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Notes - BD tome 1 sur 11
EAN : 9782756014548
200 pages
Delcourt (10/09/2008)
3.94/5   262 notes
Résumé :
"Dans Notes, vous trouverez sous la forme de billets d'humeur de nombreuses réflexions sur la vie quotidienne, la musique, la télé, les auteurs de BD, la nourriture en général et la péremption en particulier, sur le sexe et un peu sur Mireille Matthieu. Toutes ces réflexions sortent de mes carnets à dessin et servaient à alimenter un blog ouvert en 2004 sous les conseils de mes amis. Ce premier tome est une compilation de la première année, les autres suivront sous ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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LARVE, LARVE ME DO...

Avant de poursuivre - certes, je viens à peine de débuter - il me faut entamer par quelques mises en garde et autres précisions techniques :

- C'est rare ici (sur Babelio, pour être précis), mais je vais "je-moi-mêmiser", et pas qu'un peu, tout au long (pas trop je l'espère) de cette chronique.

- Préciser au lecteur patient et bienveillant de ces lignes en devenir qu'avant d'ouvrir ce premier volume de notes de Monsieur Gilles Roussel, alias Boulet, aka Bouletcorps, je n'avais jamais, mais alors VRAIMENT jamais entendu parler de lui. QUand bien même je connaissais la collection "Shampooing" proposée par les Editions Delcourt. Quitte à être parfaitement complet et honnête, ce n'est pas exactement ma collection de prédilection chez eux. J'y ai - modérément mais sincèrement - apprécié le grand méchant renard tandis que j'ai estimé le premier volume des le Guide du Mauvais Père à peu près sans le moindre intérêt (étant, par ailleurs, jeune papa moi-même : quand je prévenais que je je-moi-mêmiserai...!)

- Expliquer, très rapidement, que je ne suis guère amateur de blogs. Moins encore de Blogs de Bande-dessiné (vous savez, je suis un de ces pachydermes de l'antiquité pré-internet qui refusent quasi totalement de lire autre chose que des livres papier. Il existe toutefois quelques exceptions, mais elles sont bien rares), mon attention et mon goût de lire se lassant très rapidement sur de tels supports. Je les trouve souvent (pas toujours, hein !) prétentieux, ou vains, ou vides, ou nombrilistes, ou mal fait, ou mal écrit, ou sans grand intérêt, ou répétitifs ou... un peu tout cela à la fois. Et puis, je suis comme tout le monde : je n'ai pas le temps pour tout connaître, découvrir, apprécier, alors je vais vers ce que je connais le mieux : ma bonne vieille librairie !

- je lis toujours (même si cela doit me prendre des années) les livres que mes proches m'offrent. C'est une règle d'amitié, d'échange et de respect que je me suis fixée depuis que je suis en âge de recevoir des livres. Pourquoi cette précision ? Evidemment, vous vous en doutez peut-être : ce premier volume de Notes me fut offert à l'occasion du dernier réveillon de Noël par mon jeune... Hum... très jeune : je pourrais sans aucune peine être son paternel, son "daron"... Mais cela ne nous empêche pas de très bien nous entendre, d'avoir un certain nombre de goûts communs et de nous donner à découvrir des choses que, sans l'autre, nous ne connaîtrions pas. Et puis, on a un peu le même type d'humour potache, qui se vogue entre celui d'une cour de récréation de 3ème et les vannes de Perceval dans Kaamelott... Cela crée des liens !

- donc ce grand couillon - il fait 1mètre 95. Et oui, je suis très jaloux, avec mon petit mètre 84 - m'a offert ce premier volume de NOTES en me précisant sans ambages : «Je ne sais pas ce que ça vaut en BD. Je le connais par ses participations sur U-Tube, j'aime bien.» Et débrouillons-nous avec ça !

Sur le moment, et après les remerciements d'usage, je n'ai su que penser de l'ouvrage. D'un format un peu bloc-note par sa dimension, j'ai de suite compris que mes vieux yeux de taupe astigmate souffriraient, et pas qu'un peu, à la lecture de cet objet. Mais lorsque c'est bon, on est prêt à tous les efforts, toutes les concessions. Hélas, triple hélas : dès les premières pages (non sans avoir ressenti la probable douleur de Champollion lorsqu'il s'est penché la première fois et d'un peu plus près sur des symboles d'abord incompréhensibles pour lui), j'ai été à deux doigts d'abandonner. Que mes yeux torves en bavent sur des planches aux traits et aux écritures insignifiantes (en taille), légèrement baveuse de surcroît, passe encore, si toutefois j'avais ressenti un début de commencement de génie, si j'avais pu en goûter pleinement l'humour (or, je me doutais que l'auteur tâchait d'en faire preuve), si ce que je découvrais était autre chose qu'une succession de moment de pur nombrilisme vécu par un homme pourtant plus exactement à l'âge où c'est hormonalement normal (j'oublie de préciser qu'entre l'auteur et moi il n'y a guère que cinq années de différence, ce qui n'est vraiment pas grand chose. le "problème" ne réside donc pas fondamentalement au niveau d'un éventuel problème générationnel), auquel on aurait pu demander un peu plus de "corps" ainsi qu'un semblant d'expérience... J'essayais - exercice complexe - de me repenser tel que j'étais vers le début des années 2000 (puisque ces "notes" ont été crées entre 2004 et 2005) et non, vraiment, rien ne me semblait devoir ressembler aux interrogations vaguement existentielles, souvent vaines, superficielles et sans aucun lien les unes aux autres (tout en se répétant souvent, ce qui est d'autant plus fort) de ce cher Boulet...

Mais... Mais je m'accrochais malgré tout, non sans peine ! Peu à peu, malgré cette manière décidément trop manga de représenter ses personnages (oui, désolé, je suis parfaitement fermé au genre, du moins sur papier, alors que j'apprécie plutôt bien les films d'animations japonais... Ne cherchez pas à comprendre !), malgré un humour que je ne partageais pas, une vision du monde qui m'est globalement assez étrangère et insignifiante, de même que des yeux de plus en plus rougis par l'attention que la lecture de ce (trop) petit format m'imposait, je prenais, un peu, goût à certaines planches.

En premier lieu il me faut reconnaître que, lorsqu'il s'en donne la peine, Boulet est un excellent dessinateur. Mieux que cela : il est clairement doué. Bien évidemment, la tonalité humoristique qu'il souhaite donner aux planches extraites de son blog (n'oublions surtout pas que le processus est dans ce sens, non de la BD "classique" vers le virtuel) ne permet pas qu'il use constamment de ses dons pour les arts graphiques dans une démarche définitivement humoristique et décalée... Mais c'est parfois dommage qu'il ne s'en serve pas plus.

Ensuite... Oui, je l'avoue (Ne me regardez pas ainsi : que ceux qui ne changent jamais d'avis me jettent le premier pavé livresque), au fil des pages, il m'est arrivé de sourire, voire de m'attacher (un peu) à ce personnage mi-réel mi-fabulé. Malgré de nombreuses répétitions thématiques (qui lassent, mais lassent), certaines pages recèlent quelques instants de grâce (le voyage en Corée) et d'intimité vraie quoi que drolatique (son expérience de la photographie de nu... malgré lui). Et c'est lorsque je fus à deux doigts d'abandonner (ce qui ne m'arrive quasiment jamais, quelque soit l'ouvrage) que j'ai commencé à trouver quelque intérêt à ce premier recueil... C'est à dire vers les trente dernières pages (ce qui est tout de même un rien tardif. Mais je suis tenace !).

Je ne reviens pas sur mon impression d'ensemble quant à ce premier opus de NOTES : je me suis globalement (beaucoup) ennuyé, j'ai assez peu rit, à peine plus sourit ; j'ai eu très mal aux yeux ; j'ai relativement peu accroché sur cette façon très bloggeuse de croquer les personnages (quand on en a vu un, j'ai la désagréable sensation de les avoir plus ou moins tous vu) ; l'ensemble m'a semblé excessivement décousu, sans lien, sans magie, sans tension. Pour autant, ces fameuses ultimes pages (et quelques autres, dans le corpus du bouquin) ne m'ont pas laissées totalement indifférent, au point même que je suis allé y voir de plus près et que j'ai poursuivi ma lecture sur le net (en allant directement vers les années les plus proches) : il y a du bon, du très bon même, et c'est dans un format lisible pour mes yeux d'ancêtre... Ouf : Grâce en soit donc rendue à mon Beauf (que j'aime de sincère amitié, sans quoi il serait demeuré absent de cette chronique bien peu conventionnelle, selon mes habituels critères) !

Pour ceux qui auraient envie de mieux connaître Boulet, c'est ici : http://www.bouletcorp.com/2018/11/07/tonton-selfie/
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Boulet, docteur ès bédé, passe ses Notes au crible de son stéthoscope. Notes, chères Notes, souffrez-vous du syndrome de Frankenstein ? Tous les prémisses sont là : album fait de « trucs à droite à gauche », qui indépendamment « ont l'air super » mais qui, une fois rassemblés en un volume, deviennent « un truc monstrueux ». Mais peut-être ces Notes souffrent-elles du syndrome du collègue rigolo ? –dont Boulet nous livre ainsi la définition :


« C'est comme si on était des collègues et qu'on ne se voyait qu'au moment de la pause-café et genre je raconte la petite blague du jour. Ça te met de bonne humeur, c'est cool » ; mais lorsque les blagues arrivent toutes d'un coup, sans pause ni trêve, « ça peut devenir lourd voire insupportable » !


D'accord, on a compris… Alors, diagnostic ? Les Notes souffrent bien, en effet, de ces deux syndromes, quoique de manière très atténuée. En ouvrant l'album, pas de risque donc de se laisser terroriser par un monstre rabiboché de bric et de broc, même s'il est vrai que l'absence de ligne conductrice et que l'assemblage aléatoire des notes fera un peu tourner la tête. Pas de risque non plus de se voir apparaître des envies de meurtre envers le « collègue rigolo », même si on aimerait bien parfois cesser de voir sa tronche à l'intérieur de chaque case, toujours en train de se la ramener à la façon « geek décontracté, moderne et artiste dans l'âme ». Même les personnages les plus intéressants, lorsqu'ils semblent accrochés à nos basques et ne plus vouloir s'en détacher, finissent par devenir insupportables. Et, il faut bien le reconnaître, beaucoup de gags se ressemblent furieusement, lorsqu'ils ne remâchent pas inlassablement les mêmes thématiques pas franchement folichonnes (comment j'ai oublié mon ticket de train, combien de canons j'ai bus hier soir avec mes potes, comment je ne sais pas faire à manger, comment j'ai toujours envie de faire sommeil…)


Adepte de l'homéopathie ? Soignons le mal par le mal… Comme remède à ces syndromes, reconnaissons toutefois qu'il n'est pas déplaisant de se déplacer au hasard de l'inspiration de Boulet, sans jamais savoir précisément ce à quoi nous devons nous attendre… Si aucune histoire rocambolesque ne nous est proposée, les petites tranches de vie quotidienne de Boulet essayeront de se substituer à leur manière –avec modestie, ne revendiquant pas être davantage que ce qu'elles sont, drôles et fraîches au lieu d'être extravagantes. Perd-on au change ? Tout dépend de ce que l'on cherche…


Enfin, s'il est vrai que ces Notes s'entassent les unes sur les autres et finissent par ressembler à s'y méprendre à Frankenstein, acceptons-nous de nous pencher davantage sur ce monstre… la variété des styles abordés par Boulet, ses tentatives d'innovations, ses audaces, ses échecs, sont ici regroupés sur un seul et même prototype qui accepte, sans pudeur, de dévoiler l'évolution scénaristique et graphique d'un dessinateur qui n'aurait sans doute jamais cherché à publier ses Notes si un ardent public d'admirateurs ne l'y avait pas encouragé…

Lien : http://colimasson.over-blog...
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Boulet, c'est moi !... Et toi !... Ou encore toi ! Nous sommes tous plus ou moins des Boulet, et chacun se reconnaîtra forcément un peu (beaucoup pour ma part) dans les tribulations savoureuses de l'auteur. Depuis la simple anecdote de vie jusqu'aux plus hautes envolées absurdes, dans les humeurs, les réflexions aiguisées, les états d'âme ou la façon d'être, il y a toujours un quelque chose qui résonne agréablement en nous. Cette identification amusée déclenche une sympathie immédiate pour le bonhomme, avec ses fulgurances léthargiques, son profil d'ermite reclus, sa tendance geek irrésistible et son dilettantisme ménager revendiqué.

Le plus remarquable, et malgré une auto mise en scène systématique, c'est que l'ego de Boulet s'efface toujours devant le sujet et l'ambiance de chaque chronique. Pas de nombrilisme irritant, pas d'intimisme impudique, juste du détachement et une maîtrise de l'autodérision exceptionnelle. C'est enlevé, aérien et surtout sans outrances. Dans une bonne humeur quasi permanente, les éclats de rire s'enchaînent ponctués d'autres moments plus attachants ou poétiques, et c'est une réelle tendresse que l'on finit par ressentir pour ce gars somme toute « normal ».

La compilation de tous ces récits en vrac, sans réel fil conducteur, pouvait laisser craindre pour la cohérence de la narration. Il n'en est rien. La diversité de thèmes et de tons, une déconcertante facilité à raconter et un style graphique qui alterne ligne spontanée, noir et blanc plus travaillé et aquarelles somptueuses, fournissent un punch et une fraîcheur indéniables. L'insertion de petites parenthèses dans lesquelles l'auteur commente la genèse de son album, finit d'apporter toute sa cohésion à l'oeuvre. le résultat : un bocal de friandises que l'on pourra vider goulument ou picorer de temps à autre.

Si, comme le laisse supposer l'adage populaire, un fou rire vaut bien un steak, à la fermeture de l'album, c'est un bovin entier que vous aurez englouti. Pour 13 euros, il n'y a pas à hésiter !
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Aaaaah, Boulet et moi, c'est une grande histoire d'amûûûûr.... Je ne me souviens pas exactement du moment où j'ai découvert son humour ravageur alors que oui, bon, ça a clairement bouleversé mon existence (Boulet, si tu passes par là, c'est cadeau !), toujours est-il que ses Notes font aujourd'hui partie de mes livres de chevet préférés, ceux que je relis au moins une fois par an. Boulet, pour moi, c'est un peu l'Alexandre Astier ou le Kyan Khojandi de la bande dessinée : un type normal, qui pourrait être ton voisin de palier mais qui au lieu de venir gueuler à 7h du matin parce que le son de ton épisode des Simpsons était trop fort transforme ça en une vidéo ou une note de blog qui fera se marrer la France entière. Ça doit être un don du ciel ou une connerie dans ce genre là. Tu t'aperçois ensuite que tes conversations sont truffées de références que seuls les autres fans pourront comprendre aussi. Tu as l'impression de faire partie d'un club, c'est chouette...

Boulet est d'abord un enfant de la blogosphère. Parmi vous, lecteurs attentifs, peut-être certains ont-ils joué des heures avec ses menus déroulants que quand tu passes la souris dessus ça fait des bruits rigolos ? (Trop tard pour vous, sombres mortels ignorants !) Son antre, Bouletcorp.com, est devenu le refuge d'individus luttant contre le marasme ambiant et la morosité omniprésente. Ses Notes reprennent par ordre chronologique les billets publiés chaque année sur son blog. Loin d'être un énième blogueur pratiquant la masturbation intellectuelle, Boulet a ce petit quelque chose qui fait de chaque situation, même la plus banale, une source inépuisable d'émerveillement et de rire car il saisit toujours exactement la justesse du moment. On ne peut que se reconnaître dans ses tentatives quotidiennes de lutte contre la flemme ou son combat avec le démon de la vaisselle.

Lire tous les tomes des Notes à la suite permet de constater que son trait a beaucoup évolué tout en gardant le "grain" qui le caractérise. Loin de lasser comme il le craignait, l'adaptation de ses notes de blog en format papier permet d'embrasser assez rapidement l'ensemble de son univers qui, apparemment fait de bric et de broc, se révèle finalement très cohérent. Bien que les sujets de ses illustrations soient aussi variés que ses souvenirs de dédicaces, la vie propre d'un plat de tartiflette oublié sur son balcon, sa technique pour dessiner tranquille dans le métro ou son amour pour les vieilles consoles de jeu, certains thèmes récurrents (souvent moins légers) structurent l'ensemble de son travail. Pourquoi pas un coup de coeur, me direz-vous ? Pour des raisons qui ne dépendent absolument pas de la volonté de notre auteur : la perte d'interactivité liée au passage du blog au livre... et la petitesse des caractères, qui ne facilite vraiment pas la lecture. Malgré cela, je ne m'en lasse pas. Boulet, tu es mon héros !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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J'ai découvert Boulet il y a quelques années quand on m'a offert le premier tome de la rubrique scientifique que j'avais beaucoup aimé et quelques temps plus tard, complètement par hasard, je suis tombée sur son blog et j'ai très très vite accroché. J'ai acheté ce premier tome le jour de sa sortie en 2008.





Depuis 2004, Bouletcorp.com s'est efforcé de porter un regard neuf sur la société, en abordant des thèmes aussi divers que l'informatique, le rock'n'roll, le kebab, la musique de rue, le sexe et Mireille Mathieu.

www.bouletcorp.com ce sont des histoires de qualité pour toute la famille.

Ce premier volume de la série "Notes" regroupe les pages parues sur le site entre 2004 et 2005.





Je suis le blog de Boulet depuis cinq ans maintenant et je m'amuse toujours autant.

Ce que ça raconte? Ben....des histoires de la vie de tous les jours, des histoires de vie de dessinateurs de bd, des contes, des voyages, des aventures avec des amis, des chansons, des notes pour exprimer ses états d'âme...Des Notes de blog, quoi. Un peu de tout.

Je crois que cette citation des premières pages résume bien ça (Bon, par contre, ça rend mieux avec les images. Allez lire l'album ♥): "On a une idée, on la laisse germer...Elle prend forme petit à petit...On y passe des mois, on peaufine...et au final, on a un album. Il sera peut-être super-banal, mais cohérent. le blog, c'est un incubateur: j'y fais des trucs à droite à gauche. Indépendamment, ils ont l'air super. Mais si on assemble, ça donne un truc monstrueux."

Mais non, voyons =)


C'est un très joli album et les dessins sont supers, pleins de couleurs, ou alors en noir et blanc, et il y a une sorte de "fil rouge" (sauf que c'est pas ça mais je ne sais pas comment l'appeler) avec des planches inédites et les fins de certaines histoires (comme celle de la raclette mutante.)


Des exemples de ce que vous pourrez trouver dans l'album ici et là.


Je vous parlerais plus tard des autres tomes (il y en a 7) des Notes. Ce sont de très chouettes albums pour passer un bon moment et rigoler un peu.
Lien : http://lemondedarlavor.blogs..
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critiques presse (2)
Lecturejeune
17 février 2012
Lecture Jeune, n°129 - mars 2009 - Ces ouvrages racontent peu de choses si ce n'est de petits épisodes, des tranches de vie récoltées au jour le jour par le dessinateur pour enfants, Boulet. Toutes les planches de cette bande dessinée sont issues de la première année d'existence du blog de l'auteur. C'est en quelque sorte un journal « ex-time » de l'auteur où les thèmes - des plus farfelus au plus sérieux - sont abordés sur le ton de l'humour : le ménage, le sexe, Internet, les courses, les amis, la vision de soi, la télévision, etc. Avec toute sa palette graphique, Boulet nous propose sa vision de la vie ; celle d'un adolescent qui a grandi trop vite, confronté à tous les problèmes des « vrais » adultes. Il y a une certaine connivence entre cet « adulescent » de 28 ans et les plus jeunes car le regard qu'il pose sur le monde et ses interrogations pourraient être partagés par des adolescents : les complexes physiques, l'humour « potache », une certaine nonchalance, un goût prononcé pour la lecture des mangas, pour la musique, etc. Le dessin varie d'un « strip » à l'autre et l'anarchie dans la succession des thèmes - conséquence de la publication quotidienne de ses planches sur son blog - rendent la lecture plaisante. La série devrait compter 4 tomes. ? Thomas Bailly
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
BullesEtOnomatopees
22 août 2011
Bref, il faut lire les Notes de Boulet, absolument !
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
La bédé, longtemps marginale, est devenue plus médiatique. On a beaucoup parlé de Beineix, qui, d’un film trop naze pour être produit, a fait une bédé merdique.
- Oui, mais je suis connu !
On a beaucoup parlé de Gerra, qui, bien que n’ayant absolument aucun talent de scénariste bédé, a repris « Lucky Luke ».
- Oui, mais je suis connu. Je sais imiter Johnny.
On a beaucoup parlé de Semoun qui a sorti une bédé dont n’aurait pas voulu le pire fanzine lycéen.
- Oui mais je suis connu. « Alors c’est une blonde à forte poitrine »…
On n’a pas parlé de J. ni de tous les autres comme elle qui font de bonnes bédés.
- Oui mais on n’est pas connus…
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On a une idée, on la laisse germer...Elle prend forme petit à petit...On y passe des mois, on peaufine...et au final, on a un album. Il sera peut-être super-banal, mais cohérent. Le blog, c'est un incubateur: j'y fais des trucs à droite à gauche. Indépendamment, ils ont l'air super. Mais si on assemble, ça donne un truc monstrueux.
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Si les papillons de nuit aiment tant la lumière, pourquoi ne vivent-ils pas le jour ?
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Super... Je suis plus casse-couilles que les témoins de Jéhovah !
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Savoir que le camembert est conducteur est utile, ça permet de faire l’amour (parfois).
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Payot - Marque Page - Boulet - Rogatons 2
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