J'allais couler, couler au fond de la mer et creuser ma tombe au milieu des algues, des ossements de marins et des épaves de navires.
"On ne peut pas passer la vie à espérer toujours, à attendre. Il faut vivre la vie." Editions Gallimard Jeunesse, 2007. Page 140.
J'avais toujours bien aimé le dessin, mais Kensuké m'apprit à l'aimer passionnément. Il m'apprit que, pour peindre ou dessiner, il fallait d'abord bien observer, déterminer la forme de l'image dans sa tête, et enfin la transmettre à son bras jusqu'au bout du pinceau, puis jusqu'au coquillage. (p. 105)
Le 28 juillet 1988 Michael tombe a l'eau a cause de son harnais de sécurité qu'il n'avait pas et son chien Stella ne l'avais pas aussi après ils atterissent sur une ile déserte .Ils découvreront un jeune homme Kensuké qui leur apprendras a survivre sur son ile;
A l'école, je n'avais jamais été très bon en rédaction. Je ne savais jamais quoi écrire ni par où commencer. Mais sur la Peggy Sue, je me rendis compte qu'il suffisait que j'ouvre mon journal pour écrire. J'avais toujours tellement de choses à dire ! Et justement ! Je n'avais pas du tout l'impression d'écrire, mais plutôt de dire les choses. Je parlais dans ma tête, les mots descendaient le long de mon bras, puis de mes doigts et de mon stylo jusqu'au papier. Et c'est ainsi que je le lis, maintenant, bien des années plus tard, comme si je m'entendais parler.
On ne peut pas passer la vie à espérer toujours, à attendre. Il faut vivre la vie.
Chaque tempête soufflait si fort qu'elle finissait par se chasser elle-même, et nous nous retrouvions toujours là, toujours vivants, toujours à flot...
J'ai adorer ce livre surtout a ce passage "J'allais couler, couler au fond de la mer et creuser ma tombe au milieu des algues, des ossements de marins et des épaves de navires"
Un jour qu'il réparait sa pirogue tandis que toujours plein d'espoir, je scrutait la mer à travers les jumelles, il me dit :
- C'est plus facile quand on est vieux, comme moi, Micasan.
- Qu'est-ce qui est plus facile ? lui demandais-je.
- Attendre, me répondit-il. Un jour, un bateau vient, Micasan. Peut-être bientôt, peut-être pas. Mais il vient. On ne peut pas passer la vie à espérer toujours, à attendre. Il faut vivre la vie. (p. 140)
Il ne faut jamais perdre espoir