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3,48

sur 267 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lassé de ses concitoyens, Elric décide de partir seul à la découverte des Jeunes Royaumes armé de sa seul Stormbringer. Mais il va rapidement déchanter, et alors qu'il est au bord de la mort après s'être perdu dans le désert des soupirs et avoir épuisé sa réserve d'herbes, il va devoir accepter une bien sombre mission qui va l'emmener dans des mondes dont seul le descendant des Empereurs de Melniboné à une chance de revenir.

Relativement différent du premier tome, l'auteur appuie ici sur le coté fantastique et nous entraîne au milieu de phénomènes étranges et irréels. N'étant pas un grand amateur de ce type de Fantasy qui met de côté toute crédibilité j'ai moins aimé cet épisode que le précédent et je l'ai refermé avec un certain soulagement en espérant que la suite sera plus à mon goût.
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Après un premier tome où on faisait connaissance du personnage d'Elric, ce volume semble entamer les aventures proprement dites du héros. le début du récit m'a bien plu. Débarrassé des longueurs et des lourdeurs du premier roman de la série, il met en place un univers et des personnages pittoresques, autour d'un Elric plus ambigu et complexe. Cependant, on retombe assez rapidement, dès l'arrivée d'Elric dans l'oasis, dans un style assez démonstratif, qui laisse peu de place à la nuance et à la surprise. La description de l'univers des rêves, avec ses différents cercles, qu'on peut comprendre de manière symbolique, est fort intéressante. Mais dès que les héros entrent dans ce monde parallèle, leurs aventures deviennent incohérentes... Je me suis plutôt ennuyée...
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Deuxième tome du cycle d'Elric, cette histoire s'est révelée pour moi ennuyeuse et politiquement problématique.
D'abord ce qui a de bien. L'écriture est bonne, sérieuse, consistante. Il y a de la vision frappante, de la fresque, de la substance. Une teneur un peu philosophique même.
Mais en termes de récit, le voyage dans plusieurs mondes parallèles oniriques manque de stimulant, d'enjeu, c'est trop vaporeux, on doit forcer la lecture pour avancer.
Quant à l'allégorie politique, je trouve qu'elle s'ancre dans l'orientalisme : un Orient fantasmé avec le "bon Orient" d'un côté (les nomades) et le "mauvais Orient" (la cité de Qarzasat). Les nomades souffrent d'un racisme inversé : de bons sauvages au service de l'Occidental (Elric). La cité souffre de stéréotypes racistes concernant "l'Orient" : corruption, manque d'honneur, coups bas. C'est le cliché raciste de "l'arabe voleur".
Et quel est le choix moral (politique) d'Elric ? (attention spoil) il tue sadiquement tous les mauvais pour faire justice aux bons, sans que ces derniers ne le lui demandent, par pur choix personnel moral. Bref, une belle allégorie de l'interventionnisme occidental (ouvrage écrit juste avant la 1er guerre du Golfe), c'est à dire du néocolonialisme. En effet, le genre fantasy est profondément colonialiste (car fusion du roman historique et du roman d'aventure, ce dernier pétri de stéréotypes coloniaux, de goût pour "l'exotisme") si bien que tout auteur qui ne s'en démarque pas tombe dedans. Cette histoire en est une bonne illustration. A comparer avec des oeuvres à teneur légèrement anti coloniale comme Sorcelleur (oppression des dyades et des elfes) ou Trône de fer (la place valorisée des Dothraki)
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