manière trop attendue), autant je me suis mortellement ennuyé devant les lettres de Zedelghem et les mémoires de Timothy Cavendish (personnage antipathique au possible !). Je ne parle même pas du long monologue de Zachry dans "La croisée d'Sloosha pis tout c'qu'a suivi" qui est irritant au possible avec son patois futuriste post-Chute. Un calvaire ! Heureusement que sur la fin, son récit devient intéressant !

Etant donné les longues pauses nécessaires entrecoupant ma lecture de ce pavé, j'ai parfois eu besoin d'un petit temps de réadaptation, notamment pour retrouver l'intrigue de certains récits dans leur seconde partie mais j'ai malgré tout su relever les références et clin d'oeil, ces petits indices reliant chaque nouvelles entre elles pour ne former qu'un seul et unique roman. On devine le dessein de l'auteur, surtout grâce à la quatrième de couverture en fait, car au final, ce n'est qu'à peine effleuré, tout en subtilité, ou alors j'ai loupé quelque chose dans ma lassitude et mon désintérêt croissant.

"Cartographie des nuages" est une vraie surprise. Je pensais que j'allais adorer et finalement c'est devenu une lecture désagréable et forcée. Jusqu'à la dernière page, j'ai attendu en vain quelque chose qui n'existait pas si ce n'est un fil rouge presque invisible, à peine susurrer entre les mots. Je louerais le film, peut-être qu'alors je réaliserais qu'en fait je n'ai rien compris à ce livre (ce dont malheureusement je doute de plus en plus à lecture des autres critiques...). J'espère en tout cas ne pas prolonger l'ennui et le regret d'avoir achevé cet ouvrage !
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Ca va être très dur de chroniquer ce roman; d'une part, parce qu'il est inracontable, et d'autre part, parce qu'il est (quasi) unanimement jugé comme un chef-d'oeuvre alors que je n'ai pas apprécié ma lecture du tout...

Commençons par le début. J'avais entendu parler du film à l'époque de sa sortie en salle, mais je n'ai pu le voir que le mois dernier. J'ai beaucoup aimé le film. Pourtant, les histoires prises individuellement ne me parlaient pas plus que ça, mais je trouvais la mise en scène vraiment virtuose, c'est un film avec de multiples degrés de lecture, très profond, avec des acteurs qui jouent tous différents rôles à différentes époques, vraiment, des prouesses à la fois du côté des réalisateurs et des acteurs. Ca m'a donc donné très envie de lire le livre, dont je savais que le découpage était différent. Eh bien, j'aurais dû rester sur le film ^^.

L'histoire n'est pas unique, en fait, c'est une succession de 6 intrigues qui se passent à différentes époques. Dans le film, les intrigues sont mêlées, on passe de l'une à l'autre sans temps mort, sans s'ennuyer. Dans le livre en revanche, les intrigues sont toutes coupées en deux, à l'exception de la sixième. On suit d'abord les aventures d'un notaire (Adam Ewing) en route en bateau dans les colonies au milieu du XIXème siècle, puis d'un jeune musicien dans les années 1930, d'une journaliste qui tente de faire la lumière sur un complot nucléaire en 1975, d'un éditeur qui se retrouve enfermé en maison de retraite à notre époque, puis de Somni, clone dans un futur Séoul, et de Zachry, membre d'une tribu d'un futur encore plus lointain. L'histoire de Zachry est la seule dans le livre a être racontée d'une traite. Pour les autres, le schéma, c'est de remonter de l'histoire la plus ancienne (celle d'Adam Ewing) à la plus avancée dans le temps (celle de Zachry), puis de les reprendre dans l'autre sens (= histoire 1, 2, 3, 4, 5, 6, 5, 4, 3, 2, 1).

Si dans le film, la composition, la mise en scène et les performances des acteurs avaient réussi à me faire oublier qu'aucune de ces histoires ne me passionnait vraiment, dans le livre, comme on alterne pas, je me suis sentie "prisonnière" de chacune des intrigues, l'une après l'autre, sans voir de fin venir. Et quand on a lu la première moitié de chaque histoire, qu'on sait qu'on accroche pas, et qu'on sait qu'on va y revenir ensuite, ça n'est pas encourageant. J'ai vraiment dû me faire violence pour aller au bout.

Dans le livre, il y a toutefois un gros plus (enfin, ça n'a pas été un plus pour moi, mais je comprends tout à fait que ça le soit pour les autres), c'est que l'auteur a adapté son style à l'époque de chaque histoire. Elles appartiennent toutes à un genre bien distinct (d'où une grande difficulté à classer le livre, d'ailleurs): on trouve un journal, un récit épistolaire, une thriller, une comédie, une dystopie/interview et une histoire post-apocalyptique. (Il devrait y en avoir pour tous les goûts ^^). Dans chacune, on sent le travail de l'auteur pour adapter sa façon d'écrire. le style est particulièrement ampoulé pour les deux histoires les plus anciennes (c'était trop pour moi, je trouvais ça vraiment lourd, même si je reconnais sans difficulté que l'auteur a effectué un gros travail); la troisième était la seule dont j'ai apprécié à peu près la plume; la quatrième est censée être teintée d'humour, mais je n'y ai pas du tout été sensible, j'ai trouvé le personnage de Timothy grotesque et exaspérant (dans le film aussi, mais ça passait beaucoup mieux); l'histoire de Somni est intéressante, mais très froide et déshumanisée (vous me direz, normal pour une clone); et la dernière... style proprement insupportable pour moi! C'est écrit dans une espèce de patois bizarre (chapeau au mec qui a dû traduire ça, d'ailleurs), avec des phrases comme "L'Corbeau a suivi l'ord'donnance du Sage et traversé l'océan enfolié d'palpitudes jusqu'tant qu'il a vu la fumée du Grand Volcan dans l'pas-loin". euh ouais, OK. 100 pages comme ça, tu nous disais juste qu'ils parlaient patois en écrivant normalement, c'était bien aussi. Ce passage m'a vraiment épuisée. Mais c'est dommage, parce que la construction du roman est tellement unique (je n'avais jamais rien lu de semblable), intéressante et riche que j'ai l'impression d'être passée à côté d'un chef-d'oeuvre.

En plus, ayant aimé le film, je ne comprends pas pourquoi j'ai eu autant de mal à lire le livre, encensé un peu partout. Je connaissais le lien qui unit les histoires par le film, je pensais qu'on aurait une explication dans le livre, mais non. J'ai vraiment eu du mal à aller au bout, je me suis forcée à finir, et clairement, si j'ai l'impression que j'aurais dû aimé, le fait est que je me suis fait chier tout le long (vous m'excuserez ma trivialité).. Dommage! Heureusement, il a plu à bien d'autres!
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L'histoire se compose d'une succession de plusieurs intrigues qui se déroulent à différentes époques. On suit en premier lieu les aventures d'Adam, un notaire, dans les colonies au milieu du XIXème siècle, puis les déboires d'un jeune musicien ambitieux dans les années 1930. On découvre ensuite le combat d'une journaliste qui en 1975 tente de déjouer une machination qui pourrait entrainer une catastrophe nucléaire, les déconvenues d'un éditeur qui se retrouve malgré lui enfermé dans une curieuse maison de retraite, puis l'éveil aux réalités de Somni, clone dans un Séoul futuriste. le récit se conclut sur les mésaventures de Zachry, membre d'une tribu indigène dans un futur lointain. Des destins qui se répondent à travers les siècles, illustrant l'impact des actions de chacun sur la situation future de leur supposé descendance. Chaque récit, hormis le dernier, est divisé en deux parties qui se recoupent de l'un à l'autre. Une construction originale, chaque histoire ayant son style propre mélangeant différents genres littéraires mais, qui au final, rend la lecture confuse et laborieuse. L'ensemble est bien élaboré mais les histoires restent relativement banales, peu captivantes voir pour certaines sans intérêt et parfois pénibles à lire. L'espèce de patois rural rétrograde de Zachry, déjà difficile à suivre dans la version cinématographique, est tout simplement insupportable à la lecture. Seule l'histoire de Luisa Rey la journaliste sort quelque peu des lieux communs avec dans une moindre mesure, au vu du style employé, la destinée tragique de Somni 451. Mis à part une tache de naissance et une oeuvre musicale, le rapport entre les personnages n'est pas forcément évident et manque d'explication tangible. Pour une fois, l'adaptation sur grand écran dépasse de loin le roman tant en qualité que pour la compréhension du sujet.
Cartographie des nuages développe, en filigrane, une sorte de réflexion sur l'humanité qui au fil des siècles, des postulats et du contexte, élabore sans cesse le même type de société, où la majeure partie des populations vit dans l'oppression et l'infortune au service d'une soi-disant élite sans une quelconque perspective d'évolution.
Si David Mitchell conclut son ouvrage avec une note d'optimisme et d'espoir, l'ensemble manque de cohésion, d'une véritable profondeur et se perd dans une complexité discutable. Malgré le style atypique, une originalité d'écriture et des idées intéressantes, ce roman, sans vraiment décevoir, laisse perplexe et n'arrive pas à séduire pleinement en dépit de ses ambitions.
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malgré un début plus que prometteur, une construction très originale du roman à plusieurs voix j'ai abandonné la lecture au moment ou celui ci tombe dans la science fiction ou il devient bavard et ou je me suis perdu

il faudra peut être que je reprenne ce livre plus tard s'il me reste du temps
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