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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne connaissais pas Hayao Miyazaki en auteur papier. Mais j'ai beaucoup aimé cette bande dessinée / manga / roman graphique. C'est un peu inclassable car il n'y a pas ou peu de dialogue, uniquement des petits morceaux de récits encadrés, et le sens de lecture est dans le sens japonais.
Cette bande dessinée nous parle d'un jeune prince pauvre qui part à la recherche des graines vivantes pour les planter dans son pays. le rythme de l'histoire est assez lent, c'est poétique et philosophique.
Côté illustration, c'est très doux, très expressif avec de grandes planches et des vues d'ensemble magnifiques.
J'ai pris plaisir à lire cette histoire, en me laissant emporter dans l'imaginaire proposé par l'auteur.
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Encore un Miyazaki qui m a permis une jolie escapade.

Il nous conte une légende tibétaine dont il c est inspiré. Nous suivons Shuna qui va essayer de trouver du blé dans des terres fertiles pour pouvoir nourrir son peuple qui souffre de famine. Son périple va l emmené de l autre côté du bout du monde au pays des divins. Mais le voyage ne sera pas de tout repos. Il rencontre au passage Théa et sa petite soeur qui sont esclaves et il va tout faire pour les aider du mieux qu il peut.

Les aquarelles sont magnifiques, le livre est soigné comme chacunes de ses oeuvres. Sorti en 1983 on y voit les prémices de ses futures oeuvres, les paysages de Nausicaä, la quête initiatique de princesse Mononoké avec le Yakkuru que j adore, j y vois même un petit bout du château dans le ciel. Ces personnages restent identiques à toutes ses histoires un garçon bon et dévoué à la cause et une jeune femme combative.

Il y a tous les ingrédients essentiels à un Miyazaki, si vous aimez cet univers il faut absolument le lire.
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Inspiré d'un conte tibétain, une quête pour retrouver une indépendance de subsistance à la recherche de la source de nourriture. Et un combat contre les puissances esclavagistes.
Je me suis laissée porter par la douceur des aquarelles, des dessins touchants et d'un texte harmonieux et fluide.
Un bon moment de plénitude enchanteur.
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le voyage de Shuna est une oeuvre très particulière. Il s'agit en effet d'un album du grand maître de l'animation japonaise Hayao Miyazaki écrit bien avant la création du studio Ghibli. Il se lit dans le sens oriental, mais ce n'est pas un manga, plutôt un emonogatari, c'est-à-dire un récit illustré où le texte tient à une place assez légère. En effet, l'ambiance passe tellement par les dessins qu'on pourrait presque se contenter d'un album muet.

Nous sommes dans l'univers du conte, qu'on connait si bien en Europe, mâtiné de croyance asiatique, puisque le récit est inspiré d'une légende tibétaine. On y trouve déjà les thèmes chers aux animes de Miyazaki : le voyage initiatique qui fait sortir de l'enfance et l'opposition entre la nature et la civilisation humaine. Shuna, en quittant son peuple, va découvrir le vaste monde et la perversité qui le ronge, lui qui ne vivait alors que dans un petit village certes pauvre mais protégé. Pour autant, il reste intègre tout au long de ses aventures, risquant sa vie pour apporter la subsistance à sa communauté mais sans renoncer à qui il est. Il ne transige pas avec ses valeurs.
Tout au long des presque cent cinquante pages de cet album, les aquarelles de Miyazaki sont le point fort : elles sont splendides, dans les dessins, dans la palette de couleurs, tout est parfait. Elles permettent de pallier les ellipses du texte qui va parfois un peu vite en besogne. Peut-être s'agit-il en fait plus d'un travail préparatoire à d'autres oeuvres, tant on peut retrouver de Shuna dans Nausicaä de la vallée du vent ? En tout cas, cet album donne à voir tout le talent de l'auteur qui s'exprimera pleinement dans ces futurs succès cinématographiques.

Une pépite, un coup de coeur.🧡
Lien : https://nourrituresentoutgen..
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J'ai, semble-t-il, rencontré le voyage de Shuna à la croisée de Nausicaa et de Princesse Mononoké. Il n'atteindra dans mon coeur ni l'un ni l'autre, mais je l'apprécierai tel quel : la narration est plus sobre mais les traits toujours aussi magnifiques, les décors majestueux, les personnages (y compris féminins) forts, l'univers foisonnant.

Et puis, toujours, au sein de la Nature, l'humanité.
Dans ce qu'elle a de plus grand et de plus méprisable.
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Cet ouvrage est un récit illustré et non un manga, le seul que Myazaki ait édité (appelé un emonogatari au Japon), ses autres oeuvres existant sous forme de manga. J'ai adoré le format avec ces dessins à l'aquarelle qui donnent une ambiance douce, lumineuse ou sombre et qui nous laisse plonger dans le récit, qui est lui dépouillé et sans dialogues.

Les populations sont devenues étrangères à la nature, dans un monde corrompu et détruit par la cupidité. Un monde devenu stérile avec des populations éparses et petites qui déploient leur ingéniosité pour survivre et d'autres, regroupées et denses qui vivent de l'exploitation d'autres hommes.

On voit les germes des personnages, des décors et des thèmes qui fleuriront dans les différentes créations de Myazaki, ceux dont l'esthétique est la plus proche restant Nausicaä de la vallée du vent (créé au même moment que le voyage de Shuna), par ses décors, les dessins de la forêt foisonnante et intouchée et la princesse Mononoké, avec ce prince partant pour l'ouest, monté sur un yakuru et aspirant à trouver une terre peuplé d'esprits divins. On retrouve aussi cette notion d'ancienne civilisation puissante et disparue comme dans le château dans le ciel et dans Nausicaä, avec en particulier ces géants de pierre fossilisés.

On retrouve ce qui fait l'intérêt des héros de Miyazaki : ils sont acteurs de leur propre destin, que ce soit les filles ou les garçons et leur but est de trouver / restaurer une harmonie à l'intérieur de leur communauté et avec le monde qui les entoure. Par exemple, Théa et sa soeur sont les seules esclaves qui acceptent d'être libérées, les autres ayant trop peur des chasseurs. le seul bonheur possible se trouve dans une reconnection à la terre et dans la solidarité de la communauté face aux challenges de la vie.

Une large part est laissée à l'imagination et est non expliquée (un peu trop à mon goût, ça laisse un petit goût d'inachevé, même si cet onirisme fait aussi partie intégrante de l'intérêt des oeuvres de Miyazaki): qui sont les êtres divins, la soucoupe volante, les géants verts ? Que se passe-t-il quand il vole le blé ? Par quelle malédiction est-il poursuivi? Qui sont les goules rencontrées au départ?

Le livre est par ailleurs magnifique, avec une belle couverture cartonnée, du papier grain et cette odeur que j'adore quand on l'ouvre. Il rend hommage aux merveilleuses aquarelles de Miyazaki, à son univers animiste et aux esprits qui peuplent son oeuvre, estompant la frontière entre le réel et le surnaturel.
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Ce conte tibétain revisité par Miyazaki est un véritable bijou, où la palette graphique du grand maître donne vie à une histoire riche et marquante. On retrouve avec plaisir des références (Mononoké, Nausicää...) et les codes de Miyazaki dans cette aventure de Shuna, écrite en 1983, mais qui n'a pas pris la moindre ride. Immense coup de coeur !
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Quand j'ai vu que ce livre sortais enfin en français, il fallait que je le lise. Dans cette histoire, on peut voir la patte de Miyazaki en-dehors du dessin animé qui a fait sa renommée. Des dessins magnifiques, une lecture fluide, prenante et agréable.
Ce livre est tout ce que j'aime dans les BD/manga/romans graphiques, c'est-à-dire une histoire fictive imaginaire avec un personnage principal attachant et des dessins où on peut y voir une identité. Les BD d'aujourd'hui, pour la plupart, qui sont réalisées sur tablette graphique ne me font pas ressentir ce que j'ai ressentie en lisant ce livre et c'était quelque-chose de fort.
Miyazaki est et restera une personne incroyable et un dessinateur et scénariste de légende.
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Un voyage initiatique qui retrace la volonté de Shuna d'offrir à son peuple l'abondance frumentaire — bien qu'il s'auto suffisse. Miyazaki, par son talent graphique, offre une nouvelle fois tout une réflexion sur la société actuelle.

Les premières pages de l'oeuvre abordent la rencontre entre Shuna et un vieillard qui l'informe qu'une graine permettrait abondance à son peuple. Ainsi, je pensais qu'il aurait été question de la quête de Shuna pour obtenir cette fameuse graine. Cependant, l'orientation de l'oeuvre change lors de son périple. En effet, il découvre, à son plus grand damne, un village dans lequel certains hommes étaient vus et considérés comme une marchandise. Dans ce roman, Shuna va alors mettre en péril sa vie pour libérer deux jeunes filles qu'il avait croisées. Un lien se crée alors entre eux et une gratitude éternelle se noue entre la jeune fille, Théa, et Shuna. Cet aspect est en effet montré lorsque la jeune fille va tout mettre en oeuvre pour aider Shuna qui a subi un sortilège suite à un vol.

Miyazaki met en lumière et permet une réflexion sur la société de consommation dans laquelle nous sommes mais surtout sur l'utilisation d'une main d'oeuvre exploitée et importée pour subvenir à nos besoins (cf. les hommes verts dans le monde des êtres divins).

Comme dans toutes les oeuvres de Miyazaki (cf. Princesse Mononoké et Ponyo sur la falaise), la thématique de l'écologie (bien qu'elle soit en arrière plan) est abordée implicitement. D'une part, le mangaka offre une remarquable connaissance de la faune et de la flore qui peuple notre Terre. Il possède une large culture et ne cesse de ne le démontrer. D'autre part, après avoir traversé des villages abandonnés et une ville surpeuplée, il nous propose un monde où les animaux dominent les lieux. Ce monde, qui n'a pas été impacté par l'homme, est parcouru par une multitude d'espèces animalières et une faune qui semblaient avoir pourtant disparu. Véritable critique de la déforestation, de l'extinction d'espèces animalières et de l'impact néfaste de l'Homme, Miyazaki porte ses convictions écologiques à travers son oeuvre.

Enfin, je termine ma critique sur les aquarelles proposées par Miyazaki. Je regrette un peu qu'il n'y ait pas d'effets de mouvements - l'art dans lequel il est pourtant maître. Cependant, il nous montre encore une fois son art dans lequel il est le maître incontesté. Il nous fait traverser les paysages asiatiques avec une grande majesté et nous propose une belle diversité d'écosystèmes.
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Un livre sublime. On retrouve la patte de Miyazaki, une histoire très ressemblante à "Princesse Mononoké". Les dessins sont beaux et l'histoire est très bien conçue, qui se lit vite. Je recommande vivement ce roman graphique ! Une pièce d'art à mes yeux !
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