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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La présidente d'une association rendant hommage à Marcel Proust est retrouvée assassinée la veille d'une manifestation où de nombreux partisans de l'auteur sont attendus.Le commissaire Faucheroux en fait partie et va donc devoir mener l'enquête difficile tant les invités semblent tous ,à priori, apprécier la victime qui pourtant n'était pas sans reproches.De mystérieux cahiers originaux de l'auteur seraient un parfait mobile mais ils ont disparus.A qui profites le crime ? Un bon polar.
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Comme le suggère le quatrième de couverture, il s'agit d'un roman policier « entre Agatha Christie et David Lodge. » La scène se situe en effet presque en cercle fermé dans cet Illiers-Combray décrit par Proust à travers la maison de sa tante Léonie où se rassemblent force universitaires, thésards et proustophiles.
Adeline Bertrand-Verdon trône au-dessus de ce petit monde et entend mener sa carrière de « spécialiste » de Proust de toutes les manières possibles : ce qui lui importe, c'est la position qu'elle compte occuper, poste universitaire par cooptation ou «déchiffreuse » en chef de manuscrits.
Seulement c'est justement elle qui est assassinée chez tante Léonie. le commissaire Foucheroux doit assister par hasard, pour aider sa jeune soeur dans se études, à la réunion de la Proust-Association et se renseigner sur l'oeuvre du petit Marcel. C'est dans le train qu'il rencontre Gisèle Dambert, secrétaire érudite et effacée de Mme Bertrand-Verdon…
C'est en fait « tout un petit monde » que ces proustiens distingués qui auraient tous un mobile pour assassiner ladite Adeline : le professeur Verdaillan ne veut pas de son nom apposé au sien pour publier « l'édition du siècle »de à la Recherche du temps perdu, pas plus que Patrick Rainford, universitaire américain ne veut d'elle dans son cénacle de recherches en manuscrits, l'éditeur Philippe Desforges hésite à voir figurer le nom de Bertrand-Verdon sur une édition de Proust vu le peu de cas et l'insuccès critique du premier opus de Mme Bertrand-Verdon. Gisèle quant à elle, possède un trésor que beaucoup lui envient.
Les personnages sont intéressants, ont une profondeur, un passé souvent douloureux (Gisèle, le commissaire et même Adeline) et puis , la scène se déroule dans un petit village de « province » comme ils disent, où les provinciaux justement essaient de tirer profit de la manne parisienne et touristique, de façon souvent assez drôle – un boulanger vendant de vieilles biscottes qu'il intitulent « Biscottes de l'avant-texte », il y a la visite assez amusante avec citations à l'appui de la maison de tante Léonie et quelques jeux de mots à peine esquissés de l'auteur, un humour distancié juste ce qu'il faut pour goûter au style de cette écrivaine qui semble se divertir autant que son lecteur, avec en très lointain arrière-plan un Proust qui n'en demandait pas tant. Et L'on s'interroge sur cette propension touristique à visiter les lieux d'écrivains plutôt que de lire leurs oeuvres.
Petits écueils à mon sens : cliché facile des deux représentants de l'ordre, le commissaire Foucheleroux, puis son adjointe l'inspecteur Leila Djemani, personnes « qui- ne- sont- pas- du- même- monde- que- tout –oppose- et- qui -n'apprécient- les- mêmes- choses –lui-classique—elle-plus-rock'n-roll.. » mais qui se complètent quand même. Mais intéressante arrivée de Leila dans le petit village franchouillard qui voit débarquer une femme inspecteur qui plus est d'origine contrôlée(par la police souvent.) Facile aussi de prendre la province pour des ploucs racistes ou des arrivistes. Mais bon, c'est de bonne guerre.
Se lit plus rapidement que à la Recherche du temps perdu mais de façon plus distrayante. Ce qui n'enlève rien ni à l'une ou ni l'autre oeuvre.

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Oui, le résumé est bien pauvre et ne rend pas justice à l'intrigue.

Adeline Bertrand-Verdon est retrouvée morte dans la chambre de la Tante Léonie de Marcel Proust (oui, oui, celui-ci). le commissaire Foucheroux et son adjointe Leila sont donc dépéchés sur l'enquête.

Seulement tous les suspects, présents au dîner la veille du meurtre, ont quelque chose à cacher. le commissaire devra donc faire la lumière sur les motivations et l'emploi du temps de chacun, y compris sur la personnalité de la défunte, arriviste et calculatrice.

Un roman intéressant car aucun second rôle n'est oublié, tous les personnages sont agréablement campés et donnent envie de les suivre.

La description de la maison de Tante Léonie est un passage fort poignant, comparant réalité et fiction.

J'ai donc passé un agréable moment de lecture.

L'image que je retiendrai :

Celle du petit jardin de la Tante, car dans mes souvenirs des lectures de Proust, il était plus grand.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Petit polar tranquille. Une agréable lecture délassante loin des thrillers sanglants habituels ou de la torture psychologique. A lire surtout si vous êtes proustophile. Oui, je sais, le mot est laid.
Adeline Bertrand-Verdon, présidente de la Proust Association (entre autres) est retrouvée assassinée dans LA maison. Celle de Tante Léonie, la maison où Proust passait ses vacances quand il était enfant. Maison qui a inspiré le début de A la recherche du temps perdu. La maison d'Illiers-Combray. La maison du roman le plus long, le plus difficile de la littérature française. D'aucuns diront le plus ennuyeux... 😉😂
Adeline Bertrand-Verdon était une femme charmante en apparence, mais odieuse et manipulatrice, assoiffée de célébrité, de revanche sociale, volant réputations et travaux universitaires à tous ceux qui l'approchaient. Alors, qui parmi les participants au Colloque chez Tante Léonie l'a tuée ? 
Gisèle Dambert, sa secrétaire-esclave vieille fille dépressive détentrice d'un trésor ? 
Emilienne, la bonne qui a découvert le cadavre ?
Le Professeur Verdaillan, universitaire auteur d'une édition de l'oeuvre complète du grand Marcel ?
Le Professeur Rainsford, américain, fondateur d'une société d'étude des manuscrits ?
Le Vicomte de Chareilles "fiancé" de la victime ?
Etc....
Les suspects sont nombreux, comme les mobiles possibles. le commissaire Foucheroux et son adjointe vont devoir démêler mensonges, demi-vérité, loi du silence, rivalités entre proustolâtres.... Estelle Monbrun se moque gentiment de ce milieu de snobs littéraires et de candidats à une sinécure. le panier de crabes est riche en menteurs de tout genre.
Si vous avez lu Proust, vous retrouverez les lieux iconiques du Roman (avec majuscule obligée). Sinon vous vous amuserez de ces personnages plus en quête de célébrité que de vérité littéraire. 
Pour les initiés, Adeline Bertrand-Verdon est une sorte de Mme Verdurin moderne visant à s'extraire de ses origines modestes, elle aussi. Odieuse, sans scrupules, LA victime toute désignée. Alors, c'est bien fait pour elle ! Mais qui... qui l'a tuée ?  
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Un petit polar sans prétention, un peu à l'anglaise, sur les traces de Marcel Proust...
La directrice de la Proust Association est assassinée sur les lieux même où le grand écrivain a passé une partie de son enfance. Un commissaire féru de littérature et un peu abimé par la vie mène son enquête...
J'ai bien aimé ce court roman, ses personnages soignés et puis le style, digne d'une Agatha Christie. Une lecture distrayante et puis Proust, bien sûr....!
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J'ai trouvé ce livre excellent.
J'ai adoré l'ambiance qui y régnait.
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