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3,62

sur 480 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Oui je sais c'est un génie et je ne suis qu'un ilote à l'ère pélagienne. Je n'y comprends rien. Mon Dieu quel ennui! Et que cette danseuse me laisse indifférent! Pourtant encouragé par la brièveté de l'écrit je suis parti serein, pour terminer exténué. On ne m'y reprendra pas.
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Premier livre de Modiano que je lis, on me l'a prêté.

Rapidement, facilement, on voit où l'auteur veut nous emmener, sans beaucoup de subtilité, à force de baliser son texte avec des mots-marqueurs renvoyant tous à l'oubli, à l'incertitude, au flou, au fantomatique, etc. La ficelle est grosse et cette sorte de visée asymptotique flagrante du contenu et de la forme vers le néant, le non-être, l'impalpable, etc. aboutit à un livre, pour moi, sans substance. En effet, un auteur qui doit écrire le mot "oubli" (etc.) dans son livre pour y faire exister l'oubli (etc.) - et ça ne marche pas - pratique la simple description: il n'écrit pas un livre mais un catalogue. Et le lecteur ne vit rien.

Mon sentiment, donc, est que ce texte n'est pas habité par un souffle, par une âme qui parlerait elle-même au lecteur, en-deçà des mots et des phrases; au contraire, seul l'auteur parle et sans cesse répète: "Eh, il s'agit de ça, hein!"

Je retrouve ici le même travers que chez des auteurs comme Roth ou Toussaint, qui me tombent des mains: un auteur qui colle à son texte, qui n'est pas capable ou ne veut pas que le texte lui échappe, se libère de lui. Un auteur qui maîtrise son texte et non un auteur qui est traversé par son texte.

Pour ce bouquin, en tout cas, je dirais: un écrivain professionnel, pas un artiste.

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En résumé un livre qui ne sert à rien, très bien écrit bien sûr mais tellement superficiellement qu'aucune émotion n'en ressort
Quant à la danse ...elle est bien loin. le livre aurait pu être identique si nommé "la boulangère "
En bref ! Un hold-up
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Rien de nouveau pour moi chez Modiano. Toujours le même ennui dont je sors l'espace d'un instant avec l'irruption du nom d'un nouveau personnage (comme au temps hélas lointain où je me délectais des noms gaulois et romains à chaque nouvel album d'Astérix) avec, cette fois, la palme à Olaf Barrou et à Francis La Mure, ce dernier écrivain anglophone !
Jean-Patrick m'avait pourtant prévenu au bout de huit lignes : "Le temps qui a brouillé les visages a gommé aussi les points de repère. Il reste quelques morceaux d'un puzzle, séparés les uns des autres pour toujours."
Un peu plus loin, évoquant la danseuse, "Avec elle, souvent, tout restait dans le flou." On connaît entrée en matière plus engageante.
Si encore notre auteur parsemait ses recherches troubles du passé enfoui d'observations et ou de réflexions pertinentes ... Lorsqu'il s'y risque, c'est pour parler d'"un temps où l'on prenait moins de photos qu'aujourd'hui".
Pourquoi donc persister à lire Modiano alors que je me suis ennuyé à la lecture des dix romans précédents ? Eh bien parce que ce n'est pas fatigant (à peine plus de 60 pages ici si l'on fait abstraction des "blancs") et que ça me donne l'impression d'être plus cultivé qu'une ministre de la Culture, en l'occurrence Fleur Pellerin, qui avait été incapable de citer en 2014 un seul titre du tout récent Prix Nobel de littérature.


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