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Citations sur Le Mépris (92)

... la pensée dans son apparente précision est toujours plus faillible que l’obscur et trouble sentiment. 
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La pensée dans son apparente précision est toujours plus faillible que l'obscur et trouble sentiment.
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L'homme veut toujours espérer même lorsqu'il est convaincu qu'il n'y a plus d'espoir.
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Pénélope est fidèle à Ulysse, mais nous ne savons pas jusqu'à quel point elle l'aime... comme vous le savez, on peut être parfois absolument fidèle et cela sans aimer... Dans certains cas même, la fidélité est une forme de vengeance, de chantage, de revanche de l'amour-propre...
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Le plus dur pour moi, outre de n'être plus aimé, c'était d'être méprisé ; mais incapable de trouver à ce mépris une explication quelconque, si légère fût-elle, j'éprouvais une vive sensation d'injustice et en même temps la crainte qu'il n'y eût pas injustice et que ce mépris fût bien fondé, incontestable pour les autres, inexplicable pour moi. J'avais de moi-même une assez haute opinion, tout au plus teintée d'une sorte de pitié, comme pour un homme peu chanceux, que le sort n'avait pas favorisé autant qu'il le méritait, mais qui n'avait rien que d'estimable. Et voici que cette phrase d'Emilia venait bouleverser cette conception ; pour la première fois je me demandais si je me connaissais et me jugeais tel que j'étais, sans fausse complaisance envers moi-même.
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Plus on est heureux et moins on prête attention à son bonheur.
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[Mépris,] C’était l’accent du mot à sa naissance, directement émané de la chose elle-même, prononcé par quelqu’un qui s’en servait peut-être pour la première fois et qui, poussé par la nécessité, l’avait puisé au fond ancestral de la langue, sans le chercher, presque involontairement. Ainsi, parfois, le paysan, avec le jargon de son terroir, les mots qu'il estropie, les expressions archaïques qu’il emploie, prononce-t-il une phrase lumineuse de bon sens, de jugement pénétrant qui surprendrait dans une autre bouche et qui, venant de lui, émerveille et semble presque incroyable.
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Il est possible de se réprésenter les choses les plus épouvantables et de les imaginer en sachant pertinemment qu'elles existent. Mais voir confirmer ces suppositions ou plutôt ces certitudes provoque toujours un choc douloureux, comme si on les avait jamais envisagées.
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Histoire de couple et de quotidien. Problématiques de la vie conjugale à la fois désuètes (le livre se déroule dans les années 50 en Italie) mais aussi d'une incroyable modernité. On s'affranchit vite de l'évolution des mentalités et des moeurs de l'époque (femme obéissante et soumise, circonscrite dans des activités ménagères et conjugales) pour lire une histoire d'un couple d'aujourd'hui.
Emilia, jeune épouse dépendante et vulnérable socialement au travers de son mari, n'en reste pas moins détentrice d'armes et d'un pouvoir dont le héros peine à combattre.
Evocation de l'Odysée. Là encore, Moravia évoque le mythe pourtant connu sous un angle nouveau, lui conférant une approche d'une modernité insoupçonnée.
Je n'ai pu m'empêcher de regarder à nouveau le film de Godard. Je n'y ai pas retrouvé le livre. Bardot, en adorable provocatrice, capricieuse, canon de beauté, ne correspond pas à mon sens à la sage et soumise "Emilia" du roman qui soudainement, malgré elle mais sans se débattre, semble s'être vidée de son amour pour son mari. Michel Piccoli n'est pas l'amoureux fou (sans pour autant être mièvre) de Moravia .
Le mépris ou l'histoire d'un homme qui, par sa jeunesse, ne comprend pas sa femme et ses envies, et l'abîme par des maladresses. Une belle lecture, l'histoire d'un héros ordinaire dont la vie est bouleversée parce qu'il a perdu l'amour et l'estime de celle qu'il aime.
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Tout d’abord, je cherchai à me consoler de cette froideur en me persuadant qu’au bout de deux ans de mariage, l’amour fait fatalement place à l’habitude, si tendre soit-il, et que l’assurance d’être aimés ôte tout caractère passionné aux rapports entre époux.
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