J'avais lu en classe "
Le malade imaginaire", j'ai voulu continuer à lire du
Molière mais là, me voilà fort désappointée : je suis tombée sur un sujet qui m'écoeure et, bien que je sache parfaitement que cette pièce date d'une époque où l'égalité des sexes n'était pas du tout à l'ordre du jour, ça a eu le chic de me décevoir.
Arnolphe est un personnage que j'ai trouvé détestable avec ses stupides maximes du mariage et Georgette a bien raison de le traiter de nigaud. A la place d'Agnès, il est clair que je l'aurais bien remis à sa place, ce Arnolphe.
Par contre, j'ai bien apprécié le style en vers, avec des expressions bien tournées et le fameux proverbe "Qui rit d'autrui doit craindre qu'en revanche on rie aussi de lui".