Tu mourras moins bête, tome 5 : Quand y en a plus, y en a encore

J'étais passée à côté de ce tome 5, j'ai lu tous les précédents et j'ai trouvé celui-ci mis en avant à la bibliothèque, je l'ai donc emprunté et lu dans la foulée.

Et je dois avouer que j'étais heureuse de retrouver le professeur Moustache afin de faire son rôle de vulgarisation scientifique.

Les sujets sont comme toujours divers et variés et surtout avec cet humour que l'on retrouve dans les autre opus, pleine de référence geek.

En deux petites soirées, j'ai lu avec plaisir ce roman graphique de plus de 250 pages ou l'on peut apprendre en s'amusant, même si tous les sujets ne se valent pas c'est ce qui fait aussi la force de cet opus qui peut toucher différents publics de 7 à 77 ans.

Je continuerai avec plaisir à suivre les parutions de Marion Montaigne et j'ai d'ailleurs repéré Nos mondes perdus et rien qu'avec la couverture de celui-ci je suis conquise Jurassic Park étant un film que j'ai vu gamine et dont je garde encore un très fort souvenir.

Le professeur Moustache est définitivement le seul être vivant de l'univers a pouvoir réconcilier les plus récalcitrants d'entre nous avec la science. Marion Montaigne en a fait même sa spécialité, elle qui vulgarise avec génie et un humour toujours ravageur ! Comme d'habitude elle répondra à toutes les questions qui vous hantent : peut-on avoir un corps bionique comme dans Cobra, le corbeau est-il plus fort que le pigeon voyageur et autres interrogations essentielles. Avec des références à Starwars ou Game of Thrônes toujours savoureuses, notre scientifique s'intéresse autant à l'éthologie, la psychologie, la génétique et même la gynécologie, ce qui n'est pas du luxe pour certains ! Elle vous emmènera même dans un congrès de biomécanique et les abeilles, fourmis ou le blob n'auront plus de secrets pour vous. Pour vous donner une vague idée de ce qui vous attend sachez qu'elle ira jusqu'à vous exposer les avantages à être mi-homme mi-dauphin lorsque l'on travaille comme employé de bureau. Si vous ne mordez pas à l'hameçon c'est que vous êtes perdus pour la cause - scientifique bien sûr !

J'aime les sciences et la vulgarisation de Marion Montaigne alors inconditionnelle des Tu mourras moins bête, on m'avait offert ce tome à sa sortie. Embarquée dans ma PAL, je n'ai pas vraiment eu le temps de l'ouvrir depuis.. et cette fois-ci, je suis moins emballée par le contenu. Certains "fun facts" ne sont pas du tout intéressants et me sont vraiment passés à côté. J'ai même failli sauter des faits pour avancer (crossroads, skynet...)alors je suis déçue de cet opus..

Un poil moins bien.
Waaarff, l'autre eh, il a dit 'Poil' !
Oui, nous en sommes là… Passés de l'humour décalé, aux blagues lourdingues, par trop répétées. Un peu trop bite et con, un peu trop vulgaire. Un poil moins bien dessiné aussi, ou c'est l'effet de la réduction exagérée des dessins, un peu perdus dans le blanc de la page.
Le choix des sujets perd aussi en pertinence. Je ne parle pas des corps caverneux mentionnés plus tôt. Pour ceux-là, le défi de nous laisser moins bêtes à leur sujet est relevé. Mais les biomécaniciens, pff... toutes ces pages. Et d'autres thèmes de peu d'intérêt, déjà oubliés.
Pour qui a lu "Dans la combi de Thomas" Pesquet ou regardé les pastilles diffusées sur Arte, ce tome 5 est décevant. Au sous-titre "Quand y en a plus, y en a encore", je réponds "Quand y en a plus, y en a plus, faut pas insister".

Voici le cinquième tome de la série de vulgarisation scientifique de Marion Montaigne. Nous retrouvons le Professeur Moustache et ses explications aussi drôles que documentées : biologie, sociologie, sujets de recherche improbables ou décryptage scientifique de nos films et séries préférées. de nombreuses références se glissent dans les pages et quelques célébrités apparaissent en guest stars (souvent rhabillées pour l'hiver !).
Un léger bémol : j'avoue ne pas avoir été séduit par tous les sujets dans ce tome, certains éléments étant un peu expédiés à mon goût ou s'enchaînant sans trop comprendre le but. Mais il y a de vraies réussites : j'ai beaucoup ri à l'exposé sur les neurones gastriques entre la dinde et la bûche, ou encore à l'utilisation des corbeaux voyageurs dans Game of Thrones. Et j'adhère plus que jamais au style graphique humoristique de Marion Montaigne, parfaitement adapté au ton employé.