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Citations sur La folle du logis (50)

Car enfin, comment peut-on vivre sans lecture ? Cesser d'écrire, c'est peut-être la folie, le chaos, la souffrance mais cesser de lire, c'est la mort instantanée. Un monde privé de livres est un monde sans atmosphère, comme la planète Mars. Un univers impossible, inhabitable. La lecture précède largement l'écriture et les romanciers ne sont que des lecteurs dévorés et dominés par une insatiable fringale de mots. (p. 153)
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Quand une femme écrit un roman dont le person­nage est une femme tout le monde consi­dère qu’elle parle des femmes mais quand un homme écrit un roman dont le héros est un homme, tout le monde consi­dère qu’il parle du genre humain.
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Lire, c'est vivre une autre vie.
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La réalité est toujours ainsi : paradoxale, incomplète, débraillée.
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Je ne connais pas un romancier qui ne soit affligé du vice insatiable de la lecture. Nous sommes, par définition, des bêtes de lecture. Nous rongeons inlassablement les mots contenus dans les livres comme dans les vrillettes passent leur vie à dévorer du bois. (p. 152)
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C'est peut-être même la raison de la plupart des misères morales et intellectuelles: ne pas vouloir aller à l'encontre des idées de son patron, de ses voisins, de ses amis. La pensée indépendante est un lieu solitaire et battu par les vents. (p. 52)
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Et enfin, mais c'est vraiment le plus important, quand on est follement amoureux, on est si plein de vie dans les premiers moments de la passion que la mort n'existe pas. L'amour rend éternel. De même, quand on écrit un roman, pendant les moments de grâce de la création, la vie de ces créatures imaginaires nous imprègne tellement que ni le temps ni la décadence ni même notre propre mortalité n'existent plus pour nous. On devient aussi éternel pendant qu'on invente des histoires. On écrit toujours contre la mort. [Métailié, coll. Suites, janvier 2017]
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Les romanciers scribes incontinents, décochent inlassablement des mots contre la mort, comme des archers postés sur les créneaux d’un château fort en ruine.
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Aussi longtemps qu'ils restent dans les limbes rutilantes de l'imaginaire, dans le domaine des projets et des idées, nos livres sont absolument merveilleux, les meilleurs qu'on ait jamais écrit. C'est plus tard que les choses se gâtent, au moment où on se met à les fixer mot après mot dans la réalité.
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La réalité est toujours ainsi : paradoxale, incomplète, débraillée. C'est pourquoi le roman est le genre littéraire que je préfère, celui qui se prête le mieux au caractère décousu de la vie. La poésie aspire à la perfection, l'essai à l'exactitude, le drame à l'ordre structurel. Le roman est l'unique territoire littéraire où règnent la même imprécision, la même démesure que dans l'existence humaine. (p. 123)
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