AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,58

sur 2570 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Depuis que je me suis inscrite sur Babélio, j'ai fait le constat que je lis peu de classiques de la littérature française!
Alors , je commence à combler mes lacunes avec la lecture de "L'école des femmes" de Molière!
Sans regret! J'ai apprécié la découverte de cette histoire:Un homme souhaite se marier avec une jeune fille qu'il a recueilli dans une famille pauvre.
"Un air doux , et posé, parmi d'autres enfants,
M'inspira de l'amour pour elle, dès quatre ans:
Sa mère se trouvant de pauvreté pressée,
De la lui demander il me vint la pensée,
Et la bonne Paysanne, apprenant mon désir,
A s'ôter cette charge eut beaucoup de plaisir"
Il a payé pour sa bonne éducation dans un couvent, afin qu'elle devienne une femme soumise.
"Dans un petit Couvent, loin de toute pratique,
Je la fis élever, selon ma politique,
C'est-à-dire ordonnant quels soins on emploierait,
Pour la rendre idiote autant qu'il se pourrait."
Il la cache chez lui et s'absente pendant quelques jours. Ses projets vont être contrariés!
L'écriture de Molière est un régal! le livre refermé, sa musique reste dans la tête!!
Commenter  J’apprécie          330
La légende prétend que les Gaulois avaient peur que le ciel ne leur tombe sur la tête. Arnolphe (alias M. de la Souche), lui, craint surtout le déshonneur du cocuage. Pour le moment il y a échappé grâce au célibat. Mais Arnolphe, veut se marier... Ce bourgeois d'âge mûr pense avoir trouvé la solution, et la personne idéale. Agnès, recueillie à l'âge de quatre ans, a été éduquée dans l'ignorance des choses de la vie, à l'initiative de son tuteur Arnolphe. Selon ce dernier, l'innocence ainsi préservée de la jeune femme garantit qu'elle ne cherchera pas à user de ses charmes, et qu'elle ne succombera à des tentations extérieures. C'est compter sans la fougue de la jeunesse… Le présomptueux Arnolphe se voit obligé de hâter leur mariage, mais cela suffira-t-il ?

L'image des relations entre les hommes et les femmes au XVIIème siècle donnée par Molière (1622-1673) est caricaturale, comme le veut le registre de la comédie. Elle repose cependant sur des conceptions du rôle des deux sexes dans la société très éloignées de celles de notre époque. Molière ne se moque pas ici des femmes (volages au point que tout mari risque le cocuage), mais surtout des hommes qui, comme Arnolphe, se sentent en droit et capables de régir entièrement la vie d'une épouse faite pour les servir.

La satire sociale est intéressante, mais je ne suis pas parvenu à me laisser porter par le rythme des vers de Molière. Au contraire le respect de certaines règles d'écriture (alexandrins, unité de temps…) m'a semblé avoir été un carcan néfaste à la lisibilité de l'oeuvre.
Mon ressenti aurait sans doute été différent en tant que spectateur.

J'ai apprécié quelques bons mots, comme cette référence à Thomas Corneille, sieur de l'Isle (1625-1709), via un « paysan », « qui n'ayant, pour tout bien, qu'un seul quartier de terre, / Y fit tout à l'entour faire un fossé bourbeux, / Et de Monsieur de l'Isle en prit le nom pompeux » [Thomas Corneille était frère du dramaturge et poète Pierre Corneille, dit « le grand Corneille » ou « Corneille l'aîné » (1606-1684), auteur de "Le Cid" (1634)].
Commenter  J’apprécie          240
Arnolphe, un bourgeois d'âge mûr qui a pris comme nom aristocratique M. de la Souche, par crainte d'être trompé, projette de se marier avec la fraîche jeune fille, Agnès, qu'il a recueillit et élevé dans l'ignorance. Il découvre, en revenant de voyage que celle-ci est amoureuse d'Horace, le fils de son ami Oronte. C'est lorsque le jeune amoureux transit se confie à lui sans se douter une minute de la véritable identité de celui-ci, qu'il fera tout pour empêcher cette liaison en jouant un double jeu.

Ce n'est certes pas la meilleure pièce de Molière nonobstant le grand succès qu'elle connut et tout le débat critique qui en suivit.
En effet, certaines scènes se voulant comiques ne fonctionnent que très moyennement. Je pense en particulier à la scène avec le notaire ou encore les quelques allusions aux cornes.


On peut y voir un engagement féministe avant l'heure puisque finalement Agnès pourra, par un tour de passe-passe théâtral, se marier avec celui qu'elle aime. On s'en aperçoit aisément dans la scène où Arnolphe lui fait lire « Les maximes du mariage ou les devoirs de la femme mariée », où il est question de soumission totale de la femme envers son mari. A cette lecture, celle-ci donne l'impression de s'y résigner bien évidemment puisque à cette époque elle n'a pas vraiment le choix.
Commenter  J’apprécie          190
J'enchaîne avec les pièces de théâtre et les lectures obligatoires pour le lycée, mais comme ça, ce sera fait, j'aurais découvert des classiques que je n'aurais jamais eu l'idée, toute seule, d'aller ouvrir.

L'Ecole des femmes est bourré de quiproquos (la spécialité de Molière), avec des passages hilarants (surtout ceux du protagoniste et de ses deux valets qui sont un peu benêts sur les bords), d'autres plus choquants, voire perturbateurs. C'est une pièce de théâtre idéale pour les réflexions sur la gente féminine.

Molière nous met dans le bain du livre dès le début. Il use de dialogues magnifiquement écrits, avec des rimes à chaque vers, toutes plus fantastiques les unes que les autres. C'est très agréable de lire du Molière, surtout à voix haute, ça sonne comme une douce chanson... j'ai adoré !

Certes, le style d'écriture est assez complexe à lire, mais c'est ce qui fait tout le charme du livre.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
Commenter  J’apprécie          160
Comment mieux se préserver de l'infidélité féminine qu'en épousant sa pupille Agnès, tenue recluse, et qu'une éducation au couvent a tout fait pour rendre "idiote"? Arnolphe, se faisant parfois pompeusement appeler Monsieur de la Souche, accélère son projet de mariage lorsqu'il découvre que le fils de son ami Oronte, le jeune Horace, a conquis le coeur de la belle. Cet amer constat est une révélation : il aime jalousement la jeune fille. La conquête d'Arnolphe devient un combat, celui d'un amoureux impuissant et ridiculisé, cherchant désespérément à contrarier par la ruse et la force les velléités des jeunes amants, finalement unis par un heureux coup de théâtre.
(Comédie en vers sur cinq actes qui approfondit la problématique de la condition féminine. La pièces marque un tournant dans l'oeuvre de Molière qui déploie, alors, une comédie où apparaissent finesse des caractères et acuité des descriptions sociales.
Commenter  J’apprécie          82
Sûrement pas le plus drolatique des récits de Molière, l'école des femmes n'en reste pas moins bien tourné, amusant par son dénouement et agréable par ses discours relevés.
La partie la plus absurde et plus à même de provoquer l'hilarité du lecteur actuel reste sans doute les Maximes du mariage ou les devoirs de la femme mariée.
Une bonne impression finale, sans que Molière ne nous surprenne autant que dans d'autres pièces plus muries.
Commenter  J’apprécie          80
350 ans après l'écriture de cette pièce, on est en face d'un sujet qui, hélas, est bien présent. On trouve des hommes qui sont à l'image de Arnolphe...
La pièce est pleine de quiproquos propres à Molière, des doubles sens dans tous les sens, retournement final, ... Un classique en somme, qu'il faut lire.
Ce n'est pas pour rien que l'histoire a inspiré plus tard plus d'un film et d'un livre... =)
Commenter  J’apprécie          80
Arnolphe, la bonne quarantaine, va bientôt se marier. S'étant moqué toute sa vie des cocus de la ville, il a, pense-t-il, trouvé la parade idéale : il a placé à quatre ans une petite fille dans un couvent pour en faire sa femme plus tard, pour être bien sûr qu'elle soit la plus sotte possible, qu'elle ne connaisse rien au monde et ne puisse jamais concevoir d'autre amour que pour lui.

Après un voyage d'une dizaine de jours, il rentre chez lui pour conclure le mariage. Il rencontre Horace, qui lui parle de ses amours, et notamment de sa nouvelle conquête, une jeune fille enfermée chez elle par le grotesque Monsieur de la Souche. Or, monsieur de la Souche, c'est le nom que c'est pompeusement attribué Arnolphe lui-même, ce qu'Horace ignore. le futur mari reçoit bien mal, comme on peut s'en douter, ces confidences. Sans dévoiler son identité pour ne pas perdre la face, il va tenter de briser les liens qui se forment entre les deux amants.

La pièce offre un aperçu assez glaçant de ce qu'a pu être l'éducation de certaines jeunes filles. Heureusement, avec Molière, les tyrans ne gagnent jamais, et finissent souvent avec des cornes !
Commenter  J’apprécie          70
Ah mon cher Arnolphe ! En voilà un fou furieux complètement siphonné du caisson pour une jeunette... qui finalement le mène par le bout du nez !
Du rire, de la confidence et des quiproquos à n'en plus finir ! On ne peut que rire devant cette comédie de moeurs bien menée !
Commenter  J’apprécie          40
Arnophle, vieillard acariâtre à l'intention d'épouser sa pupille, Agnès, qu'il a fait élever dans un couvent, se gardant bien de lui faire donner trop d'instruction.
Or Horace, un jeune homme de ses connaissances lui fait part de la cour qu'il fait à une certaine Agnès, pupille d'un personnage ridicule.
Arnophle est très vexé, mais il se rend compte que les deux tourtereaux ne sont pas allés bien loin dans leur aventure.
Il arrange donc son prochain mariage, mais les jeunes gens sont toujours secrètement épris l'un de l'autre.
Après bien des coups de théâtre, et l'arrivée du père d'Horace qui souhaite marier son fils avec la fille d'un certain Enrique, (Qui n'est autre qu'Agnès) tout est bien qui finit bien pour les jeunes gens.
Arnophle est désespéré.

Une pièce bien classique avec de nombreux rebondissements, où tout est basé sur l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (14187) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Ecole des Femmes, Quiz

En quelle année à été écrite L'Ecole des Femmes?

1660
1662
1670
1673

7 questions
293 lecteurs ont répondu
Thème : L'École des femmes de MolièreCréer un quiz sur ce livre

{* *}