Emilie de la Nouvelle Lune, tome 1

Après la fin d'Anne de Green Gable, je me suis retrouvée un peu orpheline de cette plume, cet univers, cette ambiance. Quel bonheur alors fut l'annonce de son éditeur français de poursuivre l'aventure avec l'autre saga a succès de l'autrice, celle qu'elle trouve la plus proche d'elle. ❤

Anne, je l'ai découverte grâce à la série télé mais du coup, je ne pouvais m'empêcher de comparer les deux et parfois au détriment du roman tant j'avais eu un coup de coeur pour la première version. Emily je ne la connaissais pas avant, c'est donc une toute autre expérience ici et j'ai adoré celle-ci !

J'ai à nouveau été émerveillée par la plume de l'autrice qui est d'une tendresse et d'une richesse tout en restant parfaitement accessible, chaleureuse et humaine. Je me suis vraiment sentie transportée dans cette petite ville de New Moon aux allures de Walnut Grove, aux côtés de la belle et libre Emily, qui a elle aussi un bel imaginaire, comme Anne, mais qui est plus terre à terre et peut-être plus touchante du coup pour moi, car plus proche. J'ai eu des étoiles pleins les yeux tout au long de ma lecture et ce malgré le caractère bien plus âpre et moins fantasque de l'histoire.

Emily, prend place juste après la fin d'Anne dans la bibliographie de l'autrice. Écrite entre 1923 et 1927, c'est la seule autre saga de l'autrice et elle y reprend un peu le même schéma que dans la précédente qui a fait son succès. C'est à nouveau une orpheline qui se retrouve à vivre dans une famille atypique qui ne veut pas forcément d'elle et qui va devoir surmonter cet obstacle pour rester elle-même et être heureuse. La comparaison s'arrête là.

Là où Anne était merveilleusement fantasque et originale, Emily est plus réaliste. Elle est tout juste orpheline au début de l'histoire, mais c'est depuis toujours une écrivaine en herbe. D'abord de poésie, elle s'exerce depuis peu sur des textes romanesques, plutôt merveilleux, dont l'autrice nous fait profiter et suivre le parcours de cette future écrivaine, c'est un peu suivre Lucy Maud Montgomery. On sent qu'elle a ici mis beaucoup d'elle-même, ce qui nous touche. J'ai été frappée en tout cas pour ma part par sa passion des mots, son besoin inarrêtable et vital d'écrire, mais aussi par la jeune poésie et la fougue des mots qu'elle couche sur le papier. Pour autant, on ne nous cache pas que ce n'est pas un génie. Elle se fait parfois rabrouer. Ses écrits ne touchent pas tout le monde. Heureusement une rencontre survit à la fin du tome qui va donner une autre tournure à ceux-ci. Magique ❤

En plus, l'histoire ne se cantonne pas à cela. Ce premier tome des aventures d'Emily est celui de la rencontre avec New Moon, sa nouvelle famille et les familles qui vivent là. Emily est « adoptée » par une tante pas des plus aimable qui a beaucoup de mal à baisser sa garde, un schéma classique mais que l'autrice pousse loin ici dans l'âpreté vis-à-vis de cette enfant qui n'est qu'amour et ne demande rien. Elle nous fait également le portrait d'une famille compliquée et fantasque à sa manière dans la façon dont les liens se sont distendus et les clans formés. Emily peine à trouver sa place ou plutôt on ne lui en laisse que peu. Cela devrait être triste mais pas sous la plume de l'autrice qui en fait une force pour notre héroïne, un moteur même, et ce jusqu'à sa superbe rencontre avec Tordo ❤ C'est également la rencontre d'Emily avec sa nouvelle vie, une vie d'écolière, faite d'amitiés et inimitiés que l'autrice croquera doublement au travers de ses propres mots et ceux d'Emily, ce qui a une saveur toute particulière. J'avais vraiment l'impression d'être parfois aux côtés de Laura Ingalls face à Nellie Oleson avec ses soeurs et amies à ses côtés. On a les mêmes relations entre enfants décrites, les mêmes professeurs revêches ou inspirants, les mêmes scénettes dans et en dehors de l'école, les mêmes relations aux garçons, etc.

Lucy Maud Montgomery a réussi l'exploit de me faire revivre la superbe expérience faite avec Anne dans une seconde saga, sorte de variation plus ancrée dans le réel mais toute aussi poétique et émouvante, où avec les mêmes ingrédients, elle invente une recette différente qui me plaît tout autant. J'ai adoré Anne, je vais adoré Emily. Elle m'a déjà conquise par sa force de caractère et son amour des mots pour surmonter les maux de sa famille. C'est une charmante aventure jeunesse à la mode de la Petite maison dans la prairie qu'il ne faut pas laisser passer si on aime ce type de décor. Ce fut gentiment, âprement, enchanteur.
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Pour célébrer le centième anniversaire de la première édition du premier volume de cette série, j'ai décidé de me remettre à leur lecture, plus de vingt ans après ma première rencontre avec Émilie Byrd Starr!

Ce ne sont pas toutes les oeuvres classiques qui demeurent agréables à lire plus 80 ans après la mort de leur auteure, mais je trouve que Lucy Maud Montgomery a réussi ce pari.

Ces livres demeurent intéressant malgré le siècle qui nous sépare de leur parution originale.
Bien sûr la série d'Anne aux pignons verts sont ses livres qui ont rencontré et rencontrent encore aujourd'hui le plus grand succès.

Je trouve cela dommage pour ces autres romans, la série Émilie de la Nouvelle Lune mérite elle aussi de passer l'épreuve du temps et d'être découverte par de nouveaux lecteurs.

Son héroïne partage certains points en commun avec Anne; elles sont tous les deux orpheline, élevées par de braves célibataires qui demeurent toujours dans leur maison familiale, elles sont originales et ont toutes deux une imagination débordante.

Mais là où Anne à un si grand besoin d'amour car elle en a été privée toute son enfance, Émilie à une confiance inébranlable dans l'amour que son père et sa mère lui portaient avant leur décès.
Là où Anne est maladroite socialement car elle n'a pas pu profiter d'une éducation dans ses premières années, Émilie se réclame d'une fière lignée et agit toujours pour en être digne.

Je pense qu'Émilie devait beaucoup ressembler à son auteure dans sa jeunesse, un besoin viscérale d'écrire et un désir de vivre de sa plume.
Bref, c'est une série qui saura plaire aux amateurs de séries jeunesse où l'on suit de braves héroïnes dans les détours de leur parcours et jusqu'au passage à l'âge adulte.

Bon. J'avoue, je suis un peu déçue par ce premier tome. J'ai même mis un peu de temps à le terminer si je veux totalement être honnête.

D'abord, j'ai trouvé la première partie du livre très sombre et un tantinet morbide malgré la merveilleuse plume douce et poétique de l'autrice. Heureusement, ça au moins, ça ne s'est pas perdu ! En vrai, j'ai souvent eu le cafard pendant ma lecture.

Ensuite, parlons un peu d'Emily. J'ai eu du mal à m'attacher à elle au début et contrairement à beaucoup, je ne trouve pas du tout qu'elle ressemble à Anne ! Rien que physiquement, elles ne sont pas semblables et de caractère non plus d'ailleurs. J'ai trouvé Emily beaucoup plus mélancolique, dramatique et orgueilleuse avec un côté parfois sombre et morbide s'imaginant souvent morte ou en train de mourir ou encore en train de « tuer » quelqu'un. Elle est aussi très brutale dans ses actions et dans la gestion de ses émotions. Une vraie petite tempête à elle toute seule !

J'ai aussi eu beaucoup de mal avec les passages où Emily écrit des lettres à son papa. Au début, c'est truffé de fautes d'orthographe. Alors oui, ça rend la chose très réaliste car Emily n'a que onze ans à ce moment mais ça rend la lecture pénible pour mes yeux !

Enfin, certaines rencontres et certains passages sont assez choquants. Un homme qui fait de rentre dedans à une enfant ?! Je préfère ne pas en parler…

Je vais tout de même lire la suite parce que la fin se termine sur une note plutôt positive qui nous donne vraiment envie de connaître l'évolution d'Emily. Je suis curieuse de voir ce que l'adolescence va donner sur elle !

Quel joli moment de lecture !
J'avais un peu d'appréhension en achetant le livre, de peur d'une forme de redite de l'histoire d'Anne de Green Gables. Il y a de quoi : une orpheline, la même autrice, l'enfance, la nature et la campagne du Canada. Néanmoins, Emily n'est pas Anne. Elle est moins solaire, mois unanimement aimée. Elle est orgueilleuse, ambitieuse, bornée et bien naïve. Et peut être est-elle plus attachante car justement pétrie de défauts ! On la suit de la mort de son père à l'aube de ses quatorze ans où elle grandit dans le domaine de sa famille maternelle : New Moon, sorte de lieu sans âge, plein d'histoires, de contes familiaux, de drames dans lequel son âme de poète trouve l'inspiration. C'est un plaisir de la voir grandir. J'ai quelques réserves sur le triangle amoureux et aussi sur le cousin Dean. Ces remarques déplacées et opaques à l'égard d'une petite fille de la part d'un homme de plus de trente ans m'ont laissé un goût un peu étrange et ont jeté un profond malaise. le livre a vieilli de ce point-de-vue là. Je recommande néanmoins, un petit moment de lecture agréable :)

Quel plaisir de retrouver l'écriture poétique de Lucy Maud Montgomery avec une nouvelle héroïne, Emily, qui partage de nombreux points communs avec Anne Shirley : un caractère bien trempé, une grande sensibilité, une imagination débordante, un sens de l'émerveillement face à la beauté de la nature, sans compter un incident capillaire... Difficile donc de ne pas les comparer !

"C'était un endroit où naissait la magie. Là-bas, elle renouait plus facilement avec ses racines féeriques... [...] Tant qu'elle ne l'aurait pas décrit, ce paysage la blesserait de sa beauté. Ensuite, elle lirait son texte à son père. Elle ne devait pas omettre la façon dont la cime des arbres sur les collines dessinait une délicate dentelle noire contre la bordure du ciel. Et soudain, l' espace d'un ultime et glorieux instant, l'illumination" lui vint. "

Emily Byrd Starr n'a que dix ans lorsque son père bien-aimé meurt d'une longue maladie. Orpheline - elle a perdu sa mère à l'âge de 4 ans - elle est confiée à ses deux tantes maternelles, Tante Elizabeth et Tante Laura, qui vivent à New Moon. La famille de sa mère, les Murray, est connue pour son orgueil légendaire, et Emily, qui avait vécu une vie très libre jusqu'alors, va devoir se soumettre aux exigences et aux traditions imposées par cette famille.

Emily rêve de devenir une poétesse célèbre, et l'écriture de poèmes et de nouvelles fait partie intégrante de sa personnalité. Elle se confie à son défunt père, qui a toujours été son confident, dans des lettres qu'elle garde cachées. Ses écrits sont son refuge, où elle déverse son quotidien, mais aussi ses peines et ses colères. Elle tombe sous le charme de sa nouvelle maison et se fait des amis : la belle et impétueuse Ilse, Teddy, un doux peintre en devenir, Perry, l'intrépide et ambitieux garçon de ferme, sans oublier son attachant cousin Jimmy, lui aussi poète.

J'ai trouvé les personnages autour d'Emily beaucoup moins charismatiques que ceux d'Anne de Green Gables, mais sachant que ce roman est quasi autobiographique et qu'il s'agit de l'héroïne préférée de l'auteur, j'ai hâte de découvrir la suite des aventures d'Emily et de me faire une idée d'ensemble de cette trilogie. Histoire à suivre...

J'ai beaucoup aimé ce premier tome de la saga Emily.
Si vous appréciez la saga "Anne de Green Gables", vous aimerez forcément ce roman. Globalement, nous retrouvons les mêmes éléments que dans la série Anne. Les personnes sont semblables, l'atmosphère des lieux également. Disons que l'autrice ne se renouvelle pas du tout.
Emily est différente d'Anne, mais elles ont tout de même énormément de similitudes. Emily écrit de la poésie, donne des noms aux arbres, parle de manière métaphorique, dit ce qu'elle pense. Elle a 11 ans au début de la l'histoire et 13 à la fin.
Par contre, deux petites choses m'ont quand même pas mal choquée dans ce roman et je suis étonnée de ne voir cela mentionné nulle part.
Premièrement, le personnage de Dean, alias Tordo. On en parle de son discours très limite ? Clairement, il fait du rentre-dedans à Emily qui n'a que 12 ans alors qu'il en a plus de 30 ! J'ai souligné 3 passages vraiment peu délicats et choquants.
Deuxièmement, la mère de Teddy. La femme est tellement atteinte psychologiquement qu'elle va jusqu'à noyer les chats de son fils car elle a le sentiment que son fils les préfère à elle. Ce qui me gêne, c'est que ces faits choquants sont mentionnés, mais pas dénoncés. Je trouve ça très limite.
A part ça, j'ai aimé l'histoire et je me suis sentie bien dans ce livre. Je lirai la suite sans aucun doute.

Après la saga autour du personnage de Anne Shirley, Lucy Maud Montgomery repart "de zéro" avec une nouvelle héroïne du nom d'Emily Bird Starr. Elle aussi est une petite fille quand commence le récit et l'on va bien sûr la voir grandir au travers de diverses épreuves ou petits moments de vie qui construisent toute existence.

Emily a autant de caractère que Anne mais une personnalité différente. Elle est certes tout aussi curieuse mais moins bavarde et surtout elle sait très vite que son âme et ses besoins s'expriment au travers de l'écriture et plus particulièrement de la poésie. Ce penchant se heurtera très vite à l'implacable jugement d'adultes malheureusement en phase, pour la plupart, avec leur époque, qui veut que les femmes ne doivent pas nécessairement travailler, ou alors dans des domaines bien précis comme l'enseignement en école publique.

Heureusement la jeune fille, on l'a dit, a un caractère bien affirmé et surtout comprend très vite que ce besoin d'écrire lui permet d'outrepasser ses démons (on sent fréquemment une once de désir de mort dans certains de ses propos ou pensées) et les vicissitudes de la vie. Comme le décès de son papa, qui la voit contrainte d'aller vivre dans la famille de sa maman, décédée elle aussi quelques années auparavant. Elle est recueillie, après tirage au sort (sic) par sa tante Elizabeth chez qui vit aussi sa tante Laura et son cousin Jimmy.

Cette tante acariâtre ne va pas lui faire mener une vie facile mais comme pour Anne, l'attachement va venir progressivement. Emily est bien trop portée sur l'onirisme pour plaire à la pragmatique vieille fille mais cette fièvre poétique va un jour amener à résoudre un mystère qui va finir de convaincre les gens autour d'elle qu'elle n'est une si vilaine petite fille.

Ce premier livre a certes des relents de Anne de Green Gables, des répétitions dans la structure ou les thèmes abordés, mais c'est malgré tout un nouveau personnage attachant et peut-être même plus supportable qu'a crée l'autrice canadienne. Une fillette à la destinée certes contrariée, mais qui semble quand même tracée pour devenir écrivaine ; qui s'égaie dans la solitude mais sait se faire des amis et accepter leurs défauts, qui lutte contre les injustices qu'elle est amenée à subir, et qui grandit tout simplement.

... Un premier tome signé Lucy Maud Montgomery dont j'ai adoré la série d'Anne de Green Gables. Emily est au antipode d'Anne mais on reconnaît dès les premières lignes la magnifique plume de l'autrice, avec cependant une toute nouvelle aventure aux côtés d'Emily au caractère si impressionnant et à la détermination sans faille. J'ai dévoré chaque chapitre, m'attachant très vite à la jeune fille et en découvrant son quotidien dans la famille Murray. Je me ferai un plaisir de continuer à lire cette épopée et je ne peux que vous conseiller de vous plonger également d'urgence dans sa lecture, Emily Bird Starr a beaucoup de choses à vous raconter et de grands projets à réaliser !
Lien : https://booksetboom.blogspot..

La couverture et le fait que ça soit une nouvelle série de Lucy Maud Montgomery m'ont donné envie d'acheter ce livre mais c'est une lecture commune qui m'a fait sauter le pas.
J'ai tellement aimé découvrir Emily et surtout, je me suis beaucoup retrouvée dans cette petite fille rêveuse qui se perd dans son imagination.
Je sais que beaucoup de lecteurs vont sans doute la comparer à Anne mais personnellement je la trouve différente mais toute aussi intéressante.
Emily à connu l'amour d'un père et se retrouve un peu désemparée quand son monde bascule et qu'elle se retrouve chez de vieilles tantes inconnues. Et pourtant, elle s'habituer rapidement à ce nouvel environnement, y prendra ses marques et tentera tant bien que mal de suivre ses règles.
Mais la petite fille restera malgré tout fidèle à elle-même et n'oubliera pas ses amis imaginaires tel que la Dame du Vent.
On retrouve aussi dans ce livre une ode à la nature et à ses bienfaits, une vie simple et la liberté accordée aux enfants lors des vacances (même si bien sûr il y a des corvées et des règles à respecter).
Pour avoir grandi en lisant le Club des cinq, j'ai adoré retrouver cet esprit de liberté et d'aventure, l'amitié précieuse qui unit les enfants et leur imagination débordante qui facilite leurs jeux.
Et bien sûr, pour terminer, il faut aussi parler de ce besoin impérieux qu'à Emily d'écrire, que nous découvrons dans ses lettres et ses premiers poèmes. L'autrice nous fait aussi découvrir les imperfections et les fautes d'orthographe de l'enfant mais nous voyons son style évoluer alors qu'elle grandit et mûri.
J'ai hâte de retrouver Emily dans le prochain tome et de découvrir ce que la vie lui réserve.

Me souvenant très peu de la série télé, seulement que j'avais aimé, j'ai pris grand plaisir à découvrir Émilie à l'écrit. Bien sûr, c'est jeunesse, et je ne pouvais m'empêcher de voir les similitudes avec Anne, mais j'ai bien apprécié.