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3,6

sur 428 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La petite bijou est un jeu de cache-cache, Thérèse est une jeune parisienne à la recherche de sa maman.
La petite bijou, voici le surnom que cette maman donnait à Thérèse.
Une rumeur laisse entendre que cette maman a perdu la vie au Maroc, mais au fond d'elle même elle ressent qu'elle est toujours en vie.
Dans le metro une silhouette attire sont attention et Thérèse poursuit cet espoir de parler/retrouver sa maman.

Patrick Modiano crée une ambiance intriguante dans les premières pages de ce roman. Nous sommes avec Thérèse à suivre cette femme, cette ombre, cet espoir jusqu'à son domicile.
Malheureusement, l'histoire s'éssoufle pour délivrer une fin qui nous laisse sur notre faim!
Je ne comprends pas pourquoi ce livre a reçu un prix, l'intrigue n'est pas aboutie et chavire au ralentit pour lasser définitivement le lecteur.
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N°713 – Janvier 2014.
LA PETITE BIJOUPatrick Modiano – Gallimard (2001)

Thérèse Cadères, dite la « Petite bijou » avait déjà fait une apparition furtive dans un autre roman de Patrick Modiano (« Un cirque passe » (1992) - La feuille Volante n°711). Elle était à l'époque une enfant un peu délaissée. Elle a maintenant grandi, est une adolescente solitaire de 19 ans qui va croiser par hasard dans le métro à la station Châtelet une femme en manteau jaune qui ressemble à sa mère et la suit jusqu'à son habitation modeste à Vincennes mais sans oser l'aborder. Dès lors, lui reviennent des images de son enfance quand sa mère immature l'a confiée à une institution. Jusqu'à présent, elle n'avait d'elle que quelques photos un peu passées et le souvenir d'une ancienne danseuse affublée d'une cicatrice sur le visage, un vieil agenda, une vague adresse et un tableau qui la représentait quelques années auparavant quand elle se faisait appeler Sonia alors que son véritable prénom était Suzanne. D'ailleurs tout a toujours été faux chez elle, son âge à l'époque de cette peinture, le titre de noblesse qu'elle s'était octroyé, celui de la comtesse Sonia O'Dauyé. Sa présence à Paris est d'autant plus surprenante qu'elle était censée être morte au Maroc douze ans auparavant. Lors de cette rencontre, cette femme ne se rend même pas compte qu'elle est suivie tant est elle apparemment fatiguée et même absente de sa propre vie. Les épisodes douloureux de son enfance et notamment cet abandon inexpliqué continuent à perturber Thérèse qui a du mal à vivre pleinement sa propre vie toujours en recherche de ses origines.

En proie à la dépression elle trouve un travail de baby-sitter et rencontre à cette occasion une petite fille qu'elle doit garder. Elle est aussi délaissée qu'elle l'a été elle-même dans sa jeunesse
Avant cette rencontre fortuite, « La petite bijou » avait croisé un homme un peu étrange, Moreau-Badmaev, d'environ 25 ans qui s'intéresse à cette quête qui l'amène dans un vieil hôtel où sa mère a jadis habité. Il jouxtait une boite de nuit un peu sordide « le Néant » ou sa mère dansait avant de disparaître. Elle va aussi rencontrer une pharmacienne qui va l'aider dans sa recherche et après une tentative de suicide Thérèse va peut-être enfin revivre. Elle est un peu paumée cette Thérèse et revit à l'occasion des scènes de son passé et cela devient obsessionnel d'autant que son présent la met en situation de rencontrer le couple Valadier qui est pour le moins mystérieux.

Comme toujours dans l'oeuvre de Modiano ses propres obsessions ressortent et notamment la quête de ses origines. le ton est ici le mystère, mais aussi la mélancolie, l'errance, la quête de soi-même, une petite musique que j'aime bien chez Modiano et qui n'est pas sans rappeler « Les inconnues » (La Feuille Volante n°667). le lieu choisi ici est un Paris un peu terne comme c'est souvent le cas chez l'auteur.

Les hypothétiques lecteurs de cette chroniques peuvent en témoigner, je suis toujours aussi admiratif du style de Modiano et de l'ambiance si particulière qu'il réussit à instiller dans ses romans. Cependant cette fois, je suis un peu déçu par ce livre.


©Hervé GAUTIER – Janvier 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Pour moi, ce Modiano-là n'est pas fait comme les autres, car ce n'est pas une bulle de savon, qui se dissout instantanément dès qu'on repose le livre. Imprégnée d'une psychologie de bazar, l'histoire n'est faite que de clichés aussi lancinants et oppressants pour le lecteur, que pour l'héroïne qui s'enfonce dans ses certitudes d'enfant abandonnée.
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Un Modiano comme un autre, plutôt en moins bien.

On retrouve l'univers habituel de Patrick Modiano : Paris, la jeunesse angoissée, la quête de l'identité. Dans beaucoup de ses ivres les éléments prennent et forment une histoire captivante ; ici, il n'en est tout simplement rien...
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