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3,6

sur 194 notes
Et voilà un roman dont je n'attendais rien et qui devient un coup de coeur.
J'appréhendais la lecture a cause du sujet, les théories sur jack l'éventreur peuvent rapidement tomber à plat mais là, j'ai trouvé un roman intelligent, bien renseigné, bien écrit et cohérent.
La description de l'époque est bluffante et l'enquête fictive est bien amenée et donne du sens à la véritable enquête de l'auteur.
J'ai beaucoup aimé aussi la fin qui même si ce n'est qu'une hypothèse semble réfléchi et cohérente, bref, très loin d'un roman "m'as tu vu".
Il existe d'autres roman sur jack l'éventreur dont celui de Patricia Cornwell mais je pense en rester là car c'est l'image que j'ai envie de garder de cette histoire qui continue après plus de 100 ans de passionner.
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Un roman qui mêle réalité et fiction, l'histoire de Jack l'Éventreur revue ici avec la fille d'une des victimes qui cherche des réponses est à la fois intéressante et poignante vu la manière dont sa mère a été mutilée puis tuée.
Les descriptions de l'auteur nous permettent de nous plonger dans cet environnement londonien du 19e siècle où règne pauvreté et terreur.
J'ai aimé la théorie proposée par Michel Moatti sur l'identité de Jack, cette enquête m'a passionnée jusqu'à la dernière page ... 👌
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Londres 1941
En plein Blitz, Amelia Pritlowe, infirmière au London Hospital, reçoit une lettre de son père qui vient de décéder. C'est au milieu des bombardements qu'elle apprend que sa mère, Mary Jane Kelly, a été la dernière victime de Jack L'éventreur.
Aidée par des documents que détient la "Filebox Society" depuis 1888, elle va s'acharner à mener son enquête.
Elle est bien décidée à découvrir l'identité du plus énigmatique tueur en série de l'époque Victorienne mais aussi, qui était réellement sa mère !

Dans ce roman au sujet maintes fois abordé, l'auteur d'une plume fluide et bien documentée, a su donner de l'originalité en mélangeant subtilement les faits relatés de l'époque avec la fiction.
C'est dans Londres ravagée par les bombardements que son héroïne part sur les traces du plus mystérieux des tueurs qui sévissait dans les bas-fonds des quartiers misérables.
L'histoire évoluent en intercalant le récit tout droit né de l'imagination de l'auteur et l'enquête qu'Amelia relate dans un carnet à l'aide des documents d'époque qu'elle a trouvé.
Au fil des chapitres, j'ai frémi dans les rues mal éclairées de Whitechapel, aux bruits étouffés d'un coin de ruelle en 1888 et suivi le travail d'investigation de cette femme à la recherche de l'histoire de sa mère au son des bombardements en 1941.
Les faits sont troublants et émouvants. L'hypothèse émit par l'auteur m'a semblé plausible et très intéressante.
C'est complètement captivée que j'ai tourné la dernière page.

Il me semble qu'avec ce roman, l'auteur ne sait pas contenté de nous narrer sa version de l'identité de Jack l'Éventreur mais de permettre la réhabilitation de ses victimes. Des femmes qui se battaient pour survivre dans une société qui n'avait que faire d'elles !

Lien : https://imagesderomans.blogs..
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Un peu déçu par ce livre. L'ambiance de l'époque est bien retransmise ainsi que le dossier contenant les témoignages et les faits sur les meurtres perpétrés par
Jack l'éventreur.Non ce qui m'a un peu gêné c'est le fait de changer constamment d'époque et sur des chapitres très courts. En effet l'héroïne apprend suite au décès de son père qu'elle est la fille de la dernière victime de l'éventreur. du coup elle décide de se lancer dans l'enquête afin de démasquer le tueur en série. L'héroïne est à Londres et travaille à l'hôpital en tant qu'infirmière pendant la seconde guerre mondiale et soigne les blessés qui arrivent suite aux bombardements allemands à répétition. Nous sommes en 40,41. Elle s'inscrit dans un club très fermé qui est passionné par le tueur en série et qui a compilé des tonnes de documentation sur l'affaire (coupures de presse de l'époque, des copies des pièces du procès etc... Bref toute la documentation possible d'avoir sur l'affaire qui n'était pas classé top secret.
Du coup on passe constamment de l'époque de Jack l'éventreur à celle de la seconde guerre mondiale ou l'héroïne passe une bonne partie de son temps libre à lire les pièces d'archives de l'époque des meurtres. du coup c'est un peu mou. J'ai eu l'impression de découvrir des tas d'informations intéressantes sur les 5 meurtres, sur l'ambiance et conditions de vie de l'époque mais pas vraiment de faits et où preuves qui conduisent au résultat de l'enquête de notre héroïne. Finalement en fin de livre, l'auteur nous explique comment il y a écrit son roman et pourquoi il est arrivé à cette conclusion mais dans le roman en lui même ces informations n'apparaissent pas. du coup on a pas l'impression de suivre une véritable enquête sur le tueur en remontant des pistes potentielles et pour moi ça a un peu manqué. Dans un style différent j'avais lu un livre qui s'intitulait Jack l'éventreur démasqué (me semble t'il) qui m'avait plus plus car il y avait la construction d'une théorie par rapport aux faits de l'époque qui pouvait apparaitre comme crédible et qui avait l'intérêt de faire plus enquête que ce livre qui reste un roman avant tout même s'il y a énormément d'informations sur l'époque des faits.


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Tout a commencé par un podcast de l'émission Autant en emporte l'Histoire sur France Inter en 2 parties diffusé sur les ondes en avril 2018 : Jack l'Éventreur : la Contre-Enquête, Épisode 1 et Episode 2.

Une plongée sonore dans les bas-fonds du quartier Whitechapel à Londres en 1888, là où Jack l'Eventreur fit tant parler de lui. Dans l'épisode 2, Stéphanie Duncan, productrice de l'émission, échange avec Michel Moatti, auteur de « Retour à Whitechapel », paru en 2013. Ma curiosité (morbide !) était piquée… Je me suis empressée de l'acheter et de le dévorer.

Michel Moatti aborde l'affaire du premier serial killer contemporain par l'enquête vengeresse de la fille de Mary Jane Kelly, cinquième et dernière victime de Jack l'Eventreur.

Amélia Pritlowe est un personnage fictif mais qui sert une reconstitution historique extrêmement bien documentée. Il faut dire que Michel Moatti a planché trois ans sur l'affaire, en arpentant lui-même les rues de Whitechapel et en s'imprégnant des documents issus des National Archives de Londres. Amélia, elle, cherche par tous les moyens à trouver l'assassin de sa mère : elle interroge les témoins, elle compulse les archives de la Filebox Society, elle teste l'induction hypnotique… Cette errance dans le Londres victorien entre fiction et réalité (du moins archives historiques) est troublante. Les détails sordides des meurtres font froid dans le dos car contrairement aux polars que l'on lit d'habitude, ici, les faits ont vraiment eu lieu.

Cerise sur le gâteau, Michel Moatti dévoile sa thèse aux lecteurs : qui donc était Jack l'Eventreur, ce meurtrier qui a défrayé la chronique en 1888, ridiculisant Scotland Yard et qui continue à fasciner et couler de l'encre ? Son enquête l'amène à dévoiler l'identité plausible de Jack the Ripper.

Un roman à dévorer pour les amateurs de sensations noires.


Lien : https://deambulationsrennais..
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Retour à Whitechapel n'est pas un mauvais roman. Plongée bien documentée dans le Londres miteux de la fin du XIXe siècle, l'ouvrage de 414 pages décortique minutieusement l'affaire de Jack l'Eventreur, "à travers l'enquête de la fille fictive de Mary Jane Kelly, la dernière des victimes", environ 50 ans après les faits, en pleine seconde guerre mondiale.

Enfin, ça, c'est ce que le résumé, prometteur, nous vendait... le plus gros et peut-être seul défaut de Retour à Whitechapel, mais qui plombe totalement le livre, est une succession de mauvais choix narratifs de la part de l'auteur.
On ne suit l'enquête d'Amelia Pritlowe qu'au travers de son journal. Une idée qui aurait pu être bonne en soi, mais qui entache fortement l'immersion dans toute la partie "récente" du roman malgré l'emploi de la première personne. On ne découvre que des bribes de journées, des bribes de pensées, de courts résumés prenant bien souvent la forme d'un "j'ai lu ci ou ça". Du coup, malgré l'accès à quelque chose qui n'est censé être lu par personne, le lecteur ne ressent aucune proximité avec Amelia et peine vraiment à s'y attacher. Le personnage manque de consistance, ne servant réellement que de faire-valoir, de motivation pour présenter le reste du récit.
Le reste du récit justement, peut être divisé en deux parties. D'un côté, le rapport du jury d'enquête relatif au meurtre de Mary Jane Kelly, de l'autre, le récit des assassinats, un chapitre par victime, à l'exception bien sûr de Mary Jane Kelly.
Le principal problème, c'est que tout ça est mélangé. On passe donc des carnets d'Amelia aux rapports du jury, puis à nouveau aux carnets d'Amelia, au récit "en direct" du premier meurtre", puis encore à autre chose... Et pas toujours dans l'ordre chronologique des faits! Alors certes, tout est daté, mais il faut parfois sacrément s'accrocher pour suivre!
D'un côté, il faut bien admettre que se farcir d'un coup tout le rapport du jury aurait pu être lassant, et que les chapitres consacrés aux autres victimes font office de pause bienvenue vis à vis de l'affaire Mary Jane Kelly. Mais le problème est peut-être là: en faisant de son héroïne la fille de celle-ci, Michel Moatti a naturellement axé tout son récit autour de la dernière victime. C'est à peine si les autres sont évoquées, et Jack lui-même n'est, finalement, qu'un sujet secondaire. Amelia cherche tout autant à identifier Jack qu'à courir après sa mère et ses souvenirs d'enfance. Et c'est là que la fausse bonne idée devient un piège pour l'auteur. Un ressenti qui transparaît jusque dans ses conclusions personnelles sur l'identité de Jack: elles ne semblent se fonder presque que sur le dernier meurtre... ()

On pourra aussi reprocher le truchement par lequel Amelia découvre "la vérité" (), tellement décevant par rapport à tout le reste.

Parce que malgré ses défauts, son côté relativement soporifique doublé d'un puzzle chronologique, "Retour à Whitechapel" demeure intéressant, notamment lorsque le récit s'ancre directement dans l'horreur, en 1888, aux côtés des victimes et de Jack lui-même, dans la crasse, la misère, le froid et la maladie. Au niveau de l'ambiance, ces passages-là offrent une immersion totale dans le décor, fruit des recherches très poussées de l'auteur. C'est réussi, réaliste, vivant, bourré de détails. On ne peut que saluer la maestria de Michel Moatti pour nous faire voyager dans le temps durant quelques pages.

Retour à Whitechapel est donc une sorte d'OVNI, qui vaut moins pour son intrigue que pour son aspect historique hélas perdu entre les pans d'un récit maladroit. Si seulement l'auteur n'avait pas eu besoin d'Amelia pour nous ramener à Whitechapel...
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Une pépite

Après avoir lu et adoré " Blackout Baby" je me suis lancée dans la lecture de ce roman. J'ai tout simplement adoré. L'histoire est passionnante, la réalité et la fiction s'emmêlent parfaitement, et quand on lit des fictions sur fond de réalité historique j'aime sentir que les recherches ont été poussé, ici c'est totalement le cas, on imaginerait presque l'auteur attablé à la bibliothèque avec son thermos de café. Les personnages, notamment celui d'Amélia sont rudement travaillés, la psychologie est poussée, ils confèrent à ce roman un réalisme qu'on attendait pas.
Le contexte est passionnant : Seconde guerre mondiale, un Londres dévastée, une misère économique et sociale, la crise industrielle ect.. Encore une fois, le travail de recherche est impressionnant. L'atmosphère est glauque mais sans sombrer dans le gore, une alchimie ultra dosée par l'auteur, on n'est jamais mal à l'aise, tout est fait avec subtilité.
Quand a ce qui est du mystère Jack L'éventreur, l'auteur nous livre sa théorie et finalement je n'attendais pas de ce roman qu'il me fasse adhéré à une identité précise du tueur. Personnellement je n'ai pas adhéré à sa théorie mais cela ne m'a pas empêché,loin de là, d'apprécier le livre je pense que ce n'est pas la finalité de l'auteur.
L'écriture quand à elle est limpide, fluide, le roman se lit très bien, et tout comme dans " Blackout Baby", il y a une certaine poésie, une certaine musicalité, qui ressort de la plume de Michel Moatti.

En conclusion, je conseille fortement ce roman intelligent, haletant, parfaitement écrit, et terriblement saisissant. Je me permets également de conseiller " Blackout Baby" du même auteur qui est aussi excellent.
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un roman-enquête revenant sur l'affaire Jack l'Éventreur particulièrement prenant. Un livre aux confins de plusieurs genres : enquête, thriller et roman historique, écrit avec beaucoup d'intelligence.
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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L'originalité de ce roman se trouve dans le fait que c'est Amelia Pritlowe (personnage fictif) qui va faire des recherches sur sa mère qui se trouve être l'une des victimes (Mary Jane Kelly) et qu'elle va mener d'une main de chef l'enquête sur l'assassin.
Ce que j'ai apprécié c'est que le roman est accompagné d'un carnet avec les recherches de Michel Moatti (photographies, annotations, plans ….). Nous avons vraiment l'impression de mener notre propre enquête. Par contre, je vous conseille de l'ouvrir après avoir lu le roman pour bien comprendre où vous êtes partis durant votre lecture.

En ce qui concerne l'écriture de Michel Moatti, elle est juste impressionnante. Par sa fluidité et ses descriptions, cette dernière arrive à nous emporter et quelques fois à nous déranger (surtout en ce qui concerne les détails des meurtres).
Lien : http://joanskingdom.blogspot..
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Ça faisait longtemps que je n'avais été déçue par un livre. Je connais assez mes goûts en matière de lecture pour cerner rapidement un ouvrage…

Pour Retour à Whitechapel, je pensais vraiment que j'aimerais : un thriller, Londres à la fin du 19e siècle, Jack l'Eventreur… Mais ça n'a pas pris.
J'ai insisté pourtant, jusqu'à la dernière page, du coup il ne rentre pas dans la catégorie "lecture abandonnée".
Au départ je me disais "bon, ça va peut être démarrer un peu plus loin"... puis arrivée à la page 209 ma motivation a été autre. Je vous explique : dans l'édition de Pocket, il y a un cahier photo au milieu. Ce cahier est plutôt bien fait, même si pas transcendant. Ne voulant pas risquer de découvrir un élément de l'enquête trop en avance j'avais décidé de ne pas le regarder avant d'avoir fini le livre. Ce cahier est situé entre les pages 208 et 209... et sur sa dernière page, donc en vis-à-vis de la page 209, figure en énorme, seul élément de la page, le nom de famille de "Jack". Impossible de ne pas comprendre de qui on parle. Ma seule et unique motivation à continuer ma lecture à partir de ce moment là a été "non ils ont pas fait ça quand même...". Et bien SI.
Ou comment ruiner un livre qui n'est déjà pas très exaltant (je crois que j'aurais été encore plus énervée si justement j'avais été prise dans l'histoire).

Cette maladresse éditoriale mise à part, Michel Moatti a pris le parti de raconter cette enquête sur Jack l'Éventreur en 3 fils narratifs : à travers le journal de la fille de Mary Jane Kelly, la dernière victime, qui entreprend des recherches sur sa mère au début de l'année 1941 ; par le récit des dépositions des témoins devant le jury qui se tient quelques jours après la mort de Mary Jane Kelly et enfin à travers le récit direct des 4 meurtres.
Pour moi, ça fait trop. Parfois plusieurs voix apportent du relief à un roman, de toute évidence ça ne fonctionne pas toujours. Premièrement, il est assez peu agréable de lire un livre composé aux trois quarts en italique (le journal de la fille de Kelly). Après, je ne vois pas exactement ce qu'apporte la partie du jury entremêlée au reste.

Je ne cours pas après le gore, mais en voyant "thriller" écrit sur la couverture et en lisant un livre sur Jack l'Eventreur, je pensais me retrouver à lire quelques scènes gratinées ou, au moins, des passages avec du suspens... Il y a quelques détails sanguinolents disséminés dans le roman, mais pas forcement là où on les attend.
Quant au suspens... de la page 1 à la page 208 il n'y a pas tellement de raison d'en avoir, et à partir de la page 209, il a été totalement anéanti par la révélation "accidentelle" du nom de l'éventreur.

Pour finir sur une note positive (quand même), je trouve la théorie développée par Serge Moatti assez intéressante. Je ne suis pas du tout une spécialiste de Jack l'Eventreur, mais le Jack de Moatti est tout a fait plausible. (Donc en gros, au lieu de lire les 400 pages du roman, j'aurais pu me contenter des 2 pages d'annexe où Moatti reprend les 10 points sur lesquels d'appuient sa théorie).

A lire éventuellement (et encore...) si, maintenant que je vous ai prévenu, vous demandez à quelqu'un de cacher le nom qui se trouve sur la dernière page du cahier photo...

Donc si vous avez des idées de thriller "haletants" (comme le dit l'expression consacrée) n'hésitez pas à me les communiquer, je suis restée un peu sur ma faim avec celui-ci...
Lien : http://pagecinquantetrois.co..
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