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EAN : 9782344031209
176 pages
Glénat Manga (17/04/2019)
3.54/5   14 notes
Résumé :
Quand l'apôtre survient...
Avec la sortie du 40e volume de "Berserk", voici enfin la première novelisation officielle ! Elle dévoile une partie inédite de l’univers du manga. Makoto Fukami raconte avec passion la vie de Grunbeld, membre de la Nouvelle Troupe du Faucon, qui a pendant dix ans résisté à l’invasion de l’empire Tudor ! Ne manquez pas d'approfondir votre exploration du monde de Berserk, grâce notamment aux nombreuses illustrations de Kentaro Miura ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Les Japonais autant sinon plus que les Américains sont les rois des produits dérivés. Pourtant la légendaire franchise "Berserk" n'a jamais abusé voire usé des forces obscures du marketing : des figurines, quelques jeux vidéos, 1 ou 2 artbooks et les inévitables animes / films dont je me ferais une joie de vous parler en temps utile… Pour la première fois on assiste à une novélisation de la saga, avec un roman écrit par Makoto Fukami, consacré à l'Apôtre Grunbeld, intitulé "Le Chevalier du dragon des flammes", et accompagné d'une dizaine d'illustrations inédites de Kentaro Miura. Ce n'est pas le choix que j'aurais fait car les autres lieutenants du messie des ténèbres sont plus ambigus et plus mystérieux que Grunbeld qui est grosso modo Guts tel qu'il serait devenu si ce dernier était passé du Côté Obscur de la Force au lieu de partir en croisade contre ce dernier…


Entre le feu et la glace, le grand-duché de Grant partagé entre indigènes vikings et païens et nouveaux arrivants continentaux et chrétiens n'est pas sans rappeler l'Islande IRL, et ses ports libérés de la banquise grâce au volcanisme actif de l'île ont toujours attiré les convoitises de l'Empire Tudor (salauds d'Anglo-saxons impérialistes, on vous a tout de suite reconnu !). Tout commence avec le Général Kirsten enquêtant sur un serial killer qui aime torturer, mutiler et tuer les femmes pour satisfaire ses plus bas instincts. On aurait pu avoir la version médiévale-fantastique du film "La Nuit des généraux" : oui mais non, mais de toutes les façons on sait par avance que le monstre à visage humain est un énième membre de l'élite autoproclamée persuadé d'appartenir à la ploutocratie mondialisée (donc le seul suspens est de savoir son rang dans la hiérarchie des homines crevarices). S'il appartient à l'élite, Grunbeld Arqvist reste un indigène à la haute taille et aux cheveux roux qui serait resté solitaire s'il n'avait sympathisé avec la prêtresse aveugle Bénédicte et son loup blanc Ludovic. Tout bascule le jour où le chaos et la désolation s'abat sur sa communauté : les forces Tudor tuent les hommes, violent les femmes et envoient les mineurs dans des camps de rééducation pour servir de chair à canon (toute critique à charge des pratiques dégueulasses du Japon Impérial totalitariste et suprématiste ne sont absolument pas fortuites du tout). Désormais chaque instant de sa vie est dédié à la survie, et si Grunbeld persiste et signe là où tant d'autres meurent c'est qu'il peut compter sur le soutien de Sigur Johannsen la belle aux cheveux d'argent et d'Edvard Halvorsen le bâtard du roi… Pour s'amuser on les confronte à une bête étrange venue de l'Empire Kushan, un tigre mangeur d'hommes : les 3 adolescents font front commun, et si Edvard perd son visage Grunbeld gagne lui un « béhérit »… le destin de chacun est d'ors et déjà tracé et scellé !

Après une sacrée ellipse (et non une éclipse impie), nous retrouvons le trio à la tête de la résistance à l'Empire Tudor : Grunbeld est devenu un géant (qui ne tremble que devant la faible et fragile Bénédicte, petite-fille du Général Kirsten), Sigur est devenue sa garde du corps experte en espionnage, Edvard est devenu son stratège expert en ravitaillement et les 3000 hommes du fort surnommé l'Antre du Dragon les suivent aveuglément pour mener la vie dure aux soldats de l'Empire Tudor ! Mais nous sommes dans la guerre d'usure : si les forces de l'Empire Tudor ne sont pas assez fortes pour envahir le pays, les forces du Grand-Duché de Grant ne sont pas assez nombreuses pour bouter les forces d'invasion hors de chez eux… Dans ces cas là vous savez comment cela se passe, n'est-ce pas ? La puissance la plus riche fait un gros chèque aux élites autoproclamées du pays le plus faible qui sont ravies de l'encaisser pour intéger la ploutocratie mondialisée du moment que leurs privilèges soient confirmés voire augmentés : Vendre leur pays ? Ils en ont rien à faire ! Trahir leur peuple ? Ils en ont rien à faire ? Ce ne sont pas pas des êtres humains, ce sont des insectes se faisant passer pour des mammifères… La phase complot et intrigue est donc assez rapide, dans laquelle on explore au pas de course tous les bons et tous les mauvais côtés de l'humanité, et cerné de tous les côtés notre antihéros n'a d'autre choix que de passer un pacte faustien avec les membres de la God Hand pour avoir une chance d'exercer sa vengeance : tout est mal qui finit mal (mais ça, on le savait déjà) ! Pleurs…


La franchise "Berserk" n'est pas galvaudée et la mention « pour public averti » n'est pas falsifiée : c'est de la Dark Fantasy pure et dure, non parce qu'on suit la mode grimdark de GRR Martin mais parce qu'on ne sait que trop bien que toutes les horreurs qu'on nous balance à la figure se sont déjà déroulées et se déroulent encore quelque part dans le monde actuellement… Mais cela reste un light-novel donc il y a un problème de ton et/ou de format (contrairement aux bobos-hipsters vophiles habituels, qui ici langues orientales obligent ne doivent pas être trop nombreux, je suis trop respectueux du travail effectué pour accuser de quoi que se soit la traductrice Anne-Sophie Thévenon) : l'ensemble fait 165 pages plutôt aérées et tout va trop vite alors qu'on aurait pu se poser pour tout développer ce qui aurait pu donner un roman déchirant. Les light novels sont des romans de gare conçus pour se lire dans l'aller et le retour des transports quotidiens, mais j'ai déjà lus des light novel plus abouti que celui-ci. Je pousse la comparaison avec les pulps conçus sur le même modèle pour le même public : plusieurs auteurs de pulps ont été nobélisés alors que de la même manière plusieurs auteurs de light novels ont été primés...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Fan du manga Berserk, j'ai été intéressée par ce roman qui apporte sa pierre à l'édifice. Oeuvre créée par Kentaro Miura et culte dans les domaines du manga et de la Dark Fantasy, Berserk a été adapté en anime (autant en série d'épisodes courts qu'en longs-métrages), en jeux, en artbook et enfin sous format roman.

Le Chevalier du Dragon des Flammes, écrit par Makoto Fukami, s'intéresse à Grunbeld, un Apôtre au service du Faucon de Lumière. Il se passe tellement de choses dans le manga que je ne pas m'étais pas intéressée à Grunbeld. À vrai dire, je déteste tellement le fameux Faucon que je n'ai pas prêté particulièrement attention à ses partisans. Je préfère de loin suivre la quête de Guts.

Cependant, le passé de Grunbeld n'était pas dénué d'intérêt, ce qui a rendu la lecture agréable. J'ai quand même repéré des coquilles et j'ai trouvé les personnages moins approfondis que ceux du manga. Quelque part, celui-ci date des années 80, ça a laissé le temps de travailler tout l'univers et les protagonistes, mais c'était dommage que le roman ne soit pas un peu plus long pour que les personnages soient plus complexes.

À vrai dire, le roman sort des facilités scénaristiques pour coller au manga -violence, nudité, viol et même une femme guerrière qui ne parvient pas à égaler Casca- mais avec moins de subtilité. Et ce problème d'approfondissement des personnages fait que je n'ai pas autant compati pour Grunbeld, qui en a bavé, que pour Guts. J'avais aussi ce problème avec Jorg Ancrath de la trilogie de L'Empire Brisé : bien que son passé soit sombre et tragique, je n'ai pas réussi à m'y attacher autant que Guts.

Le roman a donc du potentiel, mais il est un peu trop survolé. Après, il s'agit d'une histoire annexe, le récit principal étant le manga, ce qui explique qu'il ne s'agisse pas d'un pavé de 1000 pages. Il vaut tout de même le coup d'être lu et cela permet de voir que les sbires du Faucon ont eux aussi un background.

Petit bonus appréciable : le livre possède quelques illustrations de Kentaro Miura, et elles sont toujours aussi magnifiques.
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Nous voilà donc avec un spin-off de Berserk narrant l'histoire de Grunbeld, le chevalier du dragon des flammes, membre de la nouvelle troupe du faucon.

Déjà un premier point, je n'aurai pas choisi cet Apôtre en premier pour un spin-off. Dès le manga, on capte très bien les similitudes et les diffences entre Guts et lui et avant d'attaquer la lecture, on sait que son histoire sera plus ou moins la même. Et donc c'est plus ou moins le cas !
Cependant, l'histoire est quand même sympa. J'ai passé un bon moment. On a le droit à la jeunesse de Grunbeld, captif de l'empire Tudor puis l'histoire principale se déroule 14 ans après et se termine par sa transformation en Apôtre. J'ai trouvé ça cool tout de même.

Ensuite, on a me droit à des dessins !!! Et ça c'est génial. Même s'ils ne sont pas fait pour un manga, on a quand même le droit à un joli coup de crayon de Miura qui nous aide à rentrer dans l'histoire !

Enfin le dernier point... C'est pas très bien écrit et c'est dommage. Ça perd toute sa saveur. Alors je ne sais pas si ça vient des auteurs originaux qui n'ont peut être pas l'habitude d'écrire des romans (d'ailleurs je pense que c'est plus une novella vu la taille de ce dernier) ou si ça vient de la traductrice qui à l'habitude de traduire des mangas, mais c'est un point négatif.

Mais voilà, si vous aimez Berserk, vous allez passer un bon moment. C'est pas très long à lire et c'est quand même cool de connaître l'origine de ce personnage. L'avenir de Berserk étant incertain, je ne sais pas trop si on va avoir le droit à d'autre spin-off (j'ai un peu peur que non), mais je trouverai ça génial une petite série de spin-off avec l'origine de ces Apôtres.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
A la prison, on avait commencé la rééducation des petits prisonniers du grand-duché de Grant. Ce processus consistait à changer la manière de penser des enfants des provinces conquises afin qu’ils épousent le point de vue Tudor. Ainsi les convertis étaient encore plus patriotes que les natifs de l’empire et comme contrairement à ces derniers, on pouvait les sacrifier, ils faisaient des recrues de choix.
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Plus il était au pied du mur, plus un individu tendait à renoncer à penser par lui-même. Et une fois qu’il en était réduit à cette extrémité, il ne lui restait plus qu’à invoquer encore et encore le nom de l’ultime « autre » : « Mon Dieu ! »
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Sur les pas de la fille, ils s’enfoncèrent dans la forêt. Le jeune garçon se demanda si elle l’emmenait dans l’Outre-Monde car, d’après la tradition nordique, des vierges guerrières venaient chercher ceux qui étaient morts en héros. Le moment était-il venu pour lui ? Seulement, sa situation n’avait rien d’héroïque et Bénédicte n’avait pas l’air d’une vierge guerrière.
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C’était ça perdre la guerre. Hommes tués, femmes violées. Enfants enlevés ou massacrés. Les plus forts avaient droit de vie ou de mort sur les autres.
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Un roi pouvait céder sa femme ou sa maîtresse à un vassal. Ce type de répudiation était le fait de ceux qui avaient plusieurs concubines et officiellement, servait à renforcer les liens entre le suzerain et le vassal. C’était souvent, en réalité, un moyen facile de se débarrasser d’une maîtresse encombrante… Les précédents ne manquaient point.
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