Manchuria Opium Squad, tome 1

Club N°51 : Manga non sélectionné mais acheté sur le budget classique ❤️
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Très bon polar noir avec tous les ingrédients qu'il faut : Opium, mafia, prostitution, histoire d'amour...

L'histoire se déroule dans les années 1930 en Mandchourie.

Aaricia
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Super manga, ayant pour fond la Mandchourie occupée des années 30, sur un ancien soldat qui, devant faire face à la pauvreté de sa famille et à la peste, se met à produire de l'opium pour la mafia.

Des personnages forts, de la violence, du sexe et des dessins de qualités.

Mörx
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La Mandchourie au début du 20ème siècle sous occupation Japonaise.

Un conscrit blessé au combat qui se retrouve à exploiter les champs pour nourrir l'armée Japonaise qui envahit la partie contrôlée par la Chine.

De l'opium comme moyen de faire de l'argent et aider sa famille.

La mafia Chinoise, une jeune femme charmeuse qui décide d'utiliser ce conscrit pour asseoir son pouvoir naissant.

C'est plutôt joli et le contexte historique intéressant, mais c'est très manichéen dans les personnages et l'approche, et au final, on a l'impression d'avoir déjà lu ça plusieurs fois.

A voir comment ça se développe, mais moyennement convaincu par ce premier volume.

Greg
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Belle découverte que ce manga, on se prend à l'histoire et on s'attache à cet homme qui cherche une solution pour sortir sa famille de la pauvreté.

Vivement la suite.

Mel
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Lien : https://mediatheque.lannion...

Avec Manchuria Opium Squad, nous oublions très vite l'image solitaire et désabusé du fumeur d'opium seul allongé dans son boudoir écarlate et emprisonné dans les effluves de ses rêves... Loin de cette image "romantique", le manga dessiné par Shikako et écrit par Tsukasa Monma nous dépeint à la place une réalité féroce et cruelle autour de la culture et du traffic d'opium dans les années 1930 en Mandchourie.

Un manga d'autant plus intense que l'intrigue s'ancre dans une époque bien précise de l'histoire de la Mandchourie alors plongée et divisée en pleine guerre sino-japonaise. Une période historique bien définie dont on devine le travail de documentation de la part des auteurs mais Manchuria Opium Squad se démarque avant tout par son mix entre thriller désespéré et cruauté exacerbé.

Notre futur antihéros est d'abord un pauvre bougre exploité par l'armée japonaise. Tout d'abord, il est enrôlé de force dans la guerre durant laquelle il récolte une grave blessure au visage puis, jugé inapte à l'armée, il est envoyé dans une sorte de camps de travaux pratiquement forcés pour le compte du Japon et supervisé par de cruels lieutenants qui n'hésitent pas à jouer du poing. Notre héros trime dans un champs pour subvenir aux besoins de sa famille dont sa mère qui tombe gravement malade. Mais malgré un quotidien des plus sinistres, notre héros a aussi quelques atouts : d'abord un flair aiguisé suite à la perte de son oeil et une infinie connaissance sur les plantes. Deux atouts qui vont le propulser peu à peu dans le monde criminel du traffic d'opium.

A la manière d'un Tombeau des lucioles mais en version seinen, le constat de la guerre est tout aussi nihiliste. Certains soldats sont des brutes épaisses tandis que les citoyens pauvres sont exploités dans cette guerre dénuée de sens y compris par leurs propres compatriotes. le tableau est d'une noirceur inouïe renforcé évidemment par le dessin de Shikako (Full Drum) qui quitte ici le manga de sport pour se lancer avec force et réalisme dans ce titre qu'on peut définir comme un thriller historique. C'est un tableau de la douleur qui est ici reflété dans ce premier volume, notamment à travers la première apparition des fumeurs d'opiums. Une case mémorable et si intense que nous avons l'impression d'en sentir l'horrible odeur. Les corps sont squelettiques. L'opium affiche un bonheur carnassier et furieux sur ces addicts qui perdent aussitôt toute humanité. Encore une fois, nous sommes loin de l'image du dandy fumeur de pavot couché tout seul dans son confortable boudoir. de même, le dessin de Shikako s'attarde sur les oppressés, les torturés en faisant régner un climat de misère qui légitimerai presque l'oublie désespéré conféré par l'opium.

Ce premier volume de Manchuria opium squad ne prend pas de détour et nous plonge directement le nez dans les excréments du trafic d'opium qui se déroule sur tous les fronts que ce soit du côté de l'armée japonaise que de celui d'une organisation secrète chinoise sur la terre de la Mandchourie.

Entre ces deux instances, il y a deux personnages forts : notre pauvre héros , figure tragique mais déterminée à sauver sa famille et une impitoyable gangster appartenant donc au Qing Bang, cette organisation criminelle chinoise. Une rencontre marquante entre deux personnages charismatiques que tout oppose si ce n'est une certaine marginalité dans ce monde divisée en deux. Là où Isamu est un jeune homme brave et vulnérable déterminé à sauver sa mère, Lihua est une créature imprévisible et impitoyable. Un duo bien écrit qui se base sur une relation génie/criminel à la manière d'un Breaking Bad pour rejoindre la comparaison promotionnelle et dont nous avons hâte de voir l'évolution, surtout du côté d'Isamu, le jeune homme qui ne rêve que d'une belle ferme pour sa famille.

A la lecture de ce premier tome, Manchuria Opium Squad réussit aisément son entrée dans les thrillers seinens nerveux et désabusés soulignés par une cruauté aussi bien réaliste que furieuse, parfois même un peu grossière à travers des personnages assez superficiels comme le caporal de la police militaire qui incarne le psychopathe tout en sadisme de l'histoire. Manchuria Opium Squad faiblit un petit peu quand il s'emploie à refléter une violence un brin caricaturale mais rien qui n'entache la dynamique de ce premier volume qui reste assez palpitant à suivre.

Manchuria Opium Squad annonce la couleur. Nous sommes ici dans un thriller du temps de guerre désabusé, cru et sinistre... C'est un manga impitoyable mais c'est aussi ce qui fait sa force et promet un excellent seinen tout en noirceur, bien documenté , avec une petite dose de folie un petit peu mal ajusté mais qui est parfaitement insufflé par cet opium de guerre.

Mandchourie. 1937, le Japon occupe une partie de ce territoire chinois. C'est ainsi que Isamu Higata est envoyé sur ces terres en tant que combattant de l'armée du Guandong. Sa mère, sa soeur et son petit frère l'accompagne mais pas au front, ils intègrent une unité agricole chargée de fournir en vivres l'armée et de perfectionner les techniques agricoles japonaises. Isamu sera vite blessé par un ennemi et traînera son malheur et sa peine avec sa famille, jusqu'à la découverte d'un champ de pavots et son potentiel économique. D'autant que sa mère est condamnée par la peste pneumonique et que le traitement à lui administrer est hors de prix. Il n'en faudra pas plus pour se lancer dans le commerce de l'opium au nez et à la barbe des chinois et de l'armée qui se partagent déjà le marché.

Je ne lis pas souvent de manga mais celui-ci m'a attirée dans ses filets et provient d'une de mes dernières descentes dans ma librairie préférée. Alors oui effectivement c'est très sombre et hors de l'image habituelle, un peu glamour des fumeurs d'opium dans les comptoirs en Chine. Ici c'est glauque, sombre et les dessins parlent pour eux. Rien n'est embelli dans ce commerce de la mort et de l'addiction. Ce manga n'est pas à mettre entre toutes les mains mais pour moi il dépeint bien ce que devait être le commerce de l'opium à l'époque. Certaines planches sont magnifiques, je pense par exemple à celle où Isamu découvre en hauteur le champ de pavots qui s'étale à ses pieds. Les dessins sont fins, on reconnaît bien les personnages et le scénario prenant !

J'achète la suite lors de ma prochaine session librairie !

1931. La Mandchourie, territoire de la chine est envahi par l'empire du Japon. Nous faisons la connaissance de Isamu Higata soldat appartenant au Guandong perdant l'usage de son oeil droit.

Entre temps, une épidémie de peste frappe le pays, et la mère de Isamu est contaminée. Pour la sauver, Isamu découvre un champ où sont cultivé des fleurs de pavot qui est la base de fabrication de l' opium. Isamu va donc se donner tous les moyens pour sauver sa mère. le jeune Isamu croisera la route de Lihua.

Ce manga narre l'histoire de la Mandchourie pendant le début de la seconde guerre mondiale. Pour m'aider à la lecture de ce manga j'ai été me documenter sur les thèmes aborder et les différents évènements historiques.

Une histoire très sombre, et très dramatique mais qui propose déjà un second tome très prometteur.

Extrait :
Série que j'ai depuis un moment et dont le thème m'a beaucoup attiré. Pour le moment, je n'ai que quelques tomes, mais je finirais bien par lire la série entièrement. Surtout qu'il me semble qu'elle est toujours en cours (aux éditions Vega Dupuis). La série a un petit côté historique, mais reste sûrement, en grande partie, une invention. Mais il faut savoir qu'il y a vraiment eu des commerces liés à l'opium durant cette période, lors de l'occupation d'une partie de la Chine par le Japon.

TW : Violence, Nudité, Drogue, Maladie

Isamu Igata est l'un des protagonistes de l'intrigue, orphelin de père, il est donc réquisitionner afin de partir en guerre en Mandchourie. Alors que les combats font rage, des jeunes civils se plaignent d'être blessé, bon de nature Isamu s'approche donc pour les aider, sans savoir que c'était un piège. Par chance, le tir ne lui fera perdre que son oeil droit, enfin, par chance… désormais considéré comme incapable de se battre, il doit alors travailler, lui et sa famille, aux champs dirigés par l'armée. du peu qu'il nous est montré, ils ne sont pas mieux traités que les chinois, que des esclaves. Les autres soldats les considérants comme inutiles à cause de leurs blessures au combat (alors qu'eux-mêmes ne se battent pas, puisqu'ils surveillent les champs). Parfois, il en faut assez peu pour transformer certains en monstre, un peu de pouvoir et un sentiment de supériorité et voilà qu'ils en oublient la politesse (après tout, ils pourraient finir par travailler aux champs aussi).

Comme si tous ses malheurs ne suffisaient pas, sa mère finie par tomber gravement malade (la peste), pour la sauver, il lui faut certains médicaments, mais ceux-ci sont évidemment trop chers pour Isamu. A croire qu'avoir une personne atteinte de maladie contagieuse ne perturbe pas vraiment la hiérarchie, puisque personne ne fait rien (débilité quand tu nous tiens). Isamu et sa fratrie finissent par tomber, au hasard, sur un champ de pavot, la fleur servant à la réalisation d'opium. C'est là que lui vient alors l'idée d'en fabriquer et d'en vendre afin de pouvoir payer les médicaments de sa mère mourante. Il tombera alors sur Hua Li, une femme assez mystérieuse, fille de baron chinois qui cherche à s'émanciper de son daron.

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