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4,04

sur 483 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lecture compliquée mitigée, si certains passages m'ont plu, surpris, passionnée, d'autres m'ont laissée complètement en dehors.
Ce roman comporte plusieurs histoires se passant à différentes époques, des points d'ancrage certes entre elles, mais je ne suis parvenue à accrocher aux wagons.
J'ai bien ri avec le langage de Zachry, même si parfois ce fut compliqué à déchiffrer mais il m'a bien fait marré. Ce fut le moment le plus sympa du livre. A l'opposé, Sonmi 451 je n'ai pas capté, aucun plaisir pour cette partie.
Le début est pourtant prometteur, on finit en plein mitant d'une phrase, on s'attend à un rebondissement, du suspense, mais ce n'est pas vraiment cela qu'on découvre.
La construction est intéressante, la qualité du style aussi, mais c'est plus le sujet par lui-même qui ne m'a pas vraiment fait décoller de ce livre.
A découvrir pour le côté original mais sans plus, je fais partie des peu Babeliotes qui sont restés quasi de marbre à ce soi-disant univers romanesque les plus singuliers du XXI ème siècle. Oui il est singulier mais il faut s'accrocher pour parvenir à l'apprécier, alors quand la lecture devient plus un exercice que du plaisir bien ce n'est pas vraiment cool.
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David Mitchell | "Cartographie des nuages" | Editions Points | 2007 (En France) |714 pages|Note 4.04/5 (430 notes)
A travers le prisme de cette oeuvre, je voulais parler du problème de la longueur en général. Que ce soit une chanson, un film, une critique quelle qu'en soit le genre, ou un livre; il y a deux écoles! 1)Vous avez grave kiffés et vous êtes contentes d'avoir du contenu! 2)Vous avez aimés assez bien, pas trop ou un peu... Et vous trouvez le texte trop long !! : ( ...
Quelques exemples pour illustrer cela. le Pape Benoit XVI qui a démissionné, avant la fin de son règne, toutes les fins ne méritent pas d'être lues. Dans un cadre plus laïque, le Président Hollande, c'était clairement pas une bonne idée de faire traîner le truc! Bien vu! Pour explorer plutôt côté Culture, la célèbre série de manga SNK L'attaque des titans, s'est arrêté aux tomes 30 et quelques, alors qu'elle avait clairement le potentiel pour faire acheter 50 exemplaires supplémentaires à ses millions de fans... Bref... On se rattrapera toujours sur les figurines et les spin-off...
Eh oui... Des fois... Même si c'est bien au début, il faut savoir arrêter à temps. Non?...
Parlons un peu du roman à présent...
On se retrouve fascinés par le ton "ancien" de la narration qui nous immerge dans le texte... Une accumulation de petits chapitres "datés" fait le bonheur des amateurs/amatrices de lectures punchy! C'était si bien, que j'ai relu quelques passages, ce qui arrive fort peu souvent! Que d'anecdotes Adam Ewing (1850), découvreur d'aborigènes cannibales, le "Trésor D'Ivoire", les dents. Que les mangeurs d'hommes recrachent tels des noyaux. Edwing prend en pitié un Black de l'ancien temps et leur relation se passe pas trop mal... Robert Frobisher, jeune musicien, se met au service d'un compositeur de génie. Cette seconde histoire n'a rien de notable, et je pensais qu'il y aurait un ton davantage fantastique. Un peu épistolaires (j'aime bien!) 1975; Luisa Rey, journaliste risque tout (ceux là sont les pires teignes, serviteurs de la vérité!) déjoue un complot Nucléaire... Monsieur Mitchell en tout cas, faute de toujours avoir des histoires extrêmement fascinantes à raconter, sait au moins comment les narrer, c'est vrai. La journaliste va essayer de s'infiltrer dans "Quelque chose qui la dépasse" Napir?? Comme le Joker?xD! Volontaire? Des bonnes punchlines !!
Bonne Lectures ++
Lien : https://vella.blog/
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J'ai toujours du mal à écrire une chronique quand je me sens en décalage avec la majorité de ces lecteurs. C'est le cas pour « Cloud Atlas » qui est classé parmi les 110 oeuvres les plus plébiscités par les lecteurs de la BBC. Mais il suffit de se rappeler que c'est le propre de tout art, dont la littérature, de faire se rencontrer des appréciations différentes et parfois opposées.

Je dois reconnaître que si cette lecture ne s'était pas inscrite dans une lecture commune j'aurais certainement abandonné avant la fin tant certains caps ont été difficiles à passer.

Le livre est présenté comme d'une part des destins qui se répondent à travers les siècles, d'autre part comme l'illustration de l'impact des actions d'un individu sur le futur. Hélas je n'ai réellement retrouvé aucune de ces deux assertions au cours de ma lecture.

Ce qui fait la particularité (peut-être) de ce roman est qu'il s'appuie sur 6 récits, à 6 époques différentes, avec 6 styles d'écriture différents, et une construction que je qualifierai de double matriochka inversée. Seuls deux éléments font le lien entre les époques et les personnages : une tache de naissance qui a tout l'air d'une pure coïncidence sans implication sur l'histoire, d'autre part, par un objet (différent à chaque fois) qui fait le lien d'un personnage au suivant sans que ce lien n'ait une quelconque influence sur le destin du personnage qui le reçoit.

Les styles différents sont bien construits et bien tenus mais seules deux des histoires m'ont accrochée, les autres étant soit sans intérêt, soit pénibles à lire.

Deux principaux reproches : l'absence de réel lien dramaturgique entre les différents personnages et leurs histoires et la conclusion qui tombe d'un coup et est d'une grande banalité. Comme une envie de dire "tout ça pour ça".

Si c'est le fait de cumuler plusieurs types d'écriture qui fait le succès de ce livre alors franchement, pour moi, c'est peu parce que le contenu est globalement faible. le monde de Sonmi m'a fait penser à « soleil vert », un livre publié en 1956 (et bien plus inventif). le récit de voyage n'est guère convaincant, quant à Cavendish, ce fut mon calvaire avec un style complexe pour lequel je manquais de références.

Bref, une lecture bien décevante. Même si je ne savais pas trop à quoi m'attendre, je reste sur ma faim et ne suis pas certaine que je regarderai l'adaptation cinématographique, sauf peut-être pour essayer de comprendre la pensée de l'auteur puisqu'il a dit du film qu'il avait su rendre ce qu'il avait voulu décrire.
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Par un curieux hasard, j'ai reçu ce roman en cadeau à Noël et je ne me suis décidée à le lire que la semaine dernière. le hasard c'est que justement son adaptation sortait cette semaine au cinéma. J'espère pouvoir la voir prochainement …

Il faut dire que ce n'est pas un roman facile que nous a écrit David Mitchell, écrivain britannique qui a reçu de nombreux prix ces dernières années, et dont Cartographie des nuages est considéré comme son chef d'oeuvre. Tout semble pourtant simple, ce n'est pas l'écriture ni même la narration qui pose problème, même si elle est très originale.Nous sommes en 1850, Adam Ewing, notaire aventurier, découvre les aborigènes. Nous sommes en 1931, Robert Frobisher, jeune musicien talentueux, se met au service d'un compositeur de génie et crée une étrange musique. Nous sommes en 1975 et la journaliste Luisa Rey tente de déjouer un complot nucléaire. Nous sommes au début du XXe siècle et un éditeur se fait enfermer dans une maison de retraite par sa propre famille. Nous sommes au XXIIe siècle et un clone est condamné à mort pour rébellion. Nous sommes au XXIIIe siècle et un jeune garçon fuit son île qui a été détruite par une tribu rivale.

Entre eux tous, deux points communs : une étrange tache de naissance; et une étrange propension à se rebeller et à savoir ce qu'ils veulent …

Inutile de vous en dire plus pour vous faire comprendre que David Mitchell est un écrivain ambitieux : ce qu'il semble vouloir écrire c'est un texte d'une profondeur abyssale qui parle de lui-même. A part la dernière page, rien n'est expliqué au lecteur, c'est ce dernier qui doit tirer une « morale », une réflexion par lui-même à partir de ce balayage de tant d'époques, de tant de lieux différents où pourtant, les hommes agissent de la même façon.

Et si l'on est décontenancé par la première partie, on l'est encore plus lorsque la seconde est abordée parce que Mitchell a pris le risque de perdre le lecteur, de le faire refermer le livre avant la fin. Et pourtant, lorsqu'on est un lecteur qui s'accroche comme moi, on finit par être satisfait. Je ne savais que penser de ce texte en le refermant, et je suis restée un long moment sans savoir quoi écrire. Mais petit à petit l'idée se renforçait en moi que Mitchell avait écrit un chef d'oeuvre, du point de vue du style (remarquable), de la construction de l'idée sous-jacente qui tient l'oeuvre entière …

« Entre toutes les races du monde, la nôtre est douée d'un amour – ou plutôt d'une rapacité – nous poussant vers les trésors, l'or, les épices et la domination – ô douce domination ! – et pourvue d'une vivacité, d'une insatiabilité et d'une indélicatesse infinies ! C'est cette rapacité qui engendre le progrès ; à des fins infernales ou divines, je ne saurais dire. »

6 époques différentes, 6 styles différents, 6 modes de narration différents. Et une note d'espoir à la toute fin, qui termine magnifiquement ce roman … Une goutte + une goutte + une goutte + une goutte + une goutte + une goutte peuvent-ils changer la marche du monde ? Bien sûr. « Car qu'est-ce qu'un océan, sinon une multitude de gouttes ? »
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Curieuse du succès de ce roman, j'ai démarré sans a priori et me suis embarquée dans un voyage au cours du temps et de l'espace.... qui m'a semblé bien long. Pourquoi? Six histoires qui se croisent , le découpage du livre est intéressant, le style d'écriture change pour chaque histoire, la trame se met en place petit à petit... Rien qui ne peut m'effrayer, même pas le nombre de pages. Et pourtant ce pavé est devenu un boulet pour moi. Un mal fou à me souvenir de quoi on parle, où on en est dans l'histoire à chaque fois que je reprenais ma lecture, et le sentiment que cela sonnait creux au final. En clair, j'ai fini par tourner les pages un peu plus vite pour arriver au bout, en me disant " que se passe-t-il ?" Si je ne l'avais pas annoncé dans le challenge pavé, j'aurais laissé tomber! Note 2,5/5.
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Il y a des livres que l'on ne se résout pas à ne pas finir. Pour moi, ce fut ce livre que je me suis obstinée à lire jusqu'à la dernière ligne. Il m'aura fallut des années pour le faire. Je l'ai commencé puis abandonneé plusieurs fois au pied de ma table de nuit pour l'y laisser, entre deux passages lus, des années sans l'ouvrir.

Il y a ces longs chapitres sur les aventures de Luisa Rey qui m'ont beaucoup plu et tenu en haleine, de ce pauvre Cavendish qui essaie de s'enfuir coûte que coûte du mourroir où il se retrouve enfermé. Alors pourquoi avoir délaisser cette lecture ? Ce sont les longs chapitres consacrés à Sonmi-451 et surtout le chapitre illisible nommé "La croisée d'Sloosha pis tout c'qu'a suivi" qui est proprement indigeste à lire.

Je n'ai pas tout compris dans le lien que fait l'auteur entre tout ces personnages qui jalonnent cette longue histoire. J'en retiendrai seulement les aventures qui m'ont plu. La dernière phrase est enfin lue et je peux refermer enfin ce livre.
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Après avoir l'excellent film Cloud Atlas, je me suis dit que lire le roman qui avait inspiré le film serait une chouette idée.
Le roman est original dans la forme où les histoires s'emboîtent comme des poupées russes, dans la pluralité des époques, et dans la diversité des tons employés pour chaque personnage.

Néanmoins, je suis mitigée : j'ai aimé suivre certaines histoires tandis que d'autres m'ont laissée de marbre.
J'ai eu du mal au début avec l'histoire d'Adam Ewing : je n'aimais pas l'écriture ainsi que les nombreux propos racistes (bien qu'ils soient réalistes pour l'époque), cela ne rendait pas la lecture agréable. Je n'ai pas non plus aimé l'histoire d'S'Loosha, où la manière de parler m'a fatiguée et ennuyée plus qu'autre chose. Je n'imagine pas un futur de cette manière.
Par contre, j'ai beaucoup aimé en particulier les histoires de la journaliste Luisa Rey puis de Cavendish et la géniale fin d'aventures et de conquête de liberté avec les ptits vieux !

Je reconnais la richesse d'écriture et l'originalité du roman mais je n'ai malheureusement pas été conquise, j'en sors assez mitigée. Pour une fois, je préfère de loin le film !
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Cartographie des nuages est vraiment un livre bizarre. J'avais débuté le film il y a quelques mois et j'avais stoppé après une demie heure, en me disant "ok, je ne comprends rien, je vais lire le livre, ça ira mieux après". Maintenant, je me dis que je vais peut-être retenter le film pour essayer de comprendre le livre.

Dans le genre pas clair, c'est pas clair. On commence avec une histoire, on s'attache aux personnages, et BIM, on coupe en plein milieu et on en commence une nouvelle. Elle dure 100 pages et re-BIM, on passe à une autre. Ca arrive plusieurs fois jusqu'à ce qu'on refasse ce chemin à l'envers. On finit le livre avec la première histoire commencée. C'est sûr que c'est original. Mais j'ai passé mon temps à essayer de trouver le lien. Quel rapport ont toutes ces histoires entre elles ? Mis à part une tache de naissance et une musique, je ne le vois toujours pas.

Je ne suis donc toujours pas sûre d'avoir compris pleinement le potentiel de cette histoire, qui, et c'est bien dommage, avait l'air superbe.
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Grande fan du film des soeurs Wachowski... le film Cloud Atlas reste loin devant le roman à mes yeux en terme d'adoration. Mais est-ce que ça compte tant que ça ? J'ai tout de même bien envie de vous parler de ce roman qui est pour le moins intéressant.

J'ai beaucoup aimé le style de David Mitchell. C'est à ce jour le seul de ses romans que j'ai lu (même si j'en ai acheté deux autres qui attendent patiemment dans ma bibliothèque), mais je le trouve incroyablement original. Dans le film des Wachowski, six histoires se mélangent à travers des séquences, des plans et des scènes appartenant tantôt à l'une, tantôt à l'autre. Dans le roman de Mitchell, les six histoires sont là, mais forment davantage une sorte de mille-feuille (histoire 1, 2, 3, 4, 5, 6, 6, 5, 4, 3, 2, 1). Ça fait beaucoup moins de noeuds dans le tête que dans le film. En tout cas je trouve ça très original pour un roman. Chaque histoire a un style et une forme qui lui est propre, le Journal d'Adam Ewing, les lettres de Robert Frobisher... etc. Certains styles sont plus agréables que d'autres, j'ai eu beaucoup de mal avec Mr. Cavendish (qui n'était déjà pas mon préféré dans le film) par exemple, mais j'ai adoré les lettres de Frobisher. En tout cas cette forme de roman donne une lecture vivante et ménage un bon suspense à chaque fin de partie.

À présent, parlons des histoires plus en détails. Les quatre premières, c'est à dire : le journal d'Adam Ewing, les lettres de Robert Frobisher, demi-vies de Luisa Rey et l'épouvantable calvaire de Timothy Cavendish sont relativement similaires à ce que j'ai pu voir dans le film des Wachowski. Étant donné que j'ai vu le film en premier, et qu'il y est particulièrement fidèle, j'ai trouvé cette partie de la lecture un peu fade, spécifiquement pour les parties trois et quatre que j'aime un peu moins que les deux premières. Je pense toutefois que si j'avais découvert le roman, j'aurais davantage apprécié. Comme ça n'est pas le cas, au milieu des jérémiades de ce cher Cavendish, j'ai bien cru que j'allais délaisser ce livre (au moins pour un temps) car c'est difficile de s'intéresser quand on a l'impression de déjà tout connaître (et puis ça faisait déjà plus de 200 pages que j'y étais). Heureusement, j'ai tenu bon.

Les deux histoires du milieu (partie cinq et six donc) sont elles très différentes de ce qu'il se passe dans le film, ce qui a grandement ravivé mon intérêt. Mais... je les ai trouvée moins bien que celles présentées dans le film. L'oraison de Sonmi-451 perd un peu de sa superbe à mes yeux. Au sein du roman, Sonmi est un personnage plus complexe, bien moins facile d'accès pour le lecteur, et dont la fin tragique sonne sans gloire contrairement au film. Elle qui véhiculait un message d'espoir et de paix malgré son destin, elle semble ici seulement une victime de plus, dans une société à laquelle il faut se résigner. Voilà, le roman porte beaucoup moins d'espoir, moins de triomphe pour ses personnages, ils sont davantage liés dans leurs malheurs, je préfère le côté positif et grandiose de Cloud Atlas film.

Enfin, Zachry, dans la dernière partie, est noyé dans une histoire bien plus vaste que dans le film (j'imagine que cette partie a beaucoup été changée notamment à cause des moyens que cela aurait demandé de la reconstituer). Il y a toujours Meronyme, et le début de son histoire est assez similaire, en revanche la fin... m'a laissée totalement perplexe. Il y avait beaucoup moins de sens, je n'ai pas tellement compris où l'auteur voulait en venir avec cette dernière histoire... sans compter que [attention au spoil], c'est Meronyme qui porte la tâche de naissance, et non pas le narrateur (Zachry), comme pour les cinq autres histoires. Bref, là encore, j'apprécie davantage ce qu'ont voulu faire les Wachowski, en essayant de lier davantage le sens de chaque histoire (et même de toutes les histoires entre elles), tandis que le roman propose plutôt simplement de montrer un lien plus ou moins fort de chaque histoire sur la suivante.

Si j'essaie de regarder le roman dans son ensemble, j'ai l'impression qu'il parle surtout de l'asservissement, ou même de l'esclavage. En tout cas c'est un thème qui revient beaucoup. Ce serait plutôt une sorte de réflexion sur l'homme, qui malgré les siècles et les contextes, établi éternellement le même genre de société, où une partie de la population va se faire écraser et servir pour qu'une autre partie vive mieux. le fait que les histoires soient liées est quelque chose que j'apprécie, mais j'y vois moins de sens dans le roman de David Mitchell, les liens me paraissent moins évidents.

Pour conclure, j'ai donc trouvé que le roman avait globalement moins de sens pour moi, mais ça n'en reste pas moins une belle et grande oeuvre, innovante, originale, et pleine de poésie. J'ai eu quand même du plaisir à retrouver certaines de mes répliques préférées du film, désolée de ne pouvoir en faire abstraction Mr. Mitchell.
Lien : https://www.lesplaisirsdesmo..
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Ayant vu le film au cinéma, ayant senti qu'il se jouait beaucoup plus dessous que de simples histoires enchevêtrées (le sous-titre étant même, je crois : « le voyage d'une âme »), j'ai tout de suite voulu lire le roman lorsque j'ai découvert son existence.
C'est fait, plus d'un an après. Eh bien… c'est une déception. Une frustration, plutôt, car je n'ai toujours pas vraiment compris l'intérêt réel de ce livre.

Finalement, seule une histoire sur les six différentes m'a captivée : L'oraison de Sonmi~451. Dans ce futur pré-apocalyptique inspiré de Soleil vert, je me suis attachée à l'héroïne et à son « éveil ». les autres par contre… Intéressant, oui.
Mais le lien, bon sang, le lien entre les histoires ? le voyage de cette âme ? Il faudrait que je réfléchisse beaucoup, que je fasse des schémas, pour comprendre en quoi l'âme en question, qui se balade de personnage principal en personnage principal, a évolué. Et je pensais au contraire que le roman permettrait de mieux éclaircir cette idée, qui semble être le génie de cette oeuvre.
Bref, c'était un « bon » livre, mais pas la « masterpiece » à laquelle je m'attendais…
A quoi cela sert-il d'avoir une idée géniale si le lecteur n'y comprend goutte ?
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